La compagnie aérienne Air France étudierait la possibilité de supprimer environ 20% de ses effectifs pour accompagner la réduction similaire de capacité du groupe prévue d’ici deux ans, suite à la pandémie de Covid-19. Une restructuration qui se fera « sans souffrance sociale » via des départs volontaires, promet le gouvernement, tandis que les syndicats redoutent déjà des licenciements secs.
D’abord révélé le 17 juin 2020 par l’agence Bloomberg puis confirmé par d’autres sources, l’impact sur l’emploi du plan Vesta de restructuration ne sera officialisé que lors de sa présentation fin juin ou début juillet ; mais il pourrait toucher jusqu’à 8500 employés d’Air France et environ 1200 chez sa filiale régionale HOP – toutes catégories confondues. Le scénario du pire entrainerait en particulier selon La Tribune chez la seule compagnie nationale française le départ d’environ 6000 employés au sol, 2000 hôtesses de l’air et stewards et 421 pilotes ; aucune répartition des suppressions de postes n’est précisée chez HOP. En février dernier, avant la crise sanitaire donc, Air France annonçait vouloir supprimer sans licenciements quelque 1510 postes au sol d’ici 2022 – un nombre qui devrait donc être quadruplé.
Fin mai, le CEO d’Air France-KLM Benjamin Smith annonçait que la réduction du réseau intérieur français sera de l’ordre de 40% (avec plan de départs volontaires à l’appui), la réduction structurelle de la capacité du groupe devant atteindre au moins 20% à la fin 2021 par rapport au niveau d’avant la crise. Interrogé mercredi sur LCI, le Secrétaire d’Etat aux transports Jean-Baptiste Djebarri a assuré que le plan de transformation d’Air France « se fera sans souffrances sociales » et « de façon concertée et transparente ». C’est un « engagement » de l’Etat actionnaire, a-t-il ajouté, évoquant « possibilités de mobilités ou des plans de départs volontaires, quand c’est possible ».
Air France avait obtenu fin avril une aide de 7 milliards d’euros de la part de l’Etat français, via un prêt de 4 milliards octroyé par six banques garanti par l’État français à hauteur de 90% (PGE) et un prêt direct de 3 milliards de l’État français (qui ont « permis de sauver des dizaines de milliers d’emplois » selon Jean-Baptiste Djebarri). Ben Smith expliquait alors que le gouvernement « n’a pas fait de demande spécifique mais a clairement souligné que cet effort financier est fait avant tout pour soutenir les salariés d’Air France ». Et il précisait les deux axes d’accélération des réformes engagées : la rationalisation du réseau domestique « qui a encore généré 200 millions d’euros de pertes l’an dernier », et la restructuration des fonctions support non opérationnelles. Quelques jours plus tard, le groupe Air France-KLM annonçait une perte nette de 1,8 milliard d’euros au premier trimestre.
La compagnie française de l’alliance SkyTeam rejoindrait ainsi les vagues de suppressions de postes déjà annoncées chez British Airways (12.000) ou chez le groupe Lufthansa (22.000) entre autres, même si chez ses deux rivales les licenciements sont plus clairement mentionnés. Certains syndicats français redoutent cependant que les suppressions de postes ne soient pas suffisantes et finissent par des licenciements secs. Une intersyndicale réclame d’ailleurs sa participation aux négociations sur l’avenir du réseau domestique et de HOP, jusque là menée uniquement avec les représentants des pilotes.
Anna stazzi a commenté :
18 juin 2020 - 8 h 22 min
17000 départs sur deux ans.
C’est le chiffre qu’il faudra prendre en compte.
10000 licenciements sans « souffrance sociale » c’est du sirop pour garder le calme.
Le covid est arrivé opportunément pour rappeler qu’une entreprise privée doit gagner de l’argent et non dépendre de la collectivité.
Quoiqu’en pensent les syndicats.
L’état bienfaiteur généreux n’a plus cours.
mauvaise lecture...volontaire? a commenté :
18 juin 2020 - 9 h 40 min
Où avez vous lu qu’il s’agit de 10.000 licenciements?
Ne serait-ce pas plutôt uniquement votre souhait intime le plus sincère?
Il s’agit de suppressions de postes, obtenus en grande partie par l’attrition naturelle des effectifs ( la pyramide des âges au sein d’Air France est positive de ce point de vue…) et de dparts volontaires, tout cet effectif n’étant pas remplacé…
Il se peut qu’in fine il y ait un peu de licenciements secs, mais ce ne seront surement pas 10.000 personnes qui seront concernées par ça!
On peut ne pas être d’accord avec ce type de fonctionnement social et préférer un fonctionnement ” à la tâche” qui a l’avantage d’être beaucoup plus rapide dans sa mise en oeuvre, mais il faut bien dire que le niveau de souffrances sociales grimpe alors à la hauteur de cette rapidité!
Gaignon a commenté :
18 juin 2020 - 10 h 22 min
Personne n a dit qu il y aurait 10000 licenciements secs dernier PDV il y a un an 275 départs là on va reprendre les mêmes en partie ce n est pas parce qu on est proche de la retraite qu il faut tout accepter….
Les pnc et pnt ont le droit à une rcc avec chèque sympa le sol ce sera pdv….creation d entreprise mobilité attendu le contexte pas sûr que les gens y trouvent leur compte!!!quant aux futurs retraités il ne faut pas oublier le spectre des 10 pour cent agir arcco le personnel au sol n a pas le salaire d un pilote
Ricou a commenté :
18 juin 2020 - 8 h 27 min
Ça va faire mal pour le groupe AF.
Ce coup ci... a commenté :
18 juin 2020 - 8 h 49 min
Comme je le disais hier sur l’article consacré à l’absence de AF à Orly cet été: ce coup ci, ça y est: on rentre dans le dur…et ,bien que n’étant pas dans la case pensée-secrète de B Smith je ne peux les connaitre avec certitude, je pense que la baisse certaine de la demande cet été sur les lignes intérieures ne justifie pas A ELLE SEULE la totale absence de Air France de cette ^plateforme en juillet et en aout: je crois que l’une des raisons majeures de cet absence est la volonté délibéré de ne pas y être quand c’est en grande partie depuis cette plateforme que les changements majeurs au sein de AF vont être opérés, avec leurs lots de désagréments sociaux…propices à toutes les agitations/manifestations/interruptions de service…etc… une forme de gestion prudentielle pat anticipation.
Si c’est le cas: il y aurait donc beaucoup de “préméditation” chez ce PDG….et si, effectivement en pratique aucun mouvement social majeur n’a lieu sur les pistes et taramas d’Orly, alors cette préméditation aura été payante…mais seul l’avenir nous le dira!
PIERRE a commenté :
18 juin 2020 - 13 h 40 min
N’importe quoi.
Il est assez logique de concentrer tout les vols au même endroit, de remplir 6 A321 dans la journée pour la destination x, plutôt que de faire 4 vols ici en A319 et 3 vols dans l’autre aéroport, avec un personnel au sol payés 8h pour traiter un seul vol dans l’après midi…
LIbre à vous... a commenté :
18 juin 2020 - 14 h 59 min
Libre à vous de ne vouloir regarder que la patte de velours…
comet4 a commenté :
18 juin 2020 - 18 h 05 min
N’importe quoi …eh bien non ce n’est pas si logique quand on a du personnel à Orly qui est présent pour les vols Corse et OSP , d’autant plus que la clientèle des vols interieurs préfère majoitairement Orly .
Cela donne l’impression que la direction d’Air France profite de la circonstance pour mettre en route un projet qu’elle a dans ses cartons depuis longtemps mais qui était bien trop sensible pour etre présenté au grand jour :
Transavia compagnie low cost interieure .
EPL 1986 a commenté :
18 juin 2020 - 8 h 52 min
Décidement, Ben Smith va réussir ce que personne d’autre avant lui n’avait tenté…dégraisser le mammouth.
Galère, galère... a commenté :
18 juin 2020 - 9 h 49 min
Ça va pas améliorer le ” prix du marché ont”! qui va encore glisser à la baisse!
Alors, toujours fan de cette théorie?
EPL 1986 a commenté :
18 juin 2020 - 10 h 12 min
Evidemment, pendant que les pax iront en camping en Auvergne ou sur la Côte d’Opale, il faudra toujours des postiers pour ramener leur nouveau Apple ou leurs Nike de Chine.
Nous sommes plutôt à l’aise de ce côté là.
Bencello a commenté :
18 juin 2020 - 8 h 56 min
La nouvelle est difficile à entendre, mais ne constitue pas -malheureusement- une surprise.
On voyait mal AF éviter une réduction de taille au vu des mauvaises perspectives de marché pour le 5 années à venir.
Ce qui interroge au-delà des chiffres, c’est le calendrier.
Au regard de la brutalité et de l’ampleur de la crise actuelle, le délai de 2 ans semble relativement lent. L’urgence est réelle, et la rapidité d’exécution de ce plan est importante, tout autant que son ampleur.
En espérant qu’au sortir de cette crise, AF, (et donc le groupe AF-KLM) sorte renforcé, et mieux armé pour lutter durablement avec leurs très nombreux concurrents.
Bio a commenté :
18 juin 2020 - 9 h 42 min
C’était prévu sur 5 ans initialement
Je ne crois pas... a commenté :
18 juin 2020 - 10 h 00 min
La reprise de l’activité au niveau antérieur au covid est peut être elle prévue sur 5 ans…mais la ré-organisation , d’après mes sources, ira elle beaucoup plus vite:
Question réseau intérieur ( et européen) la chose doit être achevée pour la fin 2021…ainsi que pour l’aspect fonctionnement en escales” ( françaises+ européennes + reste du monde)
et question social, tous les départs, volontaires ou non, doivent être effectifs pour fin 2022.
Bio a commenté :
18 juin 2020 - 10 h 22 min
Je ne parlais pas de la reprise mais bien du plan de restructuration d’ AF qui était initialement prévu sur 5 ans avant le COVID et que se fera en 2 ans.
HERVE a commenté :
18 juin 2020 - 13 h 43 min
2 ans reste long au vu de l’ampleur de la crise
Poudrière a commenté :
18 juin 2020 - 9 h 50 min
Le chiffre de 10000 départs volontaires ne sera jamais atteint.Seuls partiront ceux proches de la retraite.Les autres ne voudront pas sauter du navire en pleine tempête.Les crédits,les charges fixes les rappelleront à l’ordre.D’autant plus que coté emploi c’est plus que sec en ce moment.
Je suis curieux de voir comment tout ça va se décanter car le gouvernement marche sur un terrain miné jusqu’en 2022.
poseidon a commenté :
18 juin 2020 - 10 h 13 min
tout à fait les PDV effectivement seront pas suffisants;
ce qui partiront sont ceux qui sont pas loin de la retaite.
ou à 3ans maxi: indemnisation maxi chomage 3 ans aprés 55 ans.
les promesses du gvt de suppression de postes sans licenciement c’est jusqu’à la présidentielle 2022.
je pense qu’il y aura surement une autre voie que le licenciement sec. aprés 2022
la baisse de salaire.
et ou le travailler plus pour gagner pareil.
10% de baisse de salaire équivaut avec les charges sociales à 18% de baisse de masse salariale.
c’est plus ou moins 10 000 emplois.sur 50 000.
les syndicats progressites.. pro macron peuvent signer ce genre d’accord.sur une durée de 5 ans.
à suivre.
savoir réguler... a commenté :
18 juin 2020 - 10 h 21 min
Il y a de la régulation dans les départs volontaires: plus vous êtes loin de la retraite, plus la prime de départ est importante pour rendre la choses incitative…et inversement, plus vous en êtes proche, plus cette prime baisse, au point qu’elle peut aussi ( je ne sais pas si AF mettra cet aspect eupraxique) n’exister QUE pour des candidats au départ à plus ace deux ou trois ans de la retraite…
La chose de base est que la prime donnée une personne doit toujours être d’un coût pour l’entreprise inférieur à ce que l’entreprise aurait dépensé en salaires+charges avec cette personne si elle avait continué à travailler…
Il se peut donc que les personnes proches de l’âge de la retraite n’ait PAS accès à ce plante départ volontaire…Elles partiront à leur âge normal de départ…mais seront comptabilisées dans les 10.000 suppressions de poste ( qui donc ne sont ni TOUS des licenciements, ni TOUS des départs volontaires)
Bio a commenté :
18 juin 2020 - 9 h 52 min
Sans être dans la tête de BS, on peut imaginer ce qui se prépare.
C’est relativement simple:
– suppression de Hop!
– réduction voire suppression du secteur cours/moyens courrier chez AF
– reprise de tout ça par TO
Le changement apporté par le COVID ? ça se fera en 2 ans au lieu de 5 mais c’était déjà prévu avant le covid. La crise ne fait qu’accélérer le processus.
question flotte: à terme ils vont drastiquement réduire la famille 320 (pour ne pas dire la supprimer), privilégier le 737 chez TO et remplacer le reste par des A220.
Acheter des A220, c’est bien, ça aide Airbus. Mais ça ne fait pas d’emploi en France (ni en Europe), les deux chaines d’assemblage étant au Canada et aux US.
Il faudra donc expliquer à Le Maire qu’il se fait enfler de 8 milliards.
On peut m’opposer que les compagnies américaines achètent de l’Airbus. Oui c’est vrai mais je doute qu’elles le fassent en période de crise. Je doute que Trump laisse Delta ou United passer une commande d’Airbus dans les mois qui viennent. Ne soyons pas naïf.
Chris a commenté :
18 juin 2020 - 11 h 36 min
Même si on ne peut pas appeler ça une commande, Delta Airlines à quand même accepter de reprendre à son compte de 10 A350 de LATAM alors qu’elle aurait très bien pu les annuler “sans fracas” du fait de l’importance de son volume d’achat chez Airbus
lOUIS a commenté :
18 juin 2020 - 13 h 50 min
-AF aura toujours besoin de module de petite taille (E190, E170) pour alimenter le HUB
-Fin du secteur moyen courrier intérieur par AF. Le réseau européens restera chez AF.
NOM a commenté :
18 juin 2020 - 15 h 55 min
L’A220-100 peut très bien remplacer les Ejet. il est donné à 108 places en version mixte avec des vrais sièges business ( donc parfait pour alimenter un hub ).
Jean-Gilbert a commenté :
18 juin 2020 - 10 h 55 min
Le gouvernement Hollandais et les familles les plus riches d’hollande doivent faire la gueule de la connerie de leur Ministre de l’économie. Dans Deux ans ils se retrouveront à 5% du capital D’AFKL. Tout sera dilué et la France se retrouvera à presque 40% apres la fameuse augmentation.
BS Veux ouvrir des Nantes-MOntreal; MPL-Dakar; Marseille-Dubaï,
CHRIS a commenté :
18 juin 2020 - 11 h 40 min
Même s’il a planté Air Canada avec les 737 MAX, on peut peut-être dire que c’est quand même un fin stratège. Souhaitons que sa vision soit favorable à la compagnie privée qui porte le pavillon national #AirFrance #FranceInTheAir
Patrick a commenté :
18 juin 2020 - 11 h 43 min
Air France, désormais une compagnie parisienne?
Puna a commenté :
18 juin 2020 - 12 h 40 min
AF Parisienne ? sa base principale a toujours été Paris avec un réseau intercontinental, européen et … en métropole qui sera moins important.
PIERRE a commenté :
18 juin 2020 - 13 h 52 min
elle l’a toujours été
Son mépris de province ne date pas d’aujourd’hui
Anna stazzi a commenté :
18 juin 2020 - 11 h 55 min
Les cris d’orfraie ne changeront rien à la réalité, ni à la contrainte économique et financière que subissent déjà AF et ses consoeurs.
Faute de décision radicale AF s’incrustera à la traîne des autres, et vivra dans la contemplation de son déjà lointain, passé doré.
Les syndicats le savent mais la carte populiste paie mieux que la réalité.
Alors on rêve..
Puna a commenté :
18 juin 2020 - 12 h 36 min
Une réduction de 8 000 à 10 000 personnes non contraints? Cela ne va pas être facile…
Les PNT, PNC et PS ne seront pas traités de la même façon.
Les pilotes vont être traiter en dehors du PDV. Ils sont nombreux à approcher l’âge de la retraite. Leurs syndicats savent négocier … Pour les plus jeunes, la demande dans le monde s’est effondrée; quand la reprise sera là, encore faut il avoir envie de s’expatrier (et dans quel pays).
Les négociations avec Transavia pourraient faire sauter le verrou du nombre d’avions car il faudra bien conserver les créneaux d’Orly . Avec quels avions? Des A319 ( en trop chez AF) , alors aïe pour la structure low en B737…
Pour les personnels au sol, ce sera la 7 ème. TOUT PDV est validé par l’Etat. Ceux qui sont très proche de la retraite n’y ont jamais droit (pourquoi leur donner une prime de départ non fiscalisée de 24 mois alors quE la prime de départ en retraite le sera quelques mois après… même si certains voudraient poursuivre après l’âge légal). Il y a ceux qui n’ont pas leur annuités, alors ils devront bâtit un projet (+ ou – bidon) et basculeront à pôle emploi avec un indemnité calculée sur leur nombre d’années de présence ( mais c’est 3 ans maxi de pôle emploi); ils auront 85% de leur salaire (+ la prime de départ non fiscalisée). Ceux qui sont à plus de 3 ans de la retraite, ils auront leur prime de départ en fonction de leur ancienneté plus une aide pour créer leur projet professionnel (dont formation).
En ces temps, pas simple de créer une boîte ou se lancer dans une nouvelle activité.
Le dernier PDV a eu du mal à trouver 275 volontaires dans le personnel au sol des escales. Il,va falloir en trouver d’autres , … Fermeture d’escales = mobilité, certains ne voudront pas bouger pour raisons familiales ou personnelles , ça sera un accord négocié.
Départs non contraints pour les non volontaires = mise au placard pour certains. Dur à vivre . Faudra être fort dans la tête…
Pour le cas de personnels navigants commerciaux, les syndicats négocient les conditions. L’âge critique est 55 ans .
Certains vont se voir proposer Transavia (aux conditions Transavia…)
Bon courage à tous . Dur à vivre tout ça
LOUIS a commenté :
18 juin 2020 - 13 h 57 min
Pas une suprise.
Ce qui est étonnant c’est la lenteur de ce plan, et le fait ne pas vouloir de licenciement: ça va être dur dur de trouver des candidats pour un PDV…
La concurrence agit plus vite et repartira plus forte dès septembre…
LUCIDITE a commenté :
18 juin 2020 - 17 h 31 min
Effectivement, les autres compagnies, aussi bien les low-cost que les majors, ont déjà pris les devant en assumant de licencier. Elles ont ainsi une belle et longueur d’avance par rapport à AF, car il est absolument évident que les départs en retraite et les PDV ne suffiront pas à absorber le sureffectif. Il faudra que BS aille bien plus loin s’il veut redresser son entreprise. Quand on sait qu’un OPL LC confirmé est payé autour de 10 000 euros nets mensuels pour ne pas voler, ou bien juste assez pour maintenir sa QT, il est temps qu’AF arrête sa gabegie aux frais du contribuable (via les 7 milliards de crédit qui ne seront évidemment pas remboursés).
Aline a commenté :
18 juin 2020 - 18 h 27 min
Le fait que Pierre Paul Jacques touche 5k 10k ou 20k n’est pas le problème, faut arrêter de jalouser, ou fallait bosser pour y prétendre.
La problématique est tout autre, savoir comment AF fera pour sortir de cette crise, quand on connaît les mesures drastiques qu’ont prises la concurrence qui est confrontée à la même situation?? Comment ne voulez vous pas qu’on pense que c’est une compagnie étatisée quand elle s’immisce au moindre soubresaut…
Puna a commenté :
19 juin 2020 - 1 h 53 min
Écrire que “BS aille plus loin s’il veut redresser son entreprise” démontre un manque de connaissance et de lucidité du rédacteur de ce post. En effet, BS n’a pas tout pouvoir (et heureusement) sur AF car il est Directeur Général (CEO) d’AF-KLM (et non Directeur Général d’Air France et donc il n’a pas tout pouvoir et rend compte à l’Assemblée Générale des actionnaires. De plus, écrire “redresser son entreprise” est choquant, il y eut mieux fallu écrire “redresser le groupe qu’il dirige”; certes il possède des actions AF-KLM mais bien heureusement pas la totalité donc ce n’est pas SON entreprise ! Enfin, croire qu’un seul homme peut redresser AF est méconnaître le monde de l’entreprenariat; c’est en effet avec tous les salariés que la compagnie AF pourra se redresser (avec le soutien des actionnaires).
Wind Surf a commenté :
19 juin 2020 - 22 h 52 min
@ LUCIDITE
« les low-cost et les majors, ont déjà pris les devant »
A ce jour, les low cost ont fait beaucoup d’annonce, de com’, voire du chantage (FR). Il ne semble pas qu’elles soient déjà passées à l’acte mais cela ne tardera sans doute pas.
Je suis plus réservé sur les majors.
BA commence ses négociations et cela s’avère coton, d’autant qu’ils ont un différent avec le gouvernment.
LH fait des annonces claires mais encore rien de concret. En effet, l’actionnariat de LH n’est pas encore au diapason, l’un des plus importants actionnaires ne semble pas encore tout à fait clair.
Finalement, BS ne semble pas particulièrement en retard. De toute façon, cela n’a aucune importance. Le drame actuel n’est pas un 100 mètres mais un marathon de 42 km.
Comme vous l’écrivez, les départs en retraite et les PDV ne suffiront en aucun cas. La suite sera plus costaud. Bon courage à BS.
Greta a commenté :
18 juin 2020 - 17 h 59 min
L’état est actionnaire de Renault, ils ont reçu des aides gouvernementales, ils doivent licencier mais l’état ne les enjoint pas de ne pas licencier ??
JazzyBach a commenté :
18 juin 2020 - 19 h 44 min
Les pilotes français des compagnies Low-Cost qui vont perdre leur emploi doivent contribuer néanmoins au “prêt-don” de 7 milliards pour AF . Croyez-moi ils en ont rien à faire de cette légende de compagnie nationale avec leur St-Exupery et tout le tralala. British Airways et Lufthanza ont réagi sans état d’âme car leurs contribuables refusent de se faire plumer comme les français.
Moi, contribuable local aussi a commenté :
19 juin 2020 - 10 h 33 min
Moi, contribuable local aussi qui ,grâce à mes impôts locaux subventionne indirectement des compagnies low cost étrangères qui méprisent les règles,leurs employés et se gavent de grands mots de comm.; moi qui n’utilise pas ces compagnies et ne veux pas les utiliser; croyez moi: le sort des ont de ces compagnies, qu’ils soient français ou n’importe quoi d’autre, m’indiffère totalement…et je n’ai rien à faire de cette LEGENDE à bas prix de compagnie ouvrant de nouveaux horizons aux hommes d’ Europe et se pose en pseudo défenseur des petits!
Et quitte à devoir subventionner quelqu’un avec une part de ma contribution financière à la marche du pays, je préfère que ce soit une entreprise française.
Mouillebouhe a commenté :
18 juin 2020 - 23 h 15 min
Les commentaires sur af sont intéressants et affligeants en même temps .le temps est venu pour que la compagnie se restructure oui c’est vrai , mais il ne faut pas oublier toutes les erreurs de management précédentes , a savoir maintenir des lignes déficitaires à la demande du gouvernement,faire des vols présidentielles en concorde par exemple, mettre le réseau air inter mauribond avec un hespoir en hop qui c’esr Sur avait de l’avnir Sur les transversales et les dsp mais pas en moyen courrier
Les low cost ne reprendront pas le réseau intérieure je pende car ils ne fonctionnent que par subventions des des collectivités locales . Par contre de petites compagnies comme chalair,Amélia,Twins jet pourraient tirer leur épingle du jeu pour refaire un petit réseau air inter
Brabançon a commenté :
19 juin 2020 - 23 h 38 min
Selon les informations qui circulent un peu partout, y compris sur AJ et ses commentateurs, il semble bien que le dossier Air France n’en soit qu’au prologue.
Des annonces seront faites prochainement. Toutefois, les réductions d’effectif prévues à partir de juillet seront très difficiles à atteindre.
De toute façon, on lit dans les gazettes sérieuses, que d’autres réductions devraient suivre. Grâce à quels instruments ?
Le covid a fait basculer de nombreuses entreprises dans un univers tout à fait différent, c’est particulièrement vrai pour le transport aérien.
Dans ce nouvel environnement il y a plusieurs priorités. D’une part, rendre les compagnies françaises solidement compétitives face aux compagnies étrangères (les historiques et les low cost), par une nette réduction des coûtsd. D’autre part, faire de l’activité aérienne française, en déclin relatif depuis des années, un outil fort de la ré-industrialisation du pays et de retour à sa souveraineté.
Par ses ruptures et son indépendance le PIAF est certainement l’outil qui réformera, au fond et de façon pérenne, le transport aérien français.
Maurice Chevalier a commenté :
21 juin 2020 - 8 h 53 min
Adieu HOP… la boum!