La compagnie aérienne Cabo Verde Airlines ajoutera cet hiver un quatrième vol par semaine entre Sal et Paris. Le lancement de ses vols vers Luanda en Angola a en revanche été reporté au printemps prochain.
A partir du 21 décembre 2019, la compagnie nationale du Cap Vert proposera quatre vols par semaine entre sa base à Sal-Amilcar Cabral et l’aéroport de Paris-CDG, opérés en Boeing 757-200 configuré pour accueillir 18 passagers en classe Premium et 180 en Economie. Les départs seront alors programmés mercredi, vendredi, samedi et dimanche à 8h00 pour arriver à 15h50, les vols retour quittant la France à 17h00 pour se poser à 21h00 dans l’archipel. Cabo Verde Airlines reste sans concurrence sur cette ligne.
Une des quatre nouveautés annoncées depuis l’été dernier avec Lagos, Washington et Porto Alegre, la desserte prévue en décembre de l’aéroport de Luanda-Quatro de Fevereiro en Angola (vols lundi et vendredi depuis Sal) a été reporté au début de la prochaine saison estivale. Cabo Verde Airlines justifie dans un communiqué sa décision par des « raisons commerciales, au vu des spécificités du marché angolais ». Ce report lui permettra « la bonne mise en œuvre de tous les mécanismes de promotion, de vente et de partenariat, dans le respect des conditions du marché angolais et de ses différents intermédiaires qui fournissent des services dans le secteur du tourisme et du transport aérien ». Cabo Verde Airlines maintient cependant « son engagement sur le marché angolais », y compris l’accord de partage de code avec TAAG, qui, depuis le 26 avril assure la liaison entre la capitale angolaise et l’île de Sal via São Tomé et Príncipe, deux fois par semaine.
Le réseau international de l’ex-TACV comprend aussi Lisbonne, Milan, Rome, Dakar, Boston, Fortaleza, Recife et Salvador de Bahia. Rappelons que le gouvernement cap-verdien a signé le 1er mars dernier la vente de ses 51% d’actions dans la compagnie nationale (ex TACV) à Loftleidir Cabo Verde, contrôlée à 70% par Lotfleidir Icelandic – lui-même filiale du groupe Icelandair. Les pertes annuelles de Cabo Verde avaient atteint 30 millions d’euros ; Lotfleidir Icelandic contrôlait déjà les opérations internationales de la compagnie aérienne depuis plus d’un an, les opérations intérieures ayant été confiées en aout 2017 à Binter.
Jean-Luc a commenté :
24 octobre 2019 - 8 h 18 min
Avec l’apport de l’ex-F-HTAG…
NDR a commenté :
24 octobre 2019 - 20 h 44 min
“Cabo Verde Airlines justifie dans un communiqué sa décision par des raisons commerciales, au vu des spécificités du marché angolais”
Heu… parc spécificités du marché comprendre si elle pourrait recevoir ses sous un jour 😀
OpenSkies a commenté :
27 octobre 2019 - 9 h 02 min
Ainsi que l’apport l’année dernière de l’ex F-GPEK, anciennement F-BPEK, anciennement G-BPEK