La compagnie aérienne low cost Volotea a présenté hier sa future base de Lyon, d’où elle lancera au printemps 9 nouvelles destinations vers Athènes, Bilbao, Bari, Caen, Corfou, Faro, Héraklion, Malaga et Santorin.
Annoncée en septembre dernier, la base de la spécialiste espagnole du vol pas cher à l’aéroport de Lyon-Saint Exupéry sera inaugurée au printemps 2020, avec un Airbus A319 de 156 sièges et 25 emplois locaux. Après avoir inauguré une route vers Venise le mois dernier avec quatre vols par semaine, Volotea lancera en avril prochain les nouveautés suivantes :
– Bilbao, dès le 6 avril 2020 – en exclusivité – les lundis et vendredis, soit un total de 16.200 sièges ;
– Malaga, dès le 13 avril 2020 les lundis et vendredis, soit un total de 17.300 sièges face à Transavia et Vueling ;
– Bari, dès le 13 avril 2020 – en exclusivité – les lundis et jeudis, soit un total de 17.600 sièges ;
– Athènes, dès le 13 avril 2020, les mercredis et samedis, soit un total de 17.600 sièges face à Transavia et Aegean Airlines ;
– Faro, dès le 13 avril 2020 les lundis et jeudis, soit un total de 18.000 sièges face à Transavia et easyJet ;
– Caen, dès le 6 avril 2020 les lundis et vendredis, soit un total de 18.000 sièges en concurrence avec Air France ;
– Corfou, dès le 13 avril 2020 les dimanches (d’avril à juin) et les mardis et dimanches (de juillet et aout), soit un total de 11.400 sièges face à easyJet ;
– Héraklion, dès le 13 avril 2020 avec les samedis, soit un total de 9000 sièges face à Transavia, Aegean Airlines et TUI Fly Belgium ;
– Santorin, dès le 20 avril 2020 – en exclusivité –les mercredis soit un total de 8600 sièges.
Volotea desservira donc 18 destinations en 2020 au départ de sa sixième base en France, avec 310.300 sièges proposés : Alicante, Athènes, Bari, Bilbao, Caen, Cagliari, Corfou, Dubrovnik, Faro, Héraklion, Malaga, Palma de Majorque, Palerme, Prague, Santorin, Split, Valence et Venise. Ce qui en fera la troisième compagnie aérienne à Lyon en nombre de destinations. La low cost met en vente jusqu’à 23 novembre des billets à partir de 9€ sur ses nouvelles lignes 2020.
Depuis son arrivée à l’aéroport Saint-Exupéry en avril 2018, Volotea a transporté 152.600 passagers. Son programme 2020 représente une augmentation de l’offre de 142% par rapport à cette année ; les nouvelles lignes « ajoutent 160.000 sièges à l’offre déjà disponible. De plus, Volotea multipliera par 2 son nombre de sièges disponibles à destination de Palma de Majorque, et ajoutera des sièges supplémentaires en 2020 sur les vols à destination de Split et Valence ».
« Nous sommes très heureux de renforcer la présence de Volotea sur l’hexagone et d’y établir cette année notre nouvelle et 6ème base à Lyon. Cette nouvelle base nous permet d’accélérer notre développement à l’aéroport de Lyon-Saint-Exupéry avec 10 nouvelles destinations proposées, des offres supplémentaires pour les voyageurs de Lyon et de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Nous allons très prochainement débuter les recrutements à Lyon en vue de la création de 25 emplois locaux », a déclaré dans un communiqué Carlos Muñoz, Fondateur et PDG de Volotea. Tanguy Bertolus, Président du Directoire de Lyon Aéroport, ajoute : « nous sommes fiers d’accueillir la nouvelle base Volotea à Lyon et de s’inscrire ainsi dans la durée avec ce partenaire majeur du réseau de VINCI Airports. Nous mettons tout en œuvre pour garantir la performance opérationnelle pour VOLOTEA et la meilleure expérience pour nos passagers communs. Cette implantation permettra de contribuer pleinement à l’attractivité de Lyon et de sa Région, en France et en Europe ».
Le gestionnaire de l’aéroport lyonnais souligne par ailleurs que Volotea, « par ses taux de remplissage moyens très élevés de 90%, participe à la volonté de Lyon Aéroport de développer le trafic passager, tout en contenant l’évolution des mouvements d’avion ». Pour l’installation de sa base, Volotea s’est « appuyée sur les compétences de VINCI Airports et Lyon Aéroport pour l’aménagement physique et opérationnel des infrastructures du Terminal 2 » ; « les process et tests » effectués permettront de garantir le respect des 25 minutes de rotation par vol demandés par la compagnie aérienne, « et la qualité de l’expérience client, axe de développement prioritaire commun à VINCI Airports et Volotea ».
Fils de CDB AF a commenté :
22 novembre 2019 - 14 h 36 min
Volotea trop petite n’aura aucune chance face à Transavia à Lyon ! Pourquoi perdre sont temps à vouloir s’implanter à Lyon ?
Quelle_blague a commenté :
22 novembre 2019 - 14 h 58 min
On voit très clairement la propagande AF dans vos propos et ceux de tous les autres nuisibles qui prolifèrent sur ce site dès lors que l’on parle d’autre chose qu’AF.
Volotea va face à Transavia, comme elle le fait à Nantes et cela marche très bien. Rappelez-vous qu’ils ont fait plier votre compagnie sur un certain nombre de lignes, et notamment Nantes-Montpellier, Bordeaux-Strasbourg ou récemment Lyon-Venise. Donc la taille ne fait pas tout, mais puisque vous semblez resté persuadé que le modèle Volotea ne fonctionne pas je vous donne rdv très prochainement quand AF aura fermé d’autres liaisons … (Marseille-Caen et Lyon-Prague sont clairement les prochaines sur la liste)
cc a commenté :
23 novembre 2019 - 3 h 00 min
L’internaute qui se recommande de sa filiation AF (mais est-ce pour autant un brevet d’expertise ?) est effectivement le spécialiste des formules à l’emporte-pièce, qui ne voit de salut que par Air France, et qui ne peut donc pas être objectif.
Il devrait simplement se pencher sur les “listes de destinations” visibles sur les sites des principaux aéroports de “Province”, et regarder à chaque fois la place de sa compagnie préférée… Même si Transavia, en particulier à Nantes et Lyon, a su créer des dessertes bienvenues, le vide à combler reste néanmoins important.
Combien de destinations (hors France) sont desservies sous pavillon AF et combien le sont uniquement grâce à Easyjet, WizzAir, Ryanair, Volotea, Blue Air, Iberia express, Eurowings, Air Arabia… et j’en passe ?
On pourrait aussi ajouter les compagnies plus classiques que sont Air Canada à Lyon et Toulouse, Qatar à Nice, Air China à Nice, Aéroflot à Lyon et Nice, Finnair à Nice et Lyon, SAS à Nice, Emirates à Lyon et Nice, El Al et Ethiopian à Nice et Marseille… le tout en vols réguliers à l’année. Liste non exhaustive. Si elles sont venues, c’est qu’il y avait un marché.
Si Air France est irremplaçable sur son hub de Paris-CDG, elle a laissé ailleurs le champ libre à d’autres compagnies qui ont su tirer parti du désengagement de la compagnie parfois surnommée Air-Ile-de-France, qui a permis à ces compagnies de bâtir de vrais réseaux, vers l’Europe principalement.
Aucun aéroport, en métropole, aujourd’hui, n’a envie de refuser l’installation de ces compagnies, créatrices d’emplois, de trafic d’affaires, d’arrivées et de départs touristiques, qui rapportent des taxes, aussi, et enfin et surtout, dans ce pays encore très centralisé sur le plan aérien, de donner une visibilité internationale (Européenne, à tout le moins) bien plus grande aux régions de France. Pardon, à la “Province”…