Alors qu’easyJet avait annoncé en septembre dernier l’abandon de sa base de Toulouse, la low cost orange affirme dans un communiqué maintenir sa connectivité dans la Ville Rose avec 10 destinations populaires.
EasyJet annonce que 10 de ses lignes les plus populaires à Toulouse continueront d’être desservies après la fermeture de la base de Toulouse en mars 2025. Ce sont Paris Orly, Bâle-Mulhouse, Lyon, Nantes, Nice, sur le réseau domestique, et Londres Gatwick, Bristol, Genève, Milan Malpensa et Palma de Majorque pour l’international.
Cette annonce intervient alors que la compagnie aérienne vient de finaliser la consultation pour sa réorganisation en France, approuvée par l’ensemble des partenaires sociaux. La validation de cette réorganisation entraînera la fermeture de la base toulousaine d’easyJet fin mars 2025. La nouvelle structure proposée par easyJet a été approuvée par l’ensemble des partenaires sociaux, permettant à la compagnie aérienne de publier les destinations qu’elle continuera de proposer à Toulouse après la fermeture de la base.
L’offre d’easyJet à Toulouse restera importante avec près d’1,5 million de sièges en vente en 2025 et comprendra un choix de destinations domestiques et internationales, d’affaires et loisirs, urbaines et balnéaires.
Domestique – 5 destinations :
- Paris Orly – La desserte du sud francilien demeure une priorité pour easyJet qui conservera la même capacité sur cette ligne et proposera jusqu’à 5 vols quotidiens afin de proposer une offre qualitative en termes de fréquences et d’horaires notamment pour les voyageurs d’affaires.
- Bâle-Mulhouse, Lyon, Nice et Nantes seront exploitées toute l’année afin de permettre aux clients de continuer à voler sur des lignes transversales à un tarif abordable tout en bénéficiant du service easyJet.
International – 5 destinations :
- Londres Gatwick – la liaison reprendra l’hiver prochain pour permettre une connexion abordable avec cette grande capitale européenne.
- Bristol – une liaison essentielle pour Airbus, reliant le siège social à l’usine de Filton. Cette liaison est un exemple de la contribution directe d’easyJet au soutien de l’économie locale et des principales entreprises locales.
- Genève et Milan Malpensa pour le voyage d’affaires et de loisirs.
- Palma de Majorque – une destination de loisirs très prisée, que ce soit pour des voyages en famille, en couple ou entre amis.
« Depuis plus de 20 ans, easyJet investit dans les régions françaises, dont Toulouse, contribuant ainsi à la connectivité, à l’attractivité et à l’économie des zones qu’elle dessert. Avec cette offre, easyJet restera un acteur clé à l’aéroport de Blagnac, tenant toujours la troisième place de compagnie aérienne locale – en termes de capacité. Toulouse maintient sa place comme destination majeure dans le réseau français et européen d’easyJet », affirme la low cost orange.
« Nous restons attachés à Toulouse et à sa région et continuons à contribuer à sa connectivité. Avec notre partenaire Aéroport Toulouse Blagnac, nous pouvons confirmer à nos fidèles clients toulousains que nous continuerons à desservir 10 destinations demandées aussi bien pour des voyages loisirs qu’affaires. Il est important pour nous de continuer à proposer un réseau attractif au départ des régions françaises et notamment Toulouse », a commenté Bertrand Godinot, directeur national d’easyJet pour la France.
« EasyJet reste, pour notre aéroport, un partenaire de premier plan avec la desserte de 10 destinations plébiscitées par nos clients. Nous continuons à travailler avec les équipes de la compagnie pour proposer à nos clients une offre plus étendue de destinations et maintenir une connectivité de qualité sur Toulouse », explique de son côté Philippe Crébassa, président d’Aéroport Toulouse Blagnac.
Filoustyle a commenté :
9 janvier 2025 - 18 h 28 min
Marrakech je comprend pas la suppression avions toujours complet ?
Ils ont décidé visiblement de laisser la Maroc a Ryanair
lebeber a commenté :
10 janvier 2025 - 14 h 21 min
Si Easyjet abandonne TLS-Marrakech c’est aussi pour des raisons opérationnelles. En effet EZY n’aura plus de base ni à MARRAKECH ni à TLS donc plus difficile d’opérer ce vol (vol forcément en W). Ryanair a un gros avantage pour ce vol une base à TOulouse ET à MArrakech.
Transavia fait bien des vols en W à Toulouse mais sur des lignes où elle n’a pas ou peu de concurrence. Après si le vol TLS-Marrakech fonctionne si bien Volotea va s’y intéresser … même si Ryanair a déjà prévu augmenter ses fréquences sur ce vol (jusqu’à 2 vols quotidiens).
Ce qui me gêne le plus c’est qu’EASYJET a programmé des vols et vendu des billets pour ces vols alors qu’elle savait pertinemment qu’elle n’opérerait pas ces vols (le programme été initial d’EZY maintenait toutes les destinations au départ de Toulouse mais à des fréquences moindres). D’un autre côté je comprends EZY car ça ne laisse plus le temps aux concurrents de reprendre dès l’été prochain les vols abandonnés par EZY à TLS.
Sansblague a commenté :
10 janvier 2025 - 9 h 50 min
Propos ridicules et politique incomprehensible de la part d’Easyjet concernant Toulouse. Bien sûr que les avions vers le Maroc avaient un très fort taux de remplissage, mais que dire de l’abandon de l’Espagne, du Portugal, de L’Italie où là également les avions étaient toujours pleins. Toulouse compte une forte population d’origine Ibérique ou Portugaise. Ces lignes ont également été abandonnées à Ryanair.
Le pire est la suppression de la ligne vers Londre-Gatwick, plateforme importante de correspondance. Cette ligne doit être rétablie pour la saison d’hiver mais c’est surtout au printemps et en été que la destination Britanique est intérêssante.
Peut-être est-ce du à la gestion de l’Aéroport de Blagnac? Qu’en sait-on???
Le toulousain a commenté :
10 janvier 2025 - 12 h 59 min
Je ne sais pas ,
Il me semble que bcp voyagent par avions mais l aéroport lui semble stagner ou régresser
Je ne comprends pas la gestion
Apres pour Easyjet ben ils ferment la base a toulouse donc forcement ils réduisent les vols depuis cette ancienne base
Après sur le pourquoi de la fermeture depuis la base….
G.G. d'Astorg a commenté :
14 janvier 2025 - 11 h 49 min
C’est simple à comprendre à la base Eaysjet ne voulait pas mais au début a été contrainte pour ne pas laisser la place libre à la concurrence, ensuite le marché à fait son œuvre et la compagnie a du se rendre à l’évidence : rester ou perdre de l’argent. Ainsi va la vie…
Lys a commenté :
10 janvier 2025 - 19 h 10 min
En effet, Toulouse est loin d’être un “petit” aéroport, et le départ d’Easyjet peut sembler mystérieux, même si des raisons comptables ont été avancées. Surtout lorsque l’on voit régulièrement des compagnies fermer des lignes ou une base, sans donner d’autre explication que “taxes trop élevées”, ou même souvent, sans explication. Il serait intéressant, maintenant, de savoir quelles sont les lignes EFFECTIVEMENT supprimées, qui disparaissent de l’horaire 2024.2025, parce qu’elles n’ont pas été reprises par Ryanair, Volotea, Transavia… Un inventaire permettrait certainement de constater que les pertes nettes ne sont peut-être pas celles que l’on imagine.
En matière de transport aérien, la nature ayant horreur du vide, les destinations supprimées par la compagnie orange ont pu attirer des repreneurs, non ? Lyon Saint-Exupéry en a fait l’expérience au détour des années 2000, lorsque Air France s’est quasi entièrement désengagé du réseau international au départ de Lyon. Lyon-Londres, en 2025, c’est Easyjet et British Airways…
Easyjet (56 destinations aujourd’hui à Lyon), Volotea (environ 35), WizzAir, Vueling, ont vite vu les avantages de ce délaissement… C’est tout le malheur que l’on peut souhaiter à la Ville Rose.