Nouvelle esplanade, nouvelle gare routière centralisée et nouvelle salle de livraison bagages, l’avant-dernière phase du projet du Terminal 1 a été inaugurée mardi à l’aéroport de Lyon-Saint Exupéry.
Ouvert aux voyageurs des compagnies aériennes low-cost depuis le mois d’avril 2017, le nouveau Terminal 1 de l’aéroport Lyon-Saint Exupéry a été inauguré officiellement en octobre dernier, et accueille aussi les passagers des compagnies traditionnelles. Ce T1 a ouvert le 19 juin 2018 trois nouveaux espaces aux voyageurs : la nouvelle esplanade située à l’entrée du Terminal facilite les accès. D’une surface de 10 000m², elle permet de mieux signaler le Terminal aux voyageurs, de centraliser les arrivées et de réduire les temps de parcours piéton. 25 banques d’enregistrement supplémentaires seront également mises en service d’ici fin juin. Elles permettront d’augmenter la capacité d’accueil du Terminal 1 et de fluidifier davantage le parcours des voyageurs. Certaines compagnies seront ainsi affectées à une nouvelle zone d’enregistrement : Royal Air Maroc en Départ 10 et Air Arabia, easyJet, Pegasus et Wizz Air au Départ 11.
Deuxième nouveautés ouverte hier, les passagers profitent à l’arrivée à l’aéroport de Lyon d’une nouvelle salle de livraison bagages pour les vols long-courriers, avec un équipement spécifique hors format pour le traitement des charters skis en hiver. Enfin, attenante à la nouvelle esplanade, une nouvelle gare routière centralise à présent tous les départs et arrivés bus, lignes régulières ; d’ici octobre, 12 quais seront en service. Au contact direct de l’entrée du terminal, elle permet un accès rapide et facile pour les voyageurs intermodaux. Cet espace est complété par un hall d’attente dédié avec un comptoir de vente de billets de bus. Au départ de Lyon-Saint Exupéry, 35 villes sont desservies avec Ouibus et Flixbus.
Afin d’éviter aux accompagnants une attente trop longue sur les déposes-minute et donc plus coûteuse, Aéroports de Lyon a réalisé une zone de stationnement gratuit à chaque entrée de la plateforme (Nord et Sud). Ces espaces, prévus pour un stationnement de courte durée, permettent d’attendre sereinement au volant pour rejoindre le moment venu la dépose minute et les terminaux. Les accompagnants trouveront sur cet espace toutes les informations utiles sur l’aéroport (plans, vols etc.).
Cette nouvelle phase de développement du terminal est aussi l’occasion de tester de nouveaux services pour faciliter le parcours du passager comme de ses accompagnants. Un affichage dynamique – en temps réel – est déployé pour orienter les véhicules sur la plateforme en fonction des flux. Plus de stress sur le choix de la dépose-minute, il suffit de suivre le guidage.
L’aéroport Saint-Exupéry rappelle dans son communiqué que le Terminal 1 était jusqu’à alors répartis en deux halls et appellations distinctes Terminal 1 A et Terminal 1 B. Ces deux zones ont désormais fusionné pour former le TERMINAL 1, qui « centralise toutes les opérations pour simplifier le parcours ». Ce nouveau Terminal permet de faire passer l’aéroport « dans une nouvelle dimension, en lien avec les ambitions de développement de VINCI Airports et de ses partenaires la Caisse des Dépôts et Crédit Agricole Assurances ». Conçu par le cabinet d’architecture Rogers Stirk Harbour + Partners, le nouveau terminal d’une surface de 70 000m² permet de doubler la surface actuelle de l’aéroport. Il est dimensionné pour « accompagner la croissance du trafic et améliorer la qualité de service en proposant les meilleurs standards internationaux aux voyageurs comme aux compagnies aériennes ». Lyon-Saint Exupéry a franchi le seuil symbolique des 10 millions de passagers en 2017.
Initié en 2011, le projet, intégrant le bâtiment, les extérieurs, les parkings avions et les équipements, a représenté un investissement global de 215 millions d’euros. La majeure partie des travaux seront terminés pour l’été 2018, et la totalité des fonctionnalités de l’aéroport sera livrée « à la fin de l’année » avec de nouvelles innovations ou équipements de pointes tels que la mise en œuvre du multiplexage dans le PIF, la mise en exploitation d’un trieur automatique pour le système de tri bagage ou encore la construction d’un carrousel supplémentaire. Les travaux ont mobilisé 350 personnes en période de pointe et ont fait appel à un grand nombre d’entreprises partenaires locales (75% d’entre elles issues du tissu économique régional). 240 nouveaux emplois sont par ailleurs offerts avec la mise en exploitation de la Place des Lumières et ses 20 boutiques et restaurants, et le basculement de compagnies aériennes conventionnelles dans le nouveau Terminal.
dommage a commenté :
20 juin 2018 - 12 h 18 min
Dommage que les architectes se soient fait plaisir mais n’ont jamais pensé aux passagers et au personnel travaillant dans cet aérogare. C’est très beau mais pas fonctionnel : distances énormes, parcours du passager nécessitant une bonne condition physique et une résistance à la chaleur et aux longues attentes pour passer les contrôles.
ines a commenté :
20 juin 2018 - 14 h 15 min
Les architectes ont l’art de déposer leurs “crottes”… Au fil des années et des extensions des aérogares français ont constate que l’harmonisation architecturale des bâtiments est généralement le cadet de leur soucis. Ils construisent toujours de nouveaux “modules”, “satellites”, “extension” en ne prenant jamais en compte ce qui a déjà été fait (certes à une autre époque). Cela donne donc des successions de verrues toutes plus laides les unes que les autres (l’époque du béton, puis l’époque du métal, puis l’époque du verre), mal reliées les unes aux autres (nécessité de prendre parfois des ascenseurs ou d’escalader des escaliers) et sans aucun rapport ni fonctionnel, ni architectural. Orly avec le Sud, puis la verrue centrale en construction, puis le Ouest qui lui même est flanquée d’une nouvelle verrue vers ce qui était le bâtiment d’accueil des “officiels”. Toulouse qui était “rose” pour après devenir un grand hangar métallique sans âme. Biarritz, qui correspond à un bloque de béton tombé du ciel. Marseille qui s’étend au fil des ans avec des extension qui n’ont rien de commun aux précédentes. etc. etc. Bref, on n’est pas gâté par nos fameux architectes… du moche à tous les étages!
Markus a commenté :
20 juin 2018 - 17 h 37 min
Et vous n’avez pas évoqué le Terminal 2G de Roissy, une sorte d’Algéco qui vieillit très mal et qui est inaccessible… Encore une fois comment les architectes peuvent-ils pondre autant de m… Pour passer du 2D au 2F, il faut monter d’un étage (ascenseurs trop petits, ou escalators fonctionnant une fois sur 10). Les extensions de Nantes Atlantiques sont immondes, l’aéroport de Lyon avait un peu de gueule (notamment grâce à sa gare TGV architecturalement magnifique), mais devient monstrueux et peu pratique. Reste l’aéroport de Toulon qui est toujours aussi charmant: architecture discrète et reprenant les codes de la région, palmiers sur le tarmac, bref, une petite réussite parmi beaucoup de désastres…
Descente aux enfers a commenté :
21 juin 2018 - 8 h 22 min
Ah le 2G, ses algecos, sa peinture écaillée, ses néons blafards. Welcome dans un des terminaux de la ville lumière. Ce terminal est une honte.
nico a commenté :
20 juin 2018 - 14 h 22 min
Ça à l’air pas mal, ça change de la médiocrité de Nantes ou tout est petit et sombre.
Fcb1962 a commenté :
21 juin 2018 - 8 h 18 min
C’est où Nantes? Lol
Non, non et non a commenté :
20 juin 2018 - 15 h 41 min
1. Lorsque l’on constate les tracasseries pour simplement obtenir une autorisation de ravalement de sa façade, on se demande comment autorise-t’on des bâtiments aussi laids.
2. Les distances entre terminaux et leurs parkings sont tout simplement hallucinantes.
3. Enfin, en regroupant dans le même terminal les vols internationaux et les bas coûts, les “incivilités” ont explosé, selon le personnel y travaillant. Il eût été plus judicieux de les séparer.
ledude a commenté :
20 juin 2018 - 22 h 03 min
Une jolie coquille vide, parfait pour du passager lost-cost ou de compagnie des émirats.
Inukshuk a commenté :
20 juin 2018 - 22 h 26 min
Qui de tous les intervenants ci-dessus a participé à la définition d’un terminal? Surprenant les discours de yakafokon.
Pour ce qui est de NTE, il serait bon, avant de lui trouver ci ou ça, de se souvenir que les multiples extensions faites ces dernières décennies n’ont été qu’à investissement minimal, puisque cet aéroport était -depuis le début des années 70- prévu fermer il y a déjà plusieurs années. Pas étonnant alors que les gestionnaires n’aient pas voulu bâtir une cathédrale… sinon on aurait entendu des hordes de yakafokon hurler au gaspillage d’argent public.
Certes il y a des bides qui n’ont été que des rêves d’architecte qui ne pensaient qu’à leur ego et non aux pax ou aux employés d’aéroport (CDG1 par exemple), mais il n’est pas sûr que dans 10 ou 15 ans, çe que l’on voit aujourd’hui comme le nec plus ultra ne sera pas considéré comme nul.
Aujourd’hui on ne parle QUE “expérience client” (traduisez: on ralentit au maximum la progression du pax dans le terminal afin d’avoir le temps de lui vider les poches avant qu’il n’embarque), demain on reviendra peut être aux fondamentaux: perdre le moins de temps possible entre mon taxi et la porte de l’avion. Sans passser par un centre commercial laid et agressif.
Justin Fair a commenté :
21 juin 2018 - 20 h 14 min
Comme vous y allez !
Il faudrait donc connaître le sujet et savoir de quoi il s’agit, pour se permettre un commentaire ? Mais que vont devenir les “yakafokons”, comme vous dîtes…
Moi a commenté :
21 juin 2018 - 8 h 29 min
Les bus permettent d’accéder aux principales villes avoisinantes… Sauf Lyon ! L’usager doit ainsi se délester de 15€ pour rejoindre le centre ville en tram, la ligne TCL ayant été supprimée pour servir les intérêts de Rhône Express, au détriment des lyonnais.
FxNice a commenté :
21 juin 2018 - 21 h 16 min
Bonjour, je vous suit totalement le coût du “rhônexpress” qui n’est qu’un tram est une hérésie. Si on voulais rendre désagréable l’arrivé à Lyon pour un salon ou une réunion on s’y serait pas mieux pris. Prix en baisse disent t’ils 26,20 c’est le quart de mon billet AR en avion… Accueillante Lyon.
médita a commenté :
11 janvier 2019 - 22 h 19 min
vinci est un nom d’origine italienne, représentant une forme familière de Vincent, nom de baptême et patronyme issu du nom latin vincentius, ancien surnom qui signifie vainqueur . Tant que l’homme ne fut pas capable de produire plus que le strict nécessaire à sa survivance, les vainqueurs ne pouvaient que mettre en fuite et massacrer les vaincus, et s’emparer des aliments récoltés (Errico Malatesta, Le Programme anarchiste,). Le sage est vainqueur de ses passions .