La société de leasing ALC recommande à Boeing d’abandonner le nom MAX de son monocouloir remotorisé, tandis que la FAA a étendu une directive sur les moteurs GE des 777-300ER. Le désir d’Embraer de construire un nouvel avion turbopropulsé est lié à l’avenir de sa coentreprise avec l’avionneur américain, entre les mains de plusieurs régulateurs dont l’EASA.
Pour le chef d’Air Lease Corporation (ALC) Steven Udvar-Hazy, un seul moyen permettra à Boeing de mettre fin à la crise du 737 MAX aux yeux du grand public – une fois reçue la certification du logiciel anti-décrochage MCAS, impliqué dans deux accidents qui ont fait 346 victimes en cinq mois chez Lion Air puis Ethiopian Airlines : « nous avons demandé à Boeing de se débarrasser de ce nom MAX. Je pense que le mot MAX restera dans les livres d’histoire comme un mauvais nom pour un avion », a-t-il déclaré le 20 janvier 2020 lors d’une conférence à Dublin. « la marque MAX est abîmée et il n’y a aucune raison pour la conserver », a-t-il ajouté.
ALC a reçu depuis décembre 2017 quinze des 150 MAX 8 et MAX 9 commandés, placés entre autres chez les compagnies aériennes Belavia, Travel Service, Sunwing ou Samoa Airways. La société de leasing basée à Los Angeles disposait fin décembre 2019 de 292 avions possédés et 85 gérés, avec dans son carnet de commandes 413 nouveaux Airbus et Boeing.
Une autre famille de Boeing fait face à des problèmes, nettement plus mineurs cependant : lors d’une explosion non contenue sur un moteur GE90 d’un 777-300ER de Thai Airways qui devait relier Bangkok à l’aéroport de Zurich en octobre dernier, des débris avait pénétré le fuselage. La FAA a demandé dans une nouvelle directive la semaine dernière (AD 2020-01-55) aux opérateurs du biréacteur de remplacer en urgence un joint interstage sur seize moteurs affectés, de type GE90-110B1 et GE90-115B
Thai Airways Intl Boeing 777-300 (HS-TKL, built 2012) suffered an uncontained failure of ist left Engine (GE90) whilst taking off runway 01L at Bangkok on flight #TG970 to Zürich. None of the 359 people in board was Hurt. Damage is being assessed. https://t.co/PSCm0vPBlB pic.twitter.com/0DSwKpNmbl
— JACDEC (@JacdecNew) October 21, 2019
Côté avenir, Embraer – futur partenaire de coentreprise de Boeing – étudie depuis deux ans la possibilité de lancer un nouvel avion turbopropulsé, apte à concurrencer notamment les ATR. Selon son CEO John Slattery interrogé par le Wall Street Journal, les compagnies régionales sont demandeurs pour ce type d’avion plus efficient que les jets sur les trajets courts, et « naturellement complémentaires à la famille E2 ». Et l’arrivée d’un Embraer sur ce marché pourrait pousser le concurrent européen, qui a déjà livré plus de mille avions, à lancer également de nouveaux modèles selon le dirigeant. Le marché est également occupé par le De Havilland Q400, et s’apprête également à accueillir le nouvel Ilyushin Il-24 à l’horizon 2023.
Mais ces plans seront abandonnés si la coentreprise n’est pas autorisée par les régulateurs, dont l’EASA qui a reporté au 30 avril sa décision (le Brésil pourrait donner son feu vert à la fin du mois), a déclaré le CEO selon qui Embraer n’a tout simplement pas les moyens financiers de se lancer tout seul dans l’aventure.
Rappelons qu’en octobre dernier, Boeing et Embraer avaient affirmé que leur projet de coentreprise demeurait « soumis à une approbation réglementaire » mais avait déjà fait l’objet d’une « évaluation positive » des autorités américaines. Depuis que le partenariat a été approuvé par les actionnaires d’Embraer en février 2019, les deux sociétés ont mis en œuvre « un processus de planification méthodique » pour créer une coentreprise regroupant les activités commerciales (avions et services) d’Embraer, qui sera rebaptisée Boeing Brasil. Leur portefeuille commun comprendra des avions de 70 à plus de 450 sièges, et inclura des appareils pour le transport de fret. Boeing détiendra 80% de la nouvelle société, Embraer détenant les 20% restants ; la coentreprise dédiée à l’aviation commerciale sera conduite par une équipe dirigeante basée au Brésil, avec à sa tête un président et un directeur général, la nouvelle entité étant directement rattachée au CEO de Boeing.
jeje a commenté :
21 janvier 2020 - 9 h 21 min
ben pourquoi pas , 737 FLOP serait un bon nom !!!
alex a commenté :
21 janvier 2020 - 10 h 23 min
hahaha j’adore
Ramada a commenté :
21 janvier 2020 - 9 h 57 min
737´Shit ?
LG a commenté :
21 janvier 2020 - 10 h 16 min
En le prenant au 2nd degré, on pourrait avoir alors un 737 NEO ?
Drakkar a commenté :
21 janvier 2020 - 10 h 47 min
737X comme expérimental… ça ira bien avec le 777X.
C’est de l’humour ! Honnêtement je ne suis pas sûr que les autres avions (américains, européens, russes …) soient beaucoup plus sûr. Boeing a juste poussé le bouchon un peu trop loin par excès de confiance. A la fin le 737max pourrait bien être l’avion le plus sûr de son époque : Jamais un avion n’aura été aussi contrôlé.
Et puis ça fait un piqûre de rappel pour Airbus… toujours bien venu.
MERMOZ a commenté :
21 janvier 2020 - 12 h 27 min
DRAKKAR
Trop tard car c est avant qu il devait être contrôlé et le 737 MAX est définitivement un avion non sûr avec 2 accidents en 5 mois…Mis à part le Comet c est du jamais vu….Donc re certifié ou pas c est mort….
petrus a commenté :
21 janvier 2020 - 13 h 45 min
Un même commentaire de votre part il y a quelques mois. Dommage qu’entre-temps, la situation n’a cessé de se “compliquer” de jour en jour pour Boeing. Il faut être vraiment naïf pour croire à un retour serein de cet avion, même si le constructeur veut nous assurer que la situation est pleinement sous contrôle. Le Max revolera peut-être un jour, mais quoi q’il arrive, le mal est fait auprès du personnel des compagnies et surtout des usagers.
MERMOZ a commenté :
21 janvier 2020 - 15 h 10 min
DRAKKAR
Vous êtes peut être un peu optimiste comme beaucoup de Boeing fans car un dossier secret sur un accident de 737 de TA en 2009 refait surface via le NYT et ça pu encore plus pour Boeing car l accident présente d étrange similitudes avec le 2 crashs du MAX..Ouille ça pique !!….Il semble que Boeing soit dans un merdier intersidéral et l action à 324 dollars va encore dévisser un peu plus et Boeing doit lever 20 milliards de crédits sur les marchés pour sa trésorerie en train de fondre comme neige au soleil….
Hmmmmm cette déconfiture des de Boeing si arrogant et des Ricains Trump en tête n est qu un juste retour des choses…J suis seulement navré pour les sous traitants Français ou étranger….
https://www.numerama.com/business/600614-crise-du-737-max-deja-en-2009-le-crash-dun-737-aurait-du-susciter-linquietude.html
Le toulousain a commenté :
21 janvier 2020 - 19 h 41 min
Hum
Toujours cette histoire de sonde d incidence avec un logiciel qui ne compare pas entre 2 et prend un decision quand meme
En gros ca marchait bien avant donc pourquoi ne pas continuer alors qu ils auraient pu re ecrire pour le max le logiciel
Max1 a commenté :
21 janvier 2020 - 21 h 37 min
– l informations au quotidien concernant le 37 ! Un peu de recul , et raisons )
ne pas ( sauter sur tout ce qui bouge )
– le 37 800 en 2009 en approche était composé d un équipage en contrôle. L instructeur occupant le siège central.
– lors d une approche et interception d un axe ILS en automatique . Il y eu une mésentente et erreur de manipulation liées aux AT ( auto manettes ) ce qui a conduit le 37 à une suite d oscillation ( stall inévitable ) environ 1 à 2 minutes du touché.
– aucunes comparaisons avec l actualités du MAX.
– rien de plus.
Christian Laborde a commenté :
22 janvier 2020 - 11 h 33 min
C’est faux. L’auto manette ne prenant (encore une fois) ses informations que d’un seul altimètre et celui-ci étant en panne, elle a mis les moteurs au ralenti puisque, pour elle, l’avion était posé. Voir le déroulement sur Mayday. Évidemment, on a fait retomber la responsabilité sur les pilotes pas sur Boeing.
Christian Laborde a commenté :
22 janvier 2020 - 11 h 28 min
Il n’y a pas de dossier secret sur l’accident de 737 de TA en 2009. On trouve cet accident sur la chaîne Mayday et je l’avais cité dans un précédent commentaire. Encore une fois, un laxisme dans le développement et la certification avait provoqué une catastrophe.
PIERRE a commenté :
21 janvier 2020 - 16 h 40 min
C est vraiment prendre les gens pour des imbeciles que de penser ainsi.350 personnes sont mortes et personne ne se laissera abuser par des manoeuves aussi stupides que meprisantes. De ttes facons tous les passagers connaitront le nouveau nom. C est une ficelle de gamin
Alan Each a commenté :
22 janvier 2020 - 10 h 00 min
B 737 END
alex95 a commenté :
21 janvier 2020 - 11 h 44 min
Quel que soit le nouveau nom, tout le monde saura que c’est du MAX …
Quand ca volera (si ca vole un jour), qui voudra voler dessus ?
je reste donc dubitatif quant au changement de nom car nouveau nom = pour cacher les MAX ? très mauvaise idée,
Inukshuk a commenté :
21 janvier 2020 - 12 h 01 min
Abandonner le nom de Max ne sert qu’à tromper le consommateur, comme le demande ouvertement ALC.
On vous fait monter dans un avion qui restera dangereux quoi qu’on fasse, mais on vous le cache.
C’est d’ailleurs ce qu’a déja fait Ryanair, adepte de la tromperie, en rebaptisant les siens 737-8200.
Max1 a commenté :
22 janvier 2020 - 0 h 48 min
– 8200. Réf identité de la version full densité.
Filoustyle a commenté :
22 janvier 2020 - 10 h 05 min
Vous avez oublié le KC46 le ravitailleur basé lui aussi sur avion qui en fini pas de vieillir qu’est le 767 problème de finition de qualité absente et piètre performance USAF mange son chapeau ??
Bencello a commenté :
21 janvier 2020 - 12 h 23 min
Le projet avec Embraer va-t-il continuer longtemps?
Boeing peut-il se permettre d’avancer sur le MAX, le 777X, un hypothétique NMA et un nouveau Turboprop Embraer?
C’est peu probable. Le coût du cas MAX (on parle de 20 milliards ) va conduire à faire des choix dans ces projets, au regard des volumes et des retour sur investissement attendus.
D’ores et déjà les E195-E2, appelés à élargir la gamme Boeing par le bas, auraient besoin d’une remise à niveau technique face au A220 entièrement nouveau.
Certains choix sont déjàbfaits! a commenté :
21 janvier 2020 - 16 h 16 min
Le NMA par exemple: il est repoussé aux calendes grecques…c’est à dire probablement à jamais…et si quand bien même Boeing veut malgré tout en faire quelque chose, il lui faudra reprendre à zéro toutes les études et les hypothèses jusqu’ici avancées pour le développement de cet appareil car entre temps les choses vont avancer sur les plans techniques, commerciaux, concurrentiels et si ” go ahead” il y a en 202???? pour un appareil conçu en 2016/17/18, l’avion sera dépassé dans les faits avant même d’être sorti des bureaux d’études! mais reprendre toutes les études sera chronophage et couteux! Le NMA va passer à la trappe.
Skol a commenté :
21 janvier 2020 - 13 h 22 min
Dire qu’un 757neo aurait satisfait un grand nombre de compagnies sans prendre de risque excessif…
Hâte qu embrayer se remette a faire du turbopropulseur, le bandeirante et le Brasilia sont des avions magnifiques
Filoustyle a commenté :
21 janvier 2020 - 17 h 54 min
Moi je conseille que Boeing change de nom aussi car c’est pas joli joli ce qui ce passe dans cette boite le nom est sali à jamais et le créateur doit se retourner dans sa tombe.
Ils sont ou les pro Boeing qui cracher a tout va sur Airbus il y a quelques mois en arrière ils sont ou ? hou hou il y a quelqu’un ?
MERMOZ a commenté :
21 janvier 2020 - 22 h 47 min
FILOUSTYLE
Tout à fait d accord avec vous…Je me rappelle le début de l été dernier tout allait être réglé en deux coups de cuillères à pot et nous allions manger notre chapeau.. Les pro Airbus en seraient pour leurs frais car le MAX allait revoler et tout serait oublié …MDR
Total presque 1 an plus tard Boeing est dans un merdier intersidéral :
-20 MILLIARDS c est ce que coute le MAX à Boeing pour l
instant ..
-L image de Boeing ternie pour des années
-Lr cours de bourse passé de 440 dollars à 324 on calcule
facilement les milliards partis en partis en fumée….
-La note de crédit abaissée 2 fois
-La chaine de production arrêtée
-Les procès à venir
-la trésorerie qui fond comme neige au soleil et
l endettement qui grossit
-Le 777X qui accumule les retards
-Le NMA arlésienne
-Le CEO viré les dirigeants discrédités
-CHECKLIST et MAX1 dépressifs….
Allô y a quelqu un ?
Eric a commenté :
21 janvier 2020 - 21 h 31 min
Il y a des commentaires (nombreux) qui me font franchement rigoler et qui témoignent d’une méconnaissance profonde de la nature humaine.
Selon ces commentaires, personne n’acceptera de remonter dans un MAX ou très peu le feront… Bon.
Ryanair, 134 MAX en commande; ce qui fera en fait une petite moitié de sa flotte. Une certitude, le MAX revolera, et Ryanair n’annulera pas sa commande. Donc, selon les dires de certains, si personne ne veut remonter dans cet avion, combien pensent t’ils qu’il vont perdre de clientèle ? (disons en gros un an après sa remise en service?) On se donne rendez vous à ce moment là et on en reparle?
Nom a commenté :
22 janvier 2020 - 10 h 16 min
ryan air c’est 9% de croissance par an.
le max c’est pas que remplacer les vieux 737 c’est aussi augmenter la flotte contrairement aux companies qui ont une croissance de 2 %..
chez ryan air la non livraison des avions
c’est devoir stopper la croissance..
c’est aussi augmenter les couts des billets.
avec un vieu 737 gourmant.
pendant que les concurrents vont récuperer des 320 néo moins gourmants.
on peut raisonablement penser que la croissance de ryan air sera nulle en 2020.
alors que easy jet son principal concurrent passerra de 3
à 7.. 8%..
aprés je suis pas madame irma.
qui vivra verra..
ryan air est en bonne santé ce sera juste un petit trou d’air..
pour d’autres companies privées du max..
çà risque de faire bien plus mal
pas mal de low cost en difficulté n’avaient pas besoin
de ce soucis supplémentaire!
ROUPETTES DE LAPINS a commenté :
22 janvier 2020 - 7 h 51 min
CE n’est pas une histoire de logiciel, mais de modifier en partie l’avion et installer les nouvelles sondes complémentaires. Ou trouver le place, le poids etc….. ne volera pas avant un an….
Eric a commenté :
22 janvier 2020 - 22 h 18 min
Vous n’avez probablement pas tort.
Mais ça ne répond que partiellement à ce que je demandais au prophètes de tout poil.(qui eux, n’ont pas répondu du tout; de la prudence sans doute…) Donc je repose la question: combien Ryanair (avec sa flotte composée au moins d’un tiers de MAX, dans l’hypothèse ou la taille de la flotte augmente) va t’elle perdre parce que des passagers ne voudront pas monter dans un 737 MAX?
poseidon a commenté :
22 janvier 2020 - 10 h 08 min
non cet avion revolera cet été vous verrez…
boeing va devoir effectivement changer le nom.
ryan air a déjà anticipé le changement de nom.
d’autres companies le feront..
sinon c’est perdre des passagers…
ceux qui feront pas l’effort de relier le nouveau nom et l’ancien.
seront passagers de cette enclume sans le savoir..
aprés c’est sur boeing n’a plus le droit à l’erreur..
ya interet que les modifs fonctionnent!
et je pense que ce sera le cas..
car cette fois ci l’avion sera passé au crible..
on a vu le cablage va etre aussi modifié.
la certification est annoncée pour juin.
donc c’est dans 6 mois pas un an..
aprés ya bien avec l’arret de production un énorme retard dans les livraisons!
et on peu penser que les commandes passées en 2020 seront mimimes!
avant de reprendre doucement en 2021 si boeing brade cet avion.
atc.gp a commenté :
22 janvier 2020 - 17 h 28 min
Cet été ? Cela pourrait être juste pour une reprise commerciale . Même si la FAA recertifie en juin ou juillet les compagnies devront repasser par la case simulateurs. C’est un planning à gérer car y a déjà embouteillage pour avoir des sessions sur des simulateurs. On serait plus vers le dernier trimestre.
Dakota a commenté :
22 janvier 2020 - 10 h 26 min
Pour montrer sa bonne volonté et faire amende honorable, Boeing devrait rebaptiser son MAX comme MIN
( minimum). Par ailleurs, il va revoler et la plupart des pax qui ne savent pas dans quel type d’appareil ils vont voyager (vous avez déjà demandé autour de vous, parents ou amis, qui le sait ? je ne parle pas des fanas de l’aéronautique comme nous qui fréquentons les sites spécialisés) ne sauront pas qu’ils/elles vont voyager dans un MAX ou dans un MIN…
Oxyde a commenté :
22 janvier 2020 - 10 h 33 min
Crise du 737 MAX.
La mémoire humaine est fragile… Personne ne se souvient du DC10???
Après 2 Crash en 1974 et 1979 Turkish et American Airline, une interdiction de vol de plusieurs mois, il est re-certifié.
Mais ce concurrent du 747 ne récupèrera jamais son potentiel commercial, les ventes sont anémiques et les prix sur le marché de l’occasion deviennent dérisoires.
L’intérêt est un peu relancé par les commandes de l’USAF pour l’utiliser comme ravitailleur et la transformation des avions inutilisés comme cargos (TNT entre autres), mais la nouvelle catastrophe (United 1989) mets définitivement à mal sa réputation auprès des passagers. Surnommé “Le cercueil volant” par certains journaux, sa réputation est définitivement altérée. A tel point que Mc Donnell décide de le renommer MD 10…
Après une très longue agonie, la société Mc Donnell-Douglas finira rachetés par Boeing pour une bouchée de pain en 1997.
La leçon à tirer de du DC10:
1- Un avion de mauvais réputation ne remonte JAMAIS la pente (Cf DH Comet).
2- Le renomage ne sert à rien, si ce n’est de reconnaitre que la réputation de l’avion est définitivement détruite.
3- L’entêtement à produire un avion à ‘image très négative est suicidaire, Boeing sera racheté dans les 10 ans par un concurrent.
Maintenant que la messe est dite, la seule solution pour Boeing est de gagner du temps en transformant ses commandes en commandes en Embraer 190, pour celles qui peuvent être compatibles , d’étendre en vitesse la gamme Embraer vers le haut, de lancer rapidement l’étude d’un nouvel avion (757??), et de transformer la gamme 737 MAX en cargo.
Le coût total d’une telle politique est faramineux, mais permettra peut-être de sauver l’entreprise, mais certainement pas son indépendance.
Je serais ravi d’avoir des retours sur ma vision des choses.
MERMOZ a commenté :
22 janvier 2020 - 11 h 51 min
OXYDE
100% d accord avec votre analyse de l avenir d un avion fatal…
J ai aussi fait à plusieurs reprises le parallèle entre le MAX et le DH Comet qui certes n avait pas reçu 5000 commandes mais dont la version “sûre” n a jamais rencontré le succès le mal étant fait…
Seule réserve je ne vois pas Boeing “fierté” des USA industrie stratégique du complexe militaro industriel Ricain être absorbé par un concurrent l état US sera toujours là pour sauver le soldat Boeing même son département civil en perdition..
Même laminée Boeing reste la plus grosse société “privée” du monde qui est subventionnée par le contribuable US ..Selon moi à ce titre elle n a rein à craindre …C est aussi une question d orgueil national bien peu mérité à la lueur de l affaire du MAX…
atc.gp a commenté :
22 janvier 2020 - 17 h 15 min
L’échec relatif commercial du Comet4 n’est pas uniquement une conséquence des accidents des versions précédentes. Elle est également le fait de l’entrée en service du 707 puis du DC-8. Et même les versions 4C ne suffiront pas à contrer les américains. Le Nimrod a sauvé l’honneur des Anglais !