La compagnie aérienne Corsair International a pris possession de son cinquième et dernier Airbus A330-900, et annoncé des négociations pour l’acquisition de quatre exemplaires supplémentaires.

La compagnie française basée à  l’aéroport de Paris-Orly a reçu le 19 mai 2022 à Toulouse son cinquième A330-900, le MSN2009 immatriculé F-HLUV étant comme les autres configuré pour accueillir 20 passagers en classe Affaires, 21 en Premium et 311 en Economie. L’appareil s’est envolé dans la foulée vers sa base, son entrée en service étant prévue le 28 mai vers Fort-de-France ; il opèrera majoritairement dans l’océan Indien et aux Antilles.

Le PDG de Corsair Pascal de Izaguirre a profité de la cérémonie de livraison pour annoncer des discussions en cours avec Airbus pour l’acquisition de quatre A330-900 supplémentaires, qui pourraient arriver entre octobre 2023 et octobre 2024 « afin d’homogénéiser la flotte ». La compagnie aérienne dispose actuellement de quatre A330-300 (18+12+268 ou 12+12+328) et d’un A330-200 (12+12+224). Ce nouvel avion est « signe de vitalité et de modernisation de la flotte », sans compter « le gain d’efficacité économique, important pour l’aspect développement durable », a-t-il déclaré. Rappelons que Corsair était la première à opérer l’A330neo en version MTOW 251T, qui permet d’améliorer l’emport total (passagers et fret) de jusqu’à 10 tonnes supplémentaires par rapport aux A330-300 actuellement opérés.

Les A330neo « sont plus respectueux de l’environnement, avec une réduction de 25% des émissions carbonées, une consommation de fuel réduite à 2 litres aux 100 par passager et une empreinte sonore au sol réduite de 60%. Il s’agit aussi pour Corsair de contribuer à protéger l’environnement des Caraïbes. Cette richesse des îles doit être coûte que coûte préservée pour le bien-être des populations et pour tendre à un tourisme durable », rappelait la compagnie aérienne la semaine dernière lors de l’ouverture de deux nouvelles bases PNC dans les Antilles.

Le PDG de Corsair a aussi confirmé une « nette reprise du trafic » et des réservations, l’envie de voyager étant toujours là après « la frustration accumulée durant la crise » de la Covid-19. Et ce en particulier vers La Réunion et l’île Maurice, « des destinations dynamiques, résilientes, qui repartent très vite ». La hausse du prix du carburant reste cependant un problème, ayant selon lui entrainé un surcoût de 50 millions d’euros qui fait passer le poste carburant de 27 à 36% du budget de la compagnie ; « c’est un choc considérable aggravé par la détérioration de l’euro par rapport au dollar », a-t-il ajouté dans Outremers360.

Corsair : 5eme A330neo en attendant quatre autres ? 1 Air Journal

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Corsair : 5eme A330neo en attendant quatre autres ? 2 Air Journal

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