Une taxe de 1,5 à 18 euros par billet d’avion sera mise en place l’année prochaine sur les vols au départ de la France, provoquant la colère du secteur – des compagnies aériennes comme Air France aux syndicats en passant par les aéroports.
Il fallait s’y attendre : les avions ne peuvent pas bloquer les autoroutes comme les camions, le secteur est donc plus vulnérable politiquement. Lors du Conseil de défense écologique du 9 juillet 2019, la ministre des transports Elisabeth Borne a annoncé une nouvelle taxe sur le transport aérien, valable à partir de 2020 sur tous les vols au départ des aéroports français – à l’exception de ceux au départ ou vers la Corse et l’Outre-mer, de ceux sur les liaisons « d’aménagement du territoire » et de ceux en correspondance. Dans le détail, elle sera de 1,5 euro en classe Economie et 9 euros en classe Affaires sur les vols domestiques et européens, et de 9 euros en Economie et 18 euros en Affaires sur les vols hors Union européenne. Les classes premium et Première ne sont pas mentionnées dans l’annonce d’hier. Cette éco-taxe, qui devrait être intégrée dans la prochaine loi de finances, devrait rapporter 182 millions d’euros par an ; elle sera utilisée pour financer le développement de transports « plus écologiques », à commencer par le ferroviaire. Avec l’éco-contribution, « le transport aérien prendra toute sa part au financement des transports du quotidien de tous nos concitoyens. Elle est une réponse à l’urgence écologique et au sentiment d’injustice qu’ont exprimé les Français », a expliqué hier Elisabeth Borne, soulignant que les modalités « visent à ne pas pénaliser les compagnies françaises ». Et lors de son point de presse, elle a évoqué « l’incompréhension, le sentiment d’injustice des citoyens concernant la fiscalité du transport aérien ».
La colère du secteur suite à cette annonce est unanime, Air France en tête qui estime déjà le coût de ce projet « d’éco-contribution » à plus de 60 millions d’euros par an. Cette nouvelle taxe « pénaliserait fortement la compétitivité » de la compagnie qui a déjà « besoin de renforcer ses capacités d’investissement pour accélérer la réduction son empreinte environnementale, notamment dans le cadre du renouvellement de sa flotte ». La France compte parmi les pays taxant le plus le transport aérien en Europe, et à ces taxes vient s’ajouter le poids particulièrement élevé des cotisations sociales employeur pour les compagnies aériennes, alors même que l’activité d’Air France représente 1,1 % du PIB national, plus de 350.000 emplois induits et qu’Air France est le premier employeur privé d’Ile-de-France, rappelle son communiqué. Le surcoût estimé de plus de 60 millions d’euros par an pour le groupe représente « l’équivalent des mesures prises dans le cadre des Assises du Transport Aérien, qui avaient vocation à renforcer la compétitivité du pavillon français » et avaient globalement déçu le secteur. Et l’éco-taxe sera « extrêmement pénalisante » pour Air France, dont 50% de l’activité est réalisée au départ de l’Hexagone, et notamment pour son réseau domestique dont les pertes ont atteint plus de 180 millions d’euros en 2018.
Air France rappelle au passage que le gouvernement avait écarté le mois dernier une taxation au niveau national « en raison des distorsions de concurrence que cela génèrerait ». Sa décision est donc « d’autant plus incompréhensible que cette nouvelle taxe sur le transport aérien devrait financer des modes de transport concurrents dont le transport routier et non la transition énergétique dans le domaine aérien. Une telle transition aurait pu être favorisée par le soutien à la mise en place de filières biocarburants durables ou d’innovations de rupture ». Et de souligner que le groupe Air France s’est engagé aux côtés de l’ensemble des acteurs du secteur pour réduire ses émissions de CO2 de 50% à l’horizon 2050, en ligne avec les objectifs des accords de Paris. Air France contribue depuis 2012 au système d’échange de quotas d’émission de l’Union Européenne ETS et à partir de 2021 au mécanisme CORSIA pour les vols internationaux, soit déjà 200 millions d’euros par an pour le groupe Air France-KLM à l’horizon 2025.
La FNAM (Fédération Nationale de l’Aviation Marchande), qui représente plus de 95% du transport aérien français, n’est pas plus tendre quand elle se demande : le gouvernement « veut-il la mort du transport aérien français avec toujours plus de taxes ? ». Elle condamne toute décision « qui ne sait apporter qu’une nouvelle taxe comme solution aux problèmes d’environnement alors que le transport aérien s’est résolument engagé dans une démarche volontariste », portée par l’arrivée de nouvelles technologies et les engagements de compensation de son empreinte carbone (CORSIA). « Les problèmes environnementaux ne se résoudront pas à l’échelle de la France mais de la planète, en incluant les zones à fort développement de trafic que sont l’Asie et l’Amérique du Nord », ajoute la FNAM qui rappelle que le gouvernement s’était engagé le mois dernier à instaurer une taxation européenne sur le kérosène « afin d’éviter des distorsions de concurrence intra-européenne trop importantes ». Et dénonce l’incohérence de la politique gouvernementale « qui veut pourtant développer l’activité touristique et l’attractivité économique de notre pays » ; le gouvernement « devra en assumer les conséquences » en termes d’emploi.
La FNAM rappelle au passage que c’est la 2ème fois en un mois que le gouvernement français dirige des revenus provenant de l’aérien vers les mobilités du quotidien. La commission du Développement durable de l’Assemblée Nationale, dans le cadre de la LOM, a adopté l’amendement CD3269 de Bérangère Abba « qui prévoit l’affectation à l’agence de financement des infrastructures de transport de France – AFITF – du surplus de recettes de la taxe de solidarité sur les billets d’avion, soit plus de 30 millions d’euros dirigés vers les mobilités du quotidien et non plus au Budget Annexe du Transport Aérien (BACEA) ».
L’Union des Aéroports Français (UAF) explique de son côté que « cette nouvelle fiscalité viendra inéluctablement détériorer la compétitivité des aéroports français, et notamment celle des aéroports régionaux, dans un contexte concurrentiel déjà fortement dégradé. Elle affaiblira donc l’attractivité des territoires desservis ». En matière d’ouvertures de lignes, les compagnies françaises ne pourront selon l’organisation « que se détourner, faute de profitabilité, des destinations françaises au détriment du développement économique et touristique de nombreuses régions ». Et ce alors que la France est déjà derrière l’Espagne, le Royaume Uni et l’Espagne en termes de connectivité selon ACI Europe. La nouvelle taxe viendra « s’ajouter à un effet Brexit sur la fiscalité du transport aérien qui représenterait déjà une augmentation de 7,03 euros sur les départ de France vers le Royaume-Uni, alors que les Britanniques constituent la première clientèle touristique étrangère en France », affirme l’UAF, pour qui l’éco-taxe est « un non-sens économique et environnemental ».
Selon le SCARA, le gouvernement « confirme son désintérêt pour le transport aérien français et ses 500.000 emplois, qu’il considère comme non stratégique et polluant, en dépit des solutions novatrices développées par l’industrie pour préserver la planète. Après l’échec patent des assises du transport aérien, le gouvernement vient d’annoncer brutalement et sans concertation aucune, la levée d’une nouvelle taxe sur les compagnies aériennes – déjà asphyxiées par les taxes – au profit notamment du ferroviaire, qui est déjà très largement subventionné. De plus, il n’est pas démontré que le train soit moins polluant que l’avion, puisqu’il fonctionne à l’électricité produite par des centrales à charbon ou des centrales nucléaires » . Le SCARA « s’interroge sur les motivations réelles du gouvernement de mettre ainsi à l’index un pan essentiel de l’économie française ».
Côté syndicat, le SNPL (Syndicat national des pilotes de ligne) s’oppose à « une taxe de plus affaiblissant les compagnies aériennes françaises », qui vient selon son communiqué s’ajouter à la longue liste des charges qui pèsent sur les compagnies aériennes et pénalisent la compétitivité du secteur : création de la taxe de l’aviation civile en 1999, mise en place de la taxe de solidarité en 2006, augmentation des redevances de navigation et des redevances aéroportuaires, accroissement des dépenses de sûreté, maintien du budget annexe « Contrôle et exploitation aériens » (BACEA) hors du champ d’application de la TVA, etc. Pour le syndicat, bien que la Ministre des Transports affirme que l’application de cette taxe concernera l’ensemble des compagnies aériennes afin d’éviter que le pavillon national s’en trouve désavantagé, « force est de constater que cette écotaxe pénalisera avant tout les compagnies françaises car elles sont les plus présentes sur le territoire national. Cette taxe pénalisera donc la compétitivité de notre pavillon national alors que l’inquiétude relative à la santé économique du secteur aérien français monte encore ». Le SNPL dénonce une taxe « décidée sans aucune concertation » et alors que le gouvernement répétait depuis des mois qu’il s’inscrivait à présent « dans une logique européenne ». Cela démontre également que l’État « refuse de prendre en considération » les différents engagements environnementaux pris par les compagnies aériennes : l’IATA représentant près de 260 compagnies et 83% du trafic aérien mondial, s’est récemment engagée à stabiliser les émissions de CO2 du secteur d’ici à 2020, puis à les baisser de 50% d’ici à 2050 par rapport à 2005, rappelle le syndicat.
Les pilotes de ligne français « sont comme tous nos concitoyens conscients des efforts à faire pour enrayer le réchauffement climatique. Ils y contribuent d’ailleurs chaque jour en limitant au maximum l’empreinte écologique de leurs vols (économies de carburant, optimisation des trajectoires, etc.). Néanmoins, ils souhaitent que les mesures mises en place répondent à un vrai souci d’efficacité plutôt qu’à des préoccupations d’affichage politique, ce qui n’est pas le cas de cette taxe ». Le syndicat majoritaire s’oppose donc au projet d’éco-contribution et appelle à une « remise à plat de l’ensemble de la fiscalité des compagnies aériennes, sans quoi le secteur français du transport aérien sera inévitablement condamné à être évincé par la concurrence internationale ». Il demande également que les réflexions sur le sujet soient menées, « a minima, dans un cadre européen afin de garantir une efficacité réelle sur les problèmes du climat ».
En mars dernier, Elisabeth Borne avait présenté la feuille de route du gouvernement pour une meilleure compétitivité du transport aérien français, annonçant notamment une baisse des charges de 220 millions d’euros entre 2018 et 2019. Mais les élections européennes sont passées par là, avec la montée en puissance des écologistes – sur la vague notamment de tendances telles que le « flight shaming » ou l’appel à la suppression de certains vols intérieurs quand le train est une alternative. Entre support au secteur du transport aérien essentiellement privé et réponse à la pression politique, le choix est désormais clair. Et plutôt bien accueilli par les passagers, à en croire les micro-trottoirs réalisés hier dans les aéroports après l’annonce du gouvernement…
julien31 a commenté :
10 juillet 2019 - 8 h 23 min
être écolo c’est créer des taxes .
ensuite on a la conscience tranquille …jusqu’à la prochaine taxe .
Maxime a commenté :
10 juillet 2019 - 12 h 42 min
Depuis 20 ans, la France est le pays le plus taxé du monde (selon le magazine américain Forbes et son “Tax Misery Index”), et malgré cela, depuis 20 ans, tous les présidents et leurs cliques ont créé de nouveaux impôts ! Ainsi, comme l’a révélé l’association “Contribuables Associés”, Sarkozy a créé 32 nouveaux impôts et taxes en 5 ans, Hollande en a créé 52 en 5 ans, et Macron en a déjà créé plus de 20 en 2 ans ! Il y a tellement d’impôts et taxes en France, que l’administration elle-même est incapable d’en fournir la liste complète !
Résultat : les Français sont en train de crever, asphyxiés par ces taxes, impôts, contributions, redevances innombrables !
Le mouvement des Gilets Jaunes n’était qu’un signe avant-coureur… car le peuple de France est excédé par le mépris dont il est l’objet, de la part des dirigeants qui devraient oeuvrer pour lui, et non pas contre lui !
Rame a commenté :
10 juillet 2019 - 8 h 28 min
Le vrai problème ici c’est qu’on prend une mesurette pour faire croire que l’on a pris conscience du phénomène de crise écologique et rien d’autres. 182 millions d’€uros c’est peu pour des investissements et l’équivalant de rien si on n’a pas une volonté et un objectif global. Or, pour ce gouvernement on bien qu’on chercher juste à mettre une touche de vert pour décorer. Rien que sur le transport une véritable réflexion devrait s’ouvrir sur le transport par camion, les paquebots qui tourne au fioul lourd, le transport aérien (incluant les jets privés) et la mobilité du quotidien (genre les pistes cyclables)..
Bartrio a commenté :
10 juillet 2019 - 8 h 37 min
Moi je suis satisfait. Pour seulement quelques euros (qui ne changeront rien à aucun passager), on annule le coté antiécolo de prendre l’avion, puisque le dommage écologique se retrouve remboursé. Ces derniers temps, c’était open bar sur la “honte de l’avion”, et c’est une bonne solution qui est proposée ici. Je préfère continuer à voyager, même si ca me coute un peu plus cher.
mosquito a commenté :
10 juillet 2019 - 9 h 08 min
Et voilà comment on se donne bonne conscience pour quelques euros
cette taxe ne résoudra strictement aucun problème et elle montre bien l’incompétence de nos dirigeants pour qui les taxes sont la solution tous azimuts
Rame a commenté :
10 juillet 2019 - 10 h 00 min
C’est vrai que l’argent annule la pollution créée… Un peu de sérieux tout de même.
TAXES a commenté :
10 juillet 2019 - 10 h 19 min
Rien ou quasiment rien dans l’activité industrielle de l’homme n’est écolo.
Allez dire aux habitants de Fukushima et Tchernobyl que l’électricité “propre” qui y était produite est écolo et permet de faire rouler des trains soit disant non polluants !
Il faut évidemment faire des efforts à l’échelle nationale et encore mieux mondiales, mais ce n’est certainement en se livrant à du sectarisme et en stigmatisant une certaine catégorie de voyageurs, forme de discrimination qu’on y parviendra.
Votre frigo pollue, le gaz pollue, votre climatisation pollue, tous les véhicules motorisés polluent (y compris les véhicules hypocritement et faussement appelés véhicules “propres”)…la liste est interminable…
Le Président, qui voulait encourager le travail et le libérer des taxes permet exactement le contraire et fait le choix de taxer une catégorie de travailleurs et une petite catégorie de citoyens. Un jeune président avec une mentalité de vieux, de vielles méthodes, celles du siècle dernier.
Nom a commenté :
10 juillet 2019 - 10 h 26 min
Je suis d’accord avec vous, en quoi ca va changer votre vie 1,5€ ou 18 € sur un billet business… Sérieux les billets d’avions n’ont jamais été aussi bon marché. Rendez vous compte qu’il y a 20 ans ca coutait bien plus chers… Malgré l’inflation le prix n’a jamais été aussi bas. Une multitude de concurrent et de choix avec internet s’offre à nous. Alors arrêter de râler non stop pour rien !
Maxime a commenté :
10 juillet 2019 - 12 h 01 min
Les Français en ont marre des donneurs de leçons, tout contents de voler notre argent gagné à la sueur de notre front ! Quel incroyable mépris pour les Français pauvres, qui auront encore moins la possibilité de se payer un voyage en avion, à cause de l’augmentation du prix des billets ! Mais Macron et toute sa clique s’en moquent, eux qui volent gratuitement dans les avions gouvernementaux ou avec des billets payés par nous, contribuables !
daisy a commenté :
10 juillet 2019 - 8 h 57 min
bon, et pas de taxes carburant?
faut qd même pas énerver les plus riches
et puis
“les problèmes environnementaux ne se résoudront pas à l’échelle de la France” c’est très juste
le photo est hallucinante, c’est ça les vacances?ça montre bien ce que nous sommes
Natyo a commenté :
10 juillet 2019 - 10 h 28 min
Cette taxe est plus intelligente que la taxe carburant. Ici, tous les vols sortants vont payer la taxe (sauf exception iles françaises). Avec une taxe carburant, seuls les vols qui auraient fait le plein en France aurait été taxés. Cela aurait juste encouragé les vols pouvant se le permettre d’arriver en France avec suffisamment de carburant pour assurer le vol retour.
C’est d’ailleurs pour cela que les pays ne taxent pas le carburant directement, mais les vols eux-mêmes, pour s’assurer que personne ne passe à travers les mailles du filet. Le tout étant d’être sur que chacun rembourse la pollution qu’il cause, peu importe que la taxe soit calculée sur une quantité de carburant ou non.
IEP-ENA a commenté :
10 juillet 2019 - 11 h 25 min
“sauf exception iles françaises” : oui Corse, Tahiti…
Elle est pas plus intelligente. Elle surtout moins risquée que des barrage de routiers à la rentrée..
Non=: pas seulement! a commenté :
10 juillet 2019 - 13 h 55 min
Il n’y aura pas de taxe non plus sur la liaison pourtant sans concurrence BrestOuessant!
tournefeuille31 a commenté :
10 juillet 2019 - 20 h 38 min
Ne nous y trompons pas. c’est un mensonge de dire que c’est une écotaxe. Elle ne vise pas à compenser l’empreinte carbone du transport aérien mais à faire payer par les voyageurs les investissements ferroviaires pour les trains de banlieue et les TER. Rien à voir avec une fiscalité écologique car aucun rapport entre l’aviation et les navettes quotidiennes pour les déplacements domicile travail. Ce gouvernement archi nul fait comme beaucoup d’autres aucune vision si cd n’est suivre le sens du vent…
Maxime a commenté :
10 juillet 2019 - 12 h 13 min
Aucune taxe n’est intelligente ! Une taxe, un impôt, cela consiste à nous voler l’argent que nous avons gagné par notre travail !
Les taxes, impôts, contributions, redevances, asphyxient la France ! Cela fait déjà plus de 20 ans que la France est le pays soumis aux plus lourds impôts de toute la planète, et Macron continue à multiplier les impôts !
Ces impôts, taxes, contributions, redevances, écrasent notre économie et créent le chômage massif, qui est le plus élevé de notre histoire (plus de 6.200.000 chômeurs en catégories A, B, C, D et E) !
Donald Trump a démontré que, pour relancer l’économie (qui était très mauvaise sous la lamentable Obama), il faut baisser massivement les impôts et supprimer les régulations et normes liberticides !
Clovys a commenté :
10 juillet 2019 - 15 h 29 min
Manquait plus qu’un gilet jaune tiens !
Firtou a commenté :
10 juillet 2019 - 10 h 23 min
Cette taxe minime ne permettra certes pas de financer quoi que ce soit (on ne fait rien pour les transports avec 180M€), mais elle a l’avantage de redorer le blason de l’aérien. Je trouve ca juste que l’aérien paie sa part pour les 1-2% de CO2 rejetés, ni plus ni moins. Les passagers peuvent maintenant à nouveau prendre l’avion sans se faire montrer du doigt puisque leur empreinte est compensée.
loracle a commenté :
10 juillet 2019 - 10 h 27 min
Merci à notre gouvernement de m’avoir octroyé un droit à polluer.
Payant cette taxe, ce nouvel impôt pseudo ecolo, je vais dorénavant avoir le droit de polluer.
Je vais pouvoir jeter mes plastiques dans la nature, pas grave, je paie une taxe ecolo.
Je vais pouvoir utiliser mon véhicule de fonction au Diesel pour faire quelques mètres pour acheter ma baguette de pain, pas grave, je paie une taxe ecolo.
Fini d’avoir un comportement ecolo, j’en ai marre d’être taxé pour l’écologie.
Le train n’est pas écolo, surtout les lignes fonctionnant encore au Diesel.
Le train est alimenté à l’électricité produite par nos centrales nucléaires ou aux charbons (Comme en allemagne).
1 bateau de croisière pollue autant de 3 millions de voiture !!!
J’en ai marre d’être victimisé car je prend l’avion.
mais il va falloir m’expliquer comment je vais aux USA sans prendre l’avion.
Bizarrement mon vol ORY/PTP et moins polluant que mon vol ORY/NYC ??? même type d’avion, durée de vol assez similaire…
Pkoi une taxe sur l’un et pas sur l’autre !!!
Les bus macron ne pollue pas ! car pas de taxe sur un paris/bordeaux.
Concurrence déloyale.
Sur l’axe paris/bordeaux, l’avion est taxé, le train est subventionné, le bus est aidé.
Merci à ce gouvernement, de m’avoir octroyer le droit de polluer et de détruire la planète.
Cette taxe me coûterai de l’ordre de 200€ par an à minima…
Tonton Burger a commenté :
10 juillet 2019 - 10 h 44 min
Il faut bien payer les homards géants et les grands crus à ce donneur de leçons… Monsieur de Rugy…
IEP-ENA a commenté :
10 juillet 2019 - 11 h 22 min
FALLAIT PAS VOTER MACRON ?
Le nouveau monde rejoint depuis longtemps l’ancien : “Un problème, pas de solution, une taxe”.
En marche les taxes !
Pour tout ceux et celles qui ont voté pour lui, qui l’ont bien profonde et qui pleurent : n’hésitez pas à revoter pour lui. Sinon c’est le chaos ???
On leur donnerait le Sahara... a commenté :
10 juillet 2019 - 11 h 26 min
Je viens de me livrer à un petit calcul à l’aide d’un site de calcul de parcours routier bien connu.
La consommation d’un SUV récent ,de taille moyenne très répandu sur le trajet Paris Nice est de :
SUV = 130 litres de carburant pour le véhicule soit 32,5 litres par passager sur la base de 4 passagers .
AVION récent : 3000 litres pour 180 passagers soit 16,7 litres par passager
Bilan : une voiture est DEUX FOIS PLUS polluante qu’un avion .
Le problème principal est bien la voiture individuelle et non l’avion dont l’efficacité énergétique est bien supérieure ….
Pour ce qui est du train on a le choix entre la centrale à charbon ou la centrale nucléaire pour produire l’électricité , soit réchauffement climatique et microparticules ou Fukushima-Tchernobyl…..
rv2lyon a commenté :
10 juillet 2019 - 14 h 54 min
13 litres aux cent kilomètres un SUV moyen… Il est vraiment moyen, roule avec une galerie, les vitres ouvertes et tire une grosse caravane. Enfin un A319 consomme beaucoup plus de 3000 litres sur un Paris Nice.
Quand on veut défendre une cause, pour être plausible, il faut le faire avec les bons chiffres…
On leur donnerait le sahara a commenté :
11 juillet 2019 - 9 h 50 min
Non , c’est la consommation d’un A320 néo sur l’étape , renseignez vous .
La consommation du véhicule automobile est celle donnée par le site via Michelin vérifiez.
Les chiffres sont donc bons et vérifiables , je vous invite à le faire Hervé avant d’avancer qu’ils ne sont pas plausibles ,..
Maxime a commenté :
10 juillet 2019 - 12 h 21 min
Les Français ont bien compris que l’écologie est un prétexte utilisé par les gouvernants pour multiplier les impôts et les régulations, mesure qui détruisent notre économie et créent le chômage record qui frappe la France (plus de 6.200.000 chômeurs en catégories A, B, C, D et E) !
Et dire que toutes ces mesures et taxes prétendent “lutter contre le CO2”, alors que sans CO2, nous serions tous morts depuis belle lurette !
En effet, toutes les plantes ont besoin de CO2 pour vivre, et après avoir consommé le carbone du CO2 (qui leur sert à construire leur structure), elles rejettent l’oxygène, sans lequel les animaux et les humains ne peuvent vivre ! Sans CO2, plus de plantes, donc plus d’oxygène, donc plus de vie sur terre !
Rappelons aussi qu’il y a actuellement très peu de CO2 dans l’atmosphère ! Ainsi, à l’époque des dinosaures, il y avait 7 fois plus de CO2 dans l’atmosphère qu’aujourd’hui, comme le prouve l’étude des carottes glaciaires !
Donc stop à la folie écologiste, stop à la dictature verte, qui détruisent notre économie et notre civilisation !
Nico a commenté :
10 juillet 2019 - 12 h 47 min
Encore un incapable corrompu au service de l’état…avec en sa tête le pire des président.
Etat exemplaire ? a commenté :
10 juillet 2019 - 13 h 39 min
Dans quelques jours, défilé du 14 juillet.
Des avions vont voler (pour le plaisir du GASPILLAGE) à vide !
Dépenses inutiles avec NOS IMPÔTS !
Il est temps que cesse ce gaspillage et que cet argent soit utilisé à des missions concrètes.
Et que cesse cette parade inutile et pollution “gratuite” !
Rame a commenté :
10 juillet 2019 - 13 h 52 min
@onleurdonneraitlesahara : Un SUV moyen et récent qui tourne à quasi 14 litres au 100kms… Va falloir changer de référenciel de véhicule quand même.
De plus, le principal pouvoir polluant de l’avion c’est sa vitesse, un week-end à Nice depuis Paris c’est quasi injouable en voiture alors qu’en avion ça ne pose pas de problème.
On leur donnerait le Sahara a commenté :
11 juillet 2019 - 9 h 59 min
La pollution est uniquement celle de la consommation de carburant par passager transporté quel que soit le moyen utilisé.
Un suv roulant à l’essence consomme malheureusement beaucoup plus qu’un diesel mais limite les rejets de particules fines .
Il n’en reste pas moins que pour un tel trajet l’avion est beaucoup moins polluant que la voiture ,c’est un fait.
Thomas a commenté :
10 juillet 2019 - 14 h 17 min
La taxe (eco-contribution) française est 4 à 30 fois moins élevée que dans les autres pays européens ((UK, Allemagne, Suede…)
Source: transportenvironment.org @transenv
Thomas : on s'en fout a commenté :
10 juillet 2019 - 15 h 54 min
On s’en fout !
Le prix du carburant voiture aux USA est 50 % moins cher qu’en France !
On peut toujours trouver pire et mieux.
On se fout pas mal de ce que font nos voisins!
On ne peut pas forcément prendre ces pays comme références : leurs niveaux de vie moyens sont supérieurs au nôtre.
S’ils font des “conneries” pourquoi devrions-nous nous aligner ? L’Allemagne carbure au charbon et pollue NOTRE atmosphère, comme Tchernobyl, l’air ne s’arrête pas à la frontière !
ETC…etc…
Une taxe n’empêche pas de voler donc de polluer !
Il faut développer une VRAIE stratégie d’aménagement du territoire, sans pourtant autant infliger “du malus” partout !
Cela s’appelle être constructif et non négatif en plombant l’individu et les entreprises.
rv2lyon a commenté :
10 juillet 2019 - 15 h 00 min
Il faut peut-être prendre le problème au sens global. Si tous les moyens de transports payent une taxe écologique (voiture, camion, moto, trains, bateaux et avions) en fonction de leur degré de pollution, cela paraît cohérent. On fait payer à tout le monde le droit de polluer pour aider à partir de l’argent récolté à mieux recycler, mieux limiter les consommations d’énergie.
Mais pour cela, il faut montrer que tout l’argent récolté est réellement utilisé pour des causes nobles de protection de notre planète. Le problème en France est que l’on paye de plus en plus de taxes et d’impôts pour avoir de plus en plus de fonctionnaires et de moins en moins de services. Chercher l’erreur et cela fait plus de 30 ans que cela dure !
EnGreve a commenté :
10 juillet 2019 - 18 h 27 min
C’est juste un impot en plus qui ne servira non plus à ce pourquoi il a été créé (rappelez vous la Pentecote).
On a le carburant voitures à 75% de taxe,
et on a déjà les bilets d’avion à 50% de taxe, juste encore un petit effort…
tournefeuille31 a commenté :
10 juillet 2019 - 20 h 51 min
Et pur mensonge véhiculé par les politiciens démagos et les médias qui ne comprennent rien de faire croire aux français qui ne voient pas plus loin que leur nombril que taxer en France et d Europe le transport aérien aura un impact climatique. Car rien ne change et ne changera dans les pays les plus peuplés et les plus polluants faute de moyens financiers telle tels que l’inde et toutes les mégapoles du tiers monde. Sans parler de la Chine.
Et à quand la suppression du GLAM? Le grand nul moralisateur de Macron combien de litres de kérosène consomme-t-il par an lui qui est incapable de rester plus de 48 heures dans son palais??
Olivier a commenté :
11 juillet 2019 - 22 h 13 min
LAMENTABLE
je prends une vingtaine de fois l’avion chaque année : je suis tout à fait prêt à payer 2 ou 3 euros de plus pour financer des solutions écolo.
ce qui fait du tord au pavillon francais, ce sont les grèves. Pas 3 euros sur le prix d’un billet.
Réaction LAMENTABLE des acteurs aériens…
FRED.F a commenté :
11 juillet 2019 - 23 h 27 min
Je ne pense pas qu’on doit se satisfaire de cette taxe supplémentaire qui n’aidera en rien les compagnies à investir pour de nouveaux avions… au contraire on les va les pénaliser dans leur développement…
Il aurait été plus intelligent de ne pas taxer davantage mais exonérer de taxe les compagnies qui agissent dans le bon sens et engage l’achat d’avion plus “écologique”.
Donc selon moi c’est une mesure totalement démagogique !
Notre pays est pédant, et arrogant… on tue notre pays et dans tous les domaines par ce type d’action sans vision stratégique long terme, sans envergure. NUL archi NUL.
Ensuite on va venir se plaindre qu’on a plus d’emploi dans notre pays… eh ben oui les autres pays se frottent les mains et prendront les marchés et bien au delà de l’aérien.
Bravo…
Dindon de la farce a commenté :
20 juillet 2019 - 15 h 52 min
D’abord on calule le carburant avion en kg et non pas en litre et non un A319 ne consomme pas beaucoup plus que 3000 litres pour un Paris Nice… Quand on ne connaît pas un sujet on ne se lance pas dans de fausses affirmations, on écoute ou on se renseigne…