L’aéroport Marseille-Provence franchit une nouvelle étape dans la lutte contre la pandémie de Covid-19, avec la mise en place de tests obligatoires à l’arrivée des vols de pays ou régions où le virus circule très activement, et son adhésion au protocole de sécurité sanitaire avec l’AESA et l’ECDC.
Depuis mars 2020, l’ensemble des mesures recommandées par les autorités gouvernementales de santé sont mises en place sur la plateforme phocéenne : port du masque obligatoire, nettoyage et désinfection renforcés, mise à disposition de bornes de gel hydro-alcoolique, installation de protections en plexiglass, délimitation de distances en zones d’attente. Les dispositifs évoluent au gré de l’évolution des recommandations sanitaires et sont actualisés en conséquence sur la plateforme.
En tout, plus de 25 bornes de gel hydro-alcoolique – chaque sanitaire étant également équipé d’un dispositif de mousse virucide – régulièrement approvisionnées et plus de 2500 affiches & stickers (aérogares, enregistrements, postes inspection filtrage, embarquement, livraison bagages…) ont été mis en place sur les halls actuellement accessibles au public. Des indications in situ, dont des annonces sonores automatisées rappellent toutes les 10 minutes aux passagers l’importance de respecter les gestes barrières et le port du masque obligatoire.
« Dans l’intérêt de tous » selon son communiqué, Aéroport Marseille Provence collabore également avec l’ensemble des partenaires de la plateforme (parmi lesquels les services de l’Etat et les compagnies aériennes, leurs assistants et sous-traitants), pour « redoubler de vigilance et poursuivre les éventuels comportements réfractaires ».
Aéroport Marseille Provence entend participer activement au protocole européen mis en place par l’EASA (Agence Européenne de Sécurité Aérienne) et l’ECDC (Centre européen de prévention et contrôle des maladies), « avec un double objectif : mettre en œuvre les meilleures solutions pour garantir la sécurité sanitaire de ses passagers et collaborateurs, et contribuer à une nouvelle définition des standards sanitaires pour les aéroports européens ». Ce protocole conjoint en partenariat avec l’ACI Europe, auquel participent plusieurs aéroports et compagnies aériennes du Vieux continent, permet de convenir d’une norme sanitaire européenne et d’une référence à suivre par l’ensemble des pays : « plus précisément, ce protocole permet d’identifier et mettre en œuvre un modèle constamment amélioré sur la base d’un suivi des résultats des actions, et d’un perfectionnement de celles-ci à la lumière des pratiques opérationnelles ».
Les retours d’expériences permettront à Aéroport Marseille Provence de partager ses meilleures pratiques à la communauté du transport aérien et de mettre en œuvre les meilleures solutions pour garantir la sécurité sanitaire des passagers. Objectif final : faire en sorte que le transport aérien retrouve la confiance de ses passagers.
Un autre exemple de cet engagement est la mise en place de tests de dépistage obligatoires, sur la plateforme aéroportuaire, pour les passagers. Depuis le 21 juillet, l’aéroport Marseille Provence proposait, en partenariat avec l’ARS PACA, des tests gratuits de dépistage volontaire in situ aux passagers en provenance de pays « zone rouge ». Depuis samedi 1er aout, le décret instaurant la mise en place de tests obligatoires pour tous les passagers revenant de 16 pays est entré en vigueur (Afrique du Sud, Algérie, Bahreïn, Brésil, Emirats Arabes Unis, Etats-Unis, Inde, Israël, Koweït, Madagascar, Oman, Panama, Pérou, Qatar, Serbie et Turquie). Ces tests sont dorénavant obligatoires à l’arrivée, « dans le cas où les passagers ne seraient pas en mesure de présenter les résultats négatifs d’un test de dépistage à la COVID-19 de moins de 72h ».
Pour l’aéroport Marseille Provence, seuls les passagers en provenance de la Turquie sont concernés. Concrètement, les passagers en provenance de Turquie disposeront d’un circuit dédié de débarquement. Un dispositif est mis en place par l’ARS Paca pour accueillir chaque passager et vérifier s’il dispose ou non des résultats d’un test COVID-19. Si le passager dispose d’un test négatif – alors il sera invité à poursuivre un circuit raccourci le menant vers les vérifications d’usage de passage des frontières. S’il n’en dispose pas, il sera invité à entrer dans un circuit menant vers un dépistage obligatoire.
Si un passager venait à être diagnostiqué comme porteur de la COVID-19, Aéroport Marseille Provence interviendrait, en collaboration avec les compagnies aériennes et l’ARS PACA, dans le cycle de reconstitution de la traçabilité des cas contacts. En effet, chaque compagnie aérienne doit recueillir systématiquement, pour tous ses passagers de vols internationaux arrivant sur le territoire, une fiche de traçabilité dûment remplie. En accord avec la Préfecture des Bouches du Rhône, Aéroport Marseille Provence « recueille et conserve ces fiches de traçabilité durant un mois ».
FL350 a commenté :
3 août 2020 - 15 h 36 min
Tous les spécialistes ne cessent de le répéter : ces tests sont inutiles, puisque l’on peut être négatif un jour et positif le lendemain. Or, les risques de contamination sont maximaux avant l’apparition des premiers symptômes.
La seule mesure efficace reste la quatorzaine sous étroite surveillance.
Si l’on veut vraiment s’attaquer à la Covid-19, il faut s’en donner les moyens, et non pas faire semblant.
Arnaud a commenté :
4 août 2020 - 1 h 27 min
Ça se passe comment pour les passagers en correspondance via Istanbul par exemple ?
Doivent-ils présenter un test négatif (antérieur au transit via la Turquie donc) alors qu’ils ne sont pas sortis de l’aéroport ?
Nicole Loupias a commenté :
2 septembre 2020 - 20 h 29 min
Suite à l’affluence des demandes de dépistage, le délai des résultats du P C R est rallonge au minimum à 48h, limite 72 h. Le labo me propose le 10 /09 pour partir le 13..je crois que nous so nombreux dans ce cas, si ce n’est pire…