La compagnie aérienne Swiss International Air Lines a décidé de faire payer snacks et boissons aux passagers ayant opté pour le tarif sans bagage enregistré en classe Economie sur les vols depuis et vers Genève, mais pas à Zurich. L’eau minérale et le chocolat resteront gratuits.
Un porte-parole de la compagnie nationale suisse a confirmé le 11 mars 2018 l’information du Sonntags Zeitung, la restauration payante n’étant prévue qu’à l’aéroport de Genève-Cointrin où elle perd de l’argent – mais espère un retour à l’équilibre d’ici la fin de l’année. Seuls les passagers ayant choisi de ne voyager qu’avec un bagage cabine sont concernés, ceux ayant payé les tarifs Classic ou Flex continuant à recevoir un snack « préparé avec des produits locaux frais et équivalant à un repas normal ». Les détails de cette nouvelle offre seront présentés jeudi, en même temps que le bilan annuel 2017 de Swiss. Rappelons que l’offre culinaire en classe Economie sur l’Europe s’adapte à la durée du vol : soit un en-cas léger ou une collation soit, sur les vols plus longs, un repas chaud. En accompagnement, des boissons sucrées et des jus de fruits, ainsi que du vin, de la bière et des digestifs sont proposés, jusque là gratuitement (sans oublier les plats à la carte optionnels sur le long-courrier).
L’annonce de la restauration payante pour le tarif Light en classe Economie survient alors que la filiale du groupe Lufthansa fête le 15e anniversaire du concept « Swiss Taste of Switzerland » en Première et en classe Affaires sur le long-courrier. Jusqu’à fin juin, les passagers des classes avant quittant la Suisse ont droit à une sélection des plats « les plus appréciés des quinze ans d’histoire du concept, principal ambassadeur culinaire de la Suisse au-dessus des nuages ». La sélection des entrées servies en Première classe comprend notamment de la chair de crabes à la sauce ponzu, de la purée d’aulx noirs et de la salade d’algues au sésame. Cette création est due au talent du chef étoilé Sven Wassmer, le chef du Restaurant Silver à Vals (canton des Grisons), dont le menu a charmé les passagers de l’hiver 2016. La soupe rouge au curry thaï avec du canard frit wan tan en entrée du menu du jubilé est dû à Marcus G. Lindner (The Alpina Gstaad/canton de Berne/hiver 2015). Comme plat principal, les passagers reçoivent un steak de veau à la sauce soubise, une frittata aux pommes de terre et saucisson de yak avec du fromage des montagnes de Mansour Memarian (canton d’Uri/hiver 2014). Pour l’été 2015, le chef zurichois Antonio Colaianni avait choisi un Black Cod avec une vinaigrette à la limette, un coulis Cima di Rapa, poivrons rouges et fenouil au safran que l’on trouve à nouveau sur le menu de la Première Classe. Ce dernier fait culminer le repas avec une tranche d’abricots au thym avec crumble de pistaches et sorbet au séré de Dominique Gauthier (Hotel Beau-Rivage) Pour accompagner les différents plats, Swiss propose évidemment aussi des crus suisses rouges et blancs, dont notamment un Clos du Boux Grand Cru Epesses 2016 du canton de Vaud ou un Cayas Réserve 2015 du canton du Valas.
Les passagers Business Class voyageant à bord des longs courriers de Swiss ont l’occasion de déguster un tartare de saumon Balik avec de la crème au raifort, des racines rouges et du fromage de chèvre en entrée (Andreas Schwab/canton du Tessin/printemps 2015). Comme plat principal, le menu propose notamment de choisir un poulet Alpstein à la sauce PX, de la polenta aux truffes et un medley de carottes et de courgettes (Sebastian Zier und Moses Ceylan/Einstein/canton de St. Gall/automne 2016) ou une fricassée d’asperges à la sauce mascarpone et des pommes frites au romarin, sortis des cuisines de Hiltl à Zurich, le premier restaurant végétarien du monde (printemps 2016). Pour clore le menu sur une note resplendissante, SWSS sert une SWISS suggère une mousse au miel et yaourt avec un biscuit aux fraises et du birchermüesli au popcorn (Andreas Appenzeller/Hotel frutt Lodge & Spa/canton d’Obwalden/été 2017). Les menus de la Classe affaires proposent aussi un accompagnement de vins suisses rouges et blancs, par exemple une Cuvée blanche 2017 du canton de Saint-Gall ou un Davaz Fläsch Pinot Noir 2016 du canton des Grisons.
« En raison de l’accueil chaleureux que lui ont réservé les passagers », Swiss a décidé de maintenir au cours des prochaines années le concept lancé en décembre 2002, qui la voit inviter régulièrement ses passagers long courrier en Première Classe et en Classe affaires à déguster des découvertes culinaires venues des différentes régions suisses. Tous les trois mois, un excellent chef présente les spécialités de son canton et crée des plats excellents, variés et de qualité supérieure pour les passagers de Swiss. Les menus sont bien entendu entourés et encadrés par des cépages et des fromages du canton concerné. La compagnie a accueilli jusqu’ici un total de 64 chefs sélectionnés dans tous les cantons suisses.
La compagnie de Star Alliance a vu son trafic passager gagner 0 ,8% en février, après un recul de 0,9% en janvier : les 1.143.765 clients ont voyagé sur un nombre de vols en baisse de 2,6% à 10.009, le trafic en PKT gagnant 2,2% sur une capacité en hausse de 2,9%. Son coefficient d’occupation a perdu 0,5 point de pourcentage à 76,1%.
brunods a commenté :
12 mars 2018 - 8 h 55 min
Ils vont coller un autocollant aux passagers LIGHT? :-p
abnce a commenté :
12 mars 2018 - 9 h 33 min
si même le groupe LH s’y met il n’y a plus d’espoir 😉
Il ne tient qu'à vous. a commenté :
12 mars 2018 - 10 h 30 min
de ne PAS systématiquement acheter les tarifs ligot, comme ca vous échapperez à tout ca…sinon, le faisant en connaissance de cause, alors tant pis pour vous!
Inukshuk a commenté :
12 mars 2018 - 10 h 27 min
Swiss a passé assez de temps à baver sur les méthodes EZY et autres low-cost pour aujourd’hui les imiter…
rake a commenté :
12 mars 2018 - 11 h 00 min
Un snack ça coute trois fois rien… Faut pas se leurrer la face non ?
crew1990 a commenté :
12 mars 2018 - 11 h 10 min
Les snack ne coûte pas grand chose, mais ce qui coûte c’est la logistique qu’il y a derrière, les sociétés de catering facture chaque trolley et container charge ou décharge dans l’avion. Avec un service où il y a des repas pour tout le monde il fallait un changer la plus part des trolley à chaque fois que l’avion retournait à la base alors que dés trolley de snack de vente a bord peuvent rester toute la journée dans l’avion, donc moins de frais logistiques, de plus la vente de bord entraîne des revenus extra pour la compagnie.
kasbator2304@yahoo.fr a commenté :
12 mars 2018 - 11 h 15 min
c’est le cas sur germanwings/eurowings. l equipage passe avec une liste et donne le snack a ceux qui ont paye un tarif special donc votre voisin peut avoir un snack et vous non ou l’inverse… ca complique les choses lorsque vous changez de siege…
en tant que passager, je trouve cela tres deroutant et n’aime pas cela…
Pet a commenté :
12 mars 2018 - 11 h 30 min
La com des cies les fait complètement délirer. Les médias reprennent tous la même soupe sans changer une virgule.
Swiss va facturer ses prestations comme ttes ses concurrentes mais noie le poisson dans un déluge de descriptions de plats servis en F sur LC, amalgamant deux infos sans lien.
Il reste du crabe ? Ah, du surimi.. no thanks !!
En plus, attiser inutilement les rancoeurs entre Genève et Zürich pour deux tranches de pain de mie ramolli, c’est risqué.
Dominique a commenté :
12 mars 2018 - 17 h 58 min
swiss éco au départ de Genève c’est au mieux un sandwich macroscopique, il faut prendre le vol pour Moscou pour recevoir un demi plateau vide avec un repas chaud industriel Frankenberg ….
ça ou rien c’est pareil, il y a longtemps que les passagers Eco mangent avant ou après le vol
Sergio a commenté :
12 mars 2018 - 18 h 48 min
C’est pareil chez Renault. Quand j’ai acheté une twingo, ils n’ont pas voulu me donner une espace, sous le prétexte idiot que je n’avais pas payé le bon tarif. C’est honteux ☺️
Gaston.CH a commenté :
12 mars 2018 - 20 h 00 min
Sauf que dans ta Twingo tu a certains équipements de série qui éteint en option avant.
Pour l’aérien c’est l’inverse, sauf que le prix ne baisse pas « vraiment » et les tarifs light deviennent bien souvent et rapidement les tarifs de bases de l’année precendente, mais avec tous les anciens « + » qui disparaissent au profit d’options plus ou moins coûteuses…
21 Rame a commenté :
12 mars 2018 - 21 h 06 min
À la nuance que si tu as réservé ton Espace avant le changement de politique et que tu reçois une twingo…