La reprise de la compagnie Alitalia est dans l’impasse après des mois de négociations infructueuses avec d’éventuels repreneurs, a reconnu le gouvernement italien.
“Pour le moment, il n’y a pas une solution de marché“, a déclaré cette semaine le ministre du Développement économique, Stefano Patuanelli. “Nous devons comprendre comment créer une solution de marché (un ou plusieurs repreneurs privés) ou comment agir pour trouver une possibilité, compatible avec les moyens financiers” dont dispose actuellement Alitalia “pour trouver une solution différente… Nous sommes en train de réfléchir aux prochains pas que nous pouvons entreprendre. A l’heure actuelle, nous avons pris acte (…) qu’il n’y a plus de consortium qui puisse faire une offre définitive de rachat“, a-t-il ajouté.
Placée sous tutelle depuis 2017 et renflouée avec l’argent du contribuable italien, Alitalia accumule les pertes depuis des années. Après des mois de négociations et l’expiration d’un énième délai fixé par le gouvernement italien, le groupe autoroutier et aéroportuaire Atlantia, contrôlé par la famille Benetton, a indiqué la semaine dernière que les conditions n’étaient pas réunies pour qu’il puisse rejoindre les chemins de fer italiens Ferrovie dello Stato (FS) et la compagnie aérienne américaine Delta au sein d’un consortium qui reprendrait Alitalia.
“Sur Alitalia, le gouvernement navigue à vue. L’exécutif ne sait pas quoi faire, même si une semaine s’est écoulée déjà depuis l’expiration du dernier délai sans qu’une offre n’ait été présentée“, a commenté Il Sole 24 Ore, le principal quotidien économique italien. Il semble disposé à explorer “une autre voie, peut-être une restructuration et la création d’une nouvelle compagnie publique“, a estimé le journal qui se demande comment être “surpris qu’il n’y ait pas d’acheteurs pour une compagnie qui avant perdait 500 millions d’euros par an et maintenant en perd davantage“.
De leur côté, les syndicats ont déjà annoncé une grève pour le 13 décembre pour mettre la pression sur le gouvernement italien et la direction de la compagnie aérienne.
Jeje a commenté :
30 novembre 2019 - 12 h 10 min
Moi,j.ai la solution…….liquidation pour et simple,tout le. Monde dehors , et basta
Mario a commenté :
30 novembre 2019 - 19 h 00 min
11000 emplois directs plus 20000 dans l’induit….facile de dire “liquidation ” quand on est pas concerné mais solution très douloureuse quand on est dedans! La recherche d’une solution n’est principalement pas pour tenir début Alitalia mais pour éviter la misère pour des milliers de familles. Sans oublier le coût pour l’état qui s’ajoutera à celui déjà en cours pour les 12000 travailleurs ayant perdu leur job entre 2008 et aujourd’hui.
Sam a commenté :
1 décembre 2019 - 10 h 09 min
+1 Mario.
Certains devraient un peu réfléchir ( s’ils en ont la capacité) avant de se précipiter sur leur clavier pour écrire des stupidités.
Je pose une simple question. Qui, en Italie, a quelque chose à gagner à la disparition d’AZ?
Jeje a commenté :
1 décembre 2019 - 16 h 46 min
Réponse ,le contribuable italien
carterair a commenté :
30 novembre 2019 - 13 h 03 min
c’est la fin ! Bye alitalia
Mais... a commenté :
30 novembre 2019 - 13 h 20 min
La Ligue n’étant plus au Gouvernement sa pue la faillite chez Alitalia vu que le banquier Renzi va pas se déranger à maintenir quelque chose pas rentable
rv2lyon a commenté :
30 novembre 2019 - 19 h 06 min
Je vois mal un gouvernement d’une grande puissance économique mondiale (8ème) accepter de voir disparaitre la compagnie aérienne nationale. Ils vont donc continuer années après années à annoncer des restructurations et éponger 500.000.000€ minimum par an sur la dette publique.
Et pour le gouvernement, ce n’est pas trop le fait qu’il y ait 11.000 personnes qui se retrouvent au chomage qui pose question car une grande partie retrouverait du travail, mais ce n’est que de l’égo national. Le cas de Swissair et la Sabena étaient différents car plus petits et plus facile à réorganiser. D’ailleurs, Alitalia serait redressable, il y a longtemps que Lufthansa ou désormais IAG auraient fait des propositions finales.
Les uns comme les autres ont vu que les syndicats préféraient le conflit à la réorganisation et à la fiabilité de l’entreprise, car de toute façon, ils savent que l’état est derrière.
Alitalia a commenté :
1 décembre 2019 - 11 h 13 min
Le mot compagnie NATIONALE” n’a plus vraiment de sens puisque Alitalia a été privatisée en 2008.
Cela fait 30 ans que cette compagnie fait des pertes.
En 2013, le contribuable italien avait déjà déboursé 5 milliards d’euros ! ! !
https://www.lefigaro.fr/societes/2013/10/16/20005-20131016ARTFIG00263-alitalia-une-survivante-qui-a-deja-coute-5milliards-d-euros-aux-italiens.php
Les Etats européens n’ont plus le droit de subventionner leurs compagnies aériennes.
Tout récemment vous avez l’exemple du ministre français de l’Economie et des Finances qui a annoncé son intention de saisir la Commission européenne à propos des aides publiques dont bénéficie Norwegian, en grande difficulté financière.
https://www.usinenouvelle.com/article/la-france-va-saisir-la-commission-europeenne-sur-norwegian-air.N889259
Et quand je pense... a commenté :
30 novembre 2019 - 22 h 27 min
Et quand je pense qu’il y a quelques années , nombre de commentateurs de AJ, zélés et fins connaisseurs des choses de l’aérien avait traité AFKLM de tous les noms d’oiseaux de l’univers pour avoir choisi de ne pas suivre une augmentation de capital chez Alitalia, préférant se laisser diluer et de fait voyant ses parts dans AZ descendre de 25% à 12% puis 8% avant de tout revendre et de quitter définitivement AZ…..
AFKLM sur ce coup la à plutot réussi sa sortie et , à l’epoque, a su choisir la seule bonne option possible!
Bronco a commenté :
1 décembre 2019 - 6 h 42 min
Le rejet de la proposition d Etihad a ete une erreur magistrale.
Garder cette compagnie en vie coute une fortune a l Italie. Ce n est pas une greve qui va y changer grand chose.
Shôgun a commenté :
1 décembre 2019 - 11 h 07 min
Tuer Alitalia coûterait encore bien plus.
Donc Alitalia vivra encore quand la ridiculement nommée Air Italy aura crevé depuis longtemps.
Alitalia a commenté :
1 décembre 2019 - 11 h 22 min
Alitalia est déjà morte !
Alitalia a commenté :
3 décembre 2019 - 8 h 04 min
On verra bien si le contribuable italien est encore d’accord pour payer…si toutefois l’UE l’accepte ou si l’UE accepte un éventuel prêt.
D’où ce titre “d’impasse”…
Quant à Air Italy je trouve ce nom plutôt bien choisi, bien plus compréhensible que l’ancien pour les voyageurs internationaux.
Le Qatar peut renflouer Air Italy sans faire appel au portefeuille des autres.
Si par malheur Alitalia devait s’effondrer, Air Italy deviendrait la 1ère compagnie italienne et aurait les coudées franches pour un nouveau plan de développement bien plus ambitieux.
Juste une question de patience et Airitaly reste à l’affût…
L’avenir nous dira ce qu’il adviendra de ces deux compagnies.
A suivre…
Dakota a commenté :
1 décembre 2019 - 11 h 11 min
Pendant combien d’années (de décennies ?) une très chère compagnie ex-nationale a-t-elle perdu de l’argent (et pas qu’un peu…) ?
Tonton Burger a commenté :
2 décembre 2019 - 10 h 27 min
Vous voulez parler de la SNCF ?
Rnesignez vous mieux: vous serz surpris! a commenté :
2 décembre 2019 - 10 h 36 min
Passez un peu de temps à remonter les bilans de cette “très chère compagnie nationale” comme vous dites, et n’hésitez pas à remonter jusqu’au début des années ’60… vous y découvrez avec étonnement que les nombre d’années où il y avait pertes financières est bien moindre que ce que vous fantasmes vous disent!
L'histoire de la MALEV se répettera t elle? a commenté :
2 décembre 2019 - 12 h 10 min
la compagnie nationale d’Etat hongroise MALEV est restée longtemps mal en point financièrement et sous perfusion de son gouvernement qui, pour contourner l’interdiction d’aide financière directe imposée par l’ UE , faisait officiellement des prêts les uns après les autres.
L’ UE demandait régulièrement le remboursement de prêts antérieurs avant octroi d’un nouveau prêt, mais rien ne venait.
Un jour, l’UE a exigé que le gouvernement hongrois fasse effectuer le remboursement de tous les prêts sous peine se sanction a l’encontre du gouvernement hongrois.
Le-dit gouvernement a été contraint d’exiger, sachant que la MALEV n’avait aucun argent pour le faire…et la MALEVn ferma et disparut corps et âme dans les semaines qui suivirent…
Ce même scénario va t il in fine être celui d’Alitalia?