Lors d’un Comité Social et Economique (CSE) qui s’est tenu vendredi 31 juillet à Nantes, la direction de Hop a entériné le plan de sauvetage, qui passera par la perte de 1019 postes.
On en sait davantage désormais sur ce plan social alors que 300 employés ont effectué un baroud d’honneur en manifestant vendredi à Nantes contre celui-là. Il est aujourd’hui envisagé la fermeture de toutes les bases hors Paris CDG et Lyon Saint-Exupéry et la suppression de 1019 postes d’ici 2023. Dans le détail, ce sont 317 postes de pilotes et copilotes, 286 d’hôtesses et stewards et 404 postes d’employés au sol.
Le site de Morlaix, 270 emplois, sera durement touché puisqu’il fermera. Au siège de Nantes dont la base fermera également, on évoque 60 postes supprimés sur 197. Finalement, ne resteront que deux bases actives, Paris CDG et Lyon, que pilotes et hôtesses de l’air pourront rejoindre s’ils n’intègrent pas le plan de départs volontaires (PDV) d’Air France (7580 suppressions de postes prévues d’ici fin 2022 au total). Si le PDV s’avère insuffisant, la compagnie procédera à des licenciements secs. HOP devrait voir sa flotte réduite à 32 appareils. Un second CSE, fixé au 12 août, devrait apporter d’autres précisions.
©Aéroport de Lille
PIERRE a commenté :
1 août 2020 - 11 h 19 min
Rien de nouveau.
Ce qui est étonnant, c’est de refaire voler des avions HOP sur des lignes qui vont fermer dans quelques mois.
La logique aurait voulu une coupe immédiate des lignes au vu de la crise actuelle.
Mais bon c’est pas grave, les contribuables viendront remplir les caisses quand elles seront de nouveau vides…
je suppose que... a commenté :
1 août 2020 - 11 h 51 min
…si aucune ligne n’avait repris et aucune transition mise en place, vous auriez été de ceux qui auraient hurlé sur le mode ” on se fiche des clients”, ” on laisse les passagers en rade”, ” on plante les gens”, ” on fait de la casse autour de soi sans se rendre compte des conséquences”…etc…
Cette période de transition va , entre autre, permettre la mise en place de solutions alternatives ( concept qui vous échappe sans doute) du type Amelia sur Clermont-Ferrand, et la conclusion d’accords de coude-share par lesquels AF continuera la vente de sièges sans assurer l’exploitation opérationnelle, ni intégrer l’économie totale de ces lignes dans ses propres comptes.
mais tant Amelia que Chalair ou d’autres, ont besoin aussi d’un peu de temps pour se retourner…et monter en puissance: dans la mesure, entre autre, ou ils seront des exploitants en propre d’un réseau qui sera le leur ( et non plus de simple sous-traitant agissant pour le compte de…), cela demande d’obtenir un certain nombre d’autorisations et de droits…Sans compter la procédure d’OSP éventuelle qui nécessite un minimum de temps administratif pour être finalisée…
PIERRE a commenté :
1 août 2020 - 15 h 11 min
Non. J’aurai applaudi la réactivité du groupe AF.
Pour Clermont-Ferrand, il reste des vols sur CDG. Loin d’être un drame cette fermeture Orly CFE.
De nombreuses lignes exploités par HOP sont déjà exploités par Volotea, Easyjet ou Ryanair.
...et vous auriez donc confondu.. a commenté :
3 août 2020 - 10 h 55 min
vitesse et précipitation!
Anna stazzi a commenté :
1 août 2020 - 13 h 05 min
+ 1
AF ou le sens de la demi-mesure..
alain a commenté :
1 août 2020 - 11 h 35 min
Je ne comprend pas pourquoi HOP! existe toujours ? Quel est son intérêt dans la structure AIR-FRANCE KLM ?
simple: a commenté :
1 août 2020 - 11 h 52 min
Le même que celui de City Hopper pour KLM: essayer de produire moins cher que la maison-mère!
Pas si simple... a commenté :
1 août 2020 - 13 h 38 min
Non ,ça c’est le rôle de Transavia.
HOP n’a jamais produit de “siège kilomètre offert ” moins cher qu’AF c’est plutôt le contraire . Ceci en raison du réseau qui lui est dévolu : les lignes de faible volume , réalisées avec des appareils de plus faible capacité dont le coût unitaire est plus élevé .
HOP est le résultat de la fusion de trois entreprises disparates qui n’a pas vraiment fonctionné.
Pas si simple a commenté :
1 août 2020 - 14 h 58 min
Non ,Hop produit des sièges kilomètres offerts plus cher qu’Air France.
C’est dû au réseau et aux avions de plus faible capacité qui y sont affectés.
Pour produire moins cher qu’AF il faut une LC comme Transavia.
En espérant que ce post ne sera pas modéré comme le précédent au contenu identique ….
Pas simple a commenté :
1 août 2020 - 15 h 48 min
Non ,Hop produit des sièges kilomètres offerts plus cher qu’Air France.
C’est dû au réseau et aux avions de plus faible capacité qui y sont affectés.
Pour produire moins cher qu’AF il faut une LC comme Transavia.
En espérant que ce post ne sera pas modéré pour la troisième fois comme les précédents aux contenus identiques ….
PIERRE a commenté :
1 août 2020 - 15 h 14 min
L’alimentation du HUB par des petits modules sera toujours nécessaire.
City Hopper le fait pour KLM, tout comme Air Nostrum pour Iberia, ou lufthansa cityline.
Par contre le reste… Des lignes qui ne rapportent rien, ou très peu…
Jean Pierre a commenté :
1 août 2020 - 13 h 39 min
Il me semble qu’AF avait laissé entendre qu’elle serait prête à un partage de codes avec toute compagnie qui reprendrait les lignes abandonnées. Le fera t/elle avec Volotea ?
BERTRAND GARET a commenté :
1 août 2020 - 13 h 47 min
Pour info, un peu d’histoire, Hop c’est, du coté régional la fusion de plusieurs compagnies privé ( flandre air, regional airlines,protéus) et de l’autre coté Brit air et airlinair. Tout ça étaient des boites privées qui étaient rentable et qui ont tissés, a la sueurs des employés et dirigeant tout le réseau régional Français. Posez vous la question de savoir pourquoi, ses compagnies lorsqu’elles arrivent sous les couleurs nationales ne sont plus rentables?
Ont sait a quel point une fusion n’est pas rentable, compliqué a harmoniser. Dans tous les cas, c’est des emplois qui sont détruits.
Arrêtons un peu de cracher dans la soupe, a l’époques des grandes grèves a rallonge de la SNCF, nous étions LE moyen de se déplacer en France, ces compagnies ont participés à créer le tissus industriel Français.
Aujourd’hui la structure HOP n’est plus rentable et ses lignes n’intéresse plus le grand AF qui va les sous-traiter.
Un peu de respect pour tous les salarié, pilotes, PNCs, techniciens, agents ops qui se retrouve à la rue, et n’oubliez pas de réagir aux prochaines grandes grèves du rail…
maillekeukeul a commenté :
3 août 2020 - 10 h 18 min
“Tout ça étaient des boites privées qui étaient rentable et qui ont tissés, a la sueurs des employés et dirigeant tout le réseau régional Français. Posez vous la question de savoir pourquoi, ses compagnies lorsqu’elles arrivent sous les couleurs nationales ne sont plus rentables?”
A la sueur des des employés… Rassurez-moi, ils étaient payés quand même ?
Prendre le taureau par les cornes. a commenté :
1 août 2020 - 14 h 26 min
Tel un enfant gâté,Air France s’est empressé de prendre le jouet qui est devenu Hop avant que d’autres enfants ne le prennent avant lui.
Une fois avoir usé du jouet,il le balance comme il le peut dans l’anonymat des autres jouets.
Question : combien de cse faudra t-il avant que les salariés soient définitivement au fait de tous les détails ?
Concernant KLM Cityhopper,rien qu’en regardant la flotte on voit un minimum de cohérence.
En bref des personnes payés pour réfléchir ont fait ce pour quoi ils sont payés.
Baobab a commenté :
1 août 2020 - 15 h 03 min
Moi j’ai surtout une pensée pour les employés licenciés. Surtout en temps de crise comme ça, bonne chance à eux..
Le reste sérieux on s’en fou c’est que du business, l’aspect humain est important.
AIRADDICT a commenté :
1 août 2020 - 15 h 39 min
Bravo “je suppose que” pour votre analyse. Enfin un post interessant et constructif.
Private equity a commenté :
1 août 2020 - 16 h 30 min
Les pro-covid-je-ferme-tout vont pourvoir apprécier les vagues de licenciements tous domaines confondus
flydreamer a commenté :
1 août 2020 - 17 h 37 min
Je le répète encore une fois : un pur gâchis. HOP figure parmi mes compagnies favorites avec un personnel qui prend avec coeur leurs missions de travail PNC et PNT dont j ai eu les occasions multiples de croiser, rencontrer et échanger avec eux dans les différentes flottes de Fokker, CRJ et Embraer et aussi depuis différents sites. Bon courage à tous et merci à vous car si vous n’étiez pas estampillés HOP, je n’aurai pas voyage sous la seule étiquette Air France.
Greg6 a commenté :
1 août 2020 - 18 h 21 min
Comme expliqué sur un autre fil de discussion, l’échec de hop a deux motifs assez simples :
-une fusion mal aboutie donnant une structure trop coûteuse.
-la limitation des appareils à des modules de moins 110 places. A une époque où on parlait avec raison de lui donner des a319.
Avec tout ça, impossible de faire concurrence aux low-cost, tout bêtement.
On rajoute le fait qu’AF estime ne pas être en mesure de rentabiliser les petites lignes pouvant fonctionner sur des modules de moins de 70/80 pax.
Et qu’il vaut mieux laisser faire des petites structures comme chalair ou amelia sur ces marchés.
Du coup hop devient ce que les anglo-saxons appellent un feeder, au profit d’AF. Et là les petits modules embraer de 76 et 100 places ont leur intérêt.
Certains se plaignent de la lenteur de la mise en place de la restructuration. C’est toujours facile à dire.
Surtout que vue la situation catastrophique actuelle, les petits modules hop ont l’avantage d’être faciles à remplir.
Certains se plai
Anna stazzi a commenté :
1 août 2020 - 18 h 45 min
« Certains se plaignent de la lenteur de la mise en oeuvre de la restructuration ».
Soit.
Mais AF est en restructuration depuis 15/20 ans !
Des lustres que les vagues de directeurs et chefs successifs, ministricules aussi péremptoires qu’éphémères annoncent que « cette fois-ci sera la bonne« etc..
Un exemple: le retrait de l’excellent A380.
Ses coûts et pbs de rentabilité étaient connus depuis des années.
Politiquement incorrect d’oser l’affirmer et retirer la baleine du service, comme l’aurait fait un chef d’entreprise normale.
Les responsables ont préféré le maintenir avec un aménagement désuet, en retrait du marché, ce qui jouait contre l’image de l’entreprise.
Idem avec le service domestique. Comme si le TGV était sorti d’un chapeau hier.
Rocambolesque, peu efficace, bcp de perte de temps, la lenteur de décision impacte la rentabilité.
Mais ça, on s’en moque, les Français paieront bien une fois encore.
Curieusement... a commenté :
2 août 2020 - 8 h 41 min
“Mais AF est en restructuration depuis 15/20 ans”….et curieusement, cela faitlargement plus de 15/20 ans que les Français n’ont plus rien payé pour AIR FRANCE:
serait-ce que les restructurations successives-ou la restructuration permanente si vous préférez- portent leur fruit? Dont l’un des plus important serait ” d’arriver en temps normal à se passer de toute aide des Français”?
HERVE a commenté :
2 août 2020 - 16 h 47 min
Si AF avait fait une retructuration efficace, elle ne serait pas comme actuellement à quémander l’argent de l’état, et donc des contribuables.
Il faut noter aussi que la plupart des bénéices provenaient de KLM.
super... a commenté :
2 août 2020 - 18 h 48 min
Comme Iberia, comme Lufthansa, comme Delta, United et American qui toutes ( entre autres…) “quémandent “l’argent de leurs Etats faute de gestion efficace, sans doute!
Claude a commenté :
2 août 2020 - 10 h 04 min
Demandez a Mr Spinetta il est au courant de ce genre de situation n’etait-il pas le pdg d’air inter,qui a l’époque a repris air france qui devint air france europe pour devenir air france sa.
Air Inter c’etait du sur ça fonctionnait a fond,bref c’etait une compagnie sur laquelle on pouvait compter.Il y a avait aussi des personnes capables d’affronter les situations immediatement.aujourd’hui c’est la couverture et du bla bla.
sauf que.... a commenté :
2 août 2020 - 10 h 46 min
IT c’était du sûr, ça fonctionnait à fond…
oui, c’est vrai…mais arrivé fin des années ’80, IT- dont l’image auprès du grand public et des hommes d’affaire n’était pas si glorieuse que ça question service : reportez vous aux nombreux articles de presse et commentaires de l’époque: on oublie avec le temps!- IT donc, était dans une impasse commerciale et stratégique qui lui bouchait totalement l’horizon: les dirigeants de Air Inter le savaient parfaitement!
Greg6 a commenté :
1 août 2020 - 20 h 08 min
@Anna Stazzi
AF avait un plan, qui n’a pu être mis en application :
1) développer hop, en lui transférant des a319 pour élargir et diversifier sa gamme. Et ainsi pouvoir lutter plus efficacement qu’avec uniquement des petits modules.
Un modèle proche de Volotea.
2) développer transavia, avec des modules b737ng de 189 places, sur un modèle proche de Easyjet ou Ryanair.
Le souci c’est qu’AF n’a pu mettre en œuvre aucune de ces solutions :
-Les syndicats ont bloqué hop avec une limitation de ses avions a 110 places.
-Et ils ont bloqué transavia en limitant le nombre d’appareils qu’elle pouvait opérer.
Du coup, AF s’est retrouvé pieds et poings liés. Sans aucune solution pour contrer les low-cost efficacement.
Certes, on peut se dire que la direction a manqué de subtilité. De capacité de négociation, d’explication, de fermeté etc…
Mais quelle courte vue des syndicats !
Quelle courte vue DES syndicats? a commenté :
1 août 2020 - 21 h 49 min
NON, Greg, pas DES syndicats, mais D’UN syndicat: telle est la réalité!
ah bon? a commenté :
2 août 2020 - 10 h 47 min
mais lequel ça peut bien être? bizarre, bizarre…je cherche, je cherche…
Anna stazzi a commenté :
2 août 2020 - 10 h 52 min
Ministres, direction, syndicats, chacun tire à lui la couverture, à tort plus qu’à raison.
La conséquence est logique mais anormale en matière de gestion d’entreprise. Ça ralentit la décision et pénalise le développement.
Vrai que la gestion du service domestique est totalement farfelue.. mais validée par la direction et les ministres successifs.
@ curieusement: ds les entreprises gérées selon les normes en vigueur, l’état n’intervient jamais, et certainement pas au premier coup de vent
Chez AF, c’est constant. On voit le résultat.
Ne pas soutenir AF financièrement, ne signifie pas que la gestion en est saine comme elle devrait l’être dans une entreprise dite privée.
Exact a commenté :
4 août 2020 - 9 h 40 min
C’est très exact c’est le super pouvoirs du SNPL et qui a tout saboté pour ne penser qu’à eux comme d’habitude
Laurent a commenté :
1 août 2020 - 21 h 07 min
Là où Iberia créait Iberia Express, Lufthansa créait Eurowings, Air France devait se dépatouiller avec HOP et ses coûts exorbitants tout en voyant ses pilotes refuser toute intégration de ceux de HOP… HOP n’avait aucun avenir autre que l’alimentation du hub de CDG voire de Lyon. Ce qui se passe n’est qu’une rationalisation obligée au sein de AF KLM.
l'avenir du hub de LYS? a commenté :
2 août 2020 - 8 h 46 min
Si AF ne recrée pas rapidement , avec HOP, tout un faisceau de lignes européennes au départ de LYS ,voire, à plus long terme, profitant de ce mini-hub, le début d’un rayonnement plus large ( Afrique, Moyen-Orient entre autre), on ne pariera pas sur la longévité long terme de ce “hub” de Lyon
Car” hub” est une abréviation de l’anglais ” hub and spoke” ( Moyeu et rayon) qui illustre bien le stratégie et donc l’intérêt qui sous-tend la création d’une plateforme de correspondances: à Lyon, à ce jour, il manque juste les rayons…une broutille, quoi!
CHRIS a commenté :
2 août 2020 - 3 h 37 min
Une douzaine de villes Françaises reliées à Lyon (dont certaines sont déjà reliées entre elles par Volotea, Easyjet, sans obligation de passer par Lyon), quatre lignes Européennes… peut-on encore parler du “hub” de Lyon Saint-Exupéry ?
Le projet d’Air France (que je ne juge ni dans un sens ni dans l’autre, n’étant pas expert ès aéronautique) n’est-il pas, après quelques saisons pas vraiment concluantes, de supprimer ce rendez-vous régional ?
Air France aura-t-elle les moyens (avions, personnel, finances…) d’organiser à Saint-Exupéry , comme à CDG, mais en bien plus petit, des correspondances quotidiennes avec suffisamment de villes en France et en Europe ?
Cénel a commenté :
2 août 2020 - 20 h 08 min
Beaucoup de blablabla, de cse en cse..
Moi je m’inquiète plus pour les collègues qui vont être à la rue !!!
maillekeukeul a commenté :
3 août 2020 - 10 h 25 min
Tes collègues ne vont pas être à la rue, si les syndicats se débrouillent bien, il va y a voir un PSE avec des indemnisations, des formations et ils vont être indemnisés par l’assurance chômage pendant au moins 2 ans. De toutes façons, vu la situation du transport aérien, il n’y a pas beaucoup de choix possible concernant les compagnies…
Dites -vous surtout que les gens issus de l’aérien sont quand même recherchés dans pas mal de domaines grâce à la rigueur qu’ils sont sensés avoir dans l’application des procédures.