Les États membres de l’Union Européenne (UE) ont conclu un accord sur la suppression des contrôles aériens et maritimes aux frontières intérieures avec la Bulgarie et la Roumanie.
La décision a été prise à l’unanimité, suite à une procédure écrite. « Je suis très heureux qu’en 2024, après 12 ans de négociations, les contrôles internes aériens et maritimes entre la Bulgarie et la Roumanie et les autres pays Schengen appartiennent au passé. Nous continuons ainsi à construire un espace de libre circulation toujours plus large et plus fort », a commenté dans un communiqué de l’UE Fernando Grande-Marlaska Gómez, ministre espagnol de l’Intérieur. À partir du 31 mars 2024, il n’y aura plus de contrôles de personnes aux frontières aériennes et maritimes intérieures de l’UE entre la Bulgarie et la Roumanie et les autres pays de l’espace Schengen. Cette date correspond au changement d’horaire hiver/été fixé par l’Association du Transport Aérien International (IATA).
Suite à cette première étape, une nouvelle décision devrait être prise par le Conseil afin de fixer une date pour la levée des contrôles aux frontières terrestres intérieures. S’adressant aux médias jeudi, le ministre bulgare des Finances, Assen Vassilev, a déclaré que « nous ne ressentirons pas tous les effets sur l’économie bulgare tant que les frontières terrestres ne seront pas ouvertes » et s’est engagé à « poursuivre cet objectif avec une extrême obstination et une extrême détermination ». L’Autriche, qui a longtemps retardé l’adhésion des deux pays à l’espace Schengen, reste opposée à la levée des contrôles aux frontières terrestres après une augmentation de l’immigration irrégulière cette année.
La Roumanie et la Bulgarie, toutes deux membres de l’UE depuis 2007, n’ont pas pu entrer dans l’espace Schengen lorsque la Croatie a été admise il y a un an. L’espace Schengen, qui comprend 27 pays, accorde la libre circulation à plus de 400 millions de citoyens européens.
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