Le deuxième jour du Salon du Bourget a été marqué par des annonces portant sur des centaines d’avions chez Airbus, ATR, Boeing, De Havilland et Embraer, avec en tête d’affiche la conversion de 235 A320neo en A321neo par la compagnie aérienne low cost AirAsia, et le groupe IAG qui s’est engagé pour 200 737 MAX et a acquis 14 A321XLR pour Iberia et Aer Lingus.
Après une première journée surtout marquée par le lancement de l’Airbus A321XLR, le 18 juin 2019 a vu quasiment tous les constructeurs afficher de nouvelles commandes ou engagements d’achats, portant sur plus de 500 appareils.
AIRBUS :
La low cost malaisienne AirAsia a décidé de convertir la quasi-totalité des commandes en cours d’A320neo en A321neo, soit 253 appareils, portant ainsi à 353 le nombre des plus grands monocouloirs remotorisés attendus. Ce changement permettra à la compagnie aérienne « d’offrir une capacité accrue en réponse à la demande toujours forte sur son réseau ». Kamarudin Meranun, président exécutif du groupe AirAsia Berhad, a déclaré dans un communiqué : « nous avons passé plusieurs années à examiner l’avenir de nos activités, et nous sommes fiers de devenir le plus gros client du monde pour l’A321neo. Grâce à ses nombreux avantages en termes d’efficacité et à la flexibilité opérationnelle apportée par cet avion, le A321neo sera le nouveau pilier de nos opérations, alors que nous continuons à nous développer pour répondre à la demande croissante de voyages en avion en Asie ». Le groupe a au total passé commande de 592 appareils de la famille A320 ; il a mis en service 224 monocouloirs (dont 37 A320neo, 14 encore attendus) dans ses bases en Malaisie, en Inde, en Indonésie, au Japon, aux Philippines et en Thaïlande. Le premier A321neo devrait être livré plus tard cette année.
Aux Philippines, la low cost Cebu Pacific a signé mardi un protocole d’accord pour seize A330-900, dix A321XLR et cinq A320neo. Airbus précise que les A330neo, livrables à partir de 2021, seront configurés pour accueillir 460 passagers en une classe (contre 436 dans ses A330-300) ; pas de détail sur les A321XLR attendus à partir de 2024 et qui lui permettront de voler « jusqu’en Australie et en Inde » (ses A321neo accueillent 230 passagers), mais les A320neo en prendront 194 (contre 186 dans les appareils actuels. La low cost vise une flotte entièrement neo à l’horizon 2024 ; elle opère à ce jour 33 A320, un A320neo, huit A321, un A321neo et huit A330-300, ainsi que 19 ATR 72.
En Europe, le groupe IAG a passé commande ferme hier pour 14 A321XLR, huit pour Iberia et six pour Aer Lingus. L’avion permettra à la compagnie espagnole, pour qui il s’agit d’un nouveau type, « d’exploiter de nouvelles destinations transatlantiques et d’augmenter les fréquences sur les marchés clés » ; la compagnie irlandaise y gagnera la possibilité « d’ouvrir de nouvelles routes au-delà de la côte Est américaine et du Canada ». Pou le CEO du groupe Willie Walsh, l’A321XLR « a le même coût unitaire qu’un widebody long courrier, ce qui permettra une expansion rentable du réseau. Cela renforcera les hubs de Dublin et de Madrid, offrant de nouvelles routes transatlantiques et une flexibilité supplémentaire pour les passagers en correspondance. Ces aéronefs apporteront également des économies de coûts et des avantages environnementaux ».
Le groupe incluant aussi British Airways, Vueling et Level opère déjà l’une des plus grandes flottes d’Airbus au monde avec plus de 400 avions ; son carnet de commandes en compte désormais plus de 530, dont des A350-1000 pour British Airways, des A321LR pour Aer Lingus, et les A320neo et A321neo attendus par Vueling.
Basée aux îles Féroé, Atlantic Airways a signé hier un accord d’achat pour deux A320neo, qui lui serviront à « développer son réseau européen ». La CEO Jóhanna á Bergi a déclaré : « La vocation d’Atlantic Airways est de relier les Îles Féroé au monde entier. Nous sommes donc très heureux de confirmer l’arrivée de ces 2 appareils de nouvelle génération dans notre flotte. Atlantic Airways franchit aujourd’hui une nouvelle étape importante de son développement ». La compagnie aérienne lancera le mois prochain une liaison vers Paris-CDG, sur laquelle Air France partagera ses codes.
Aux Etats-Unis, Delta Air Lines a signé pour cinq A220-100 supplémentaires, portant le total d’ex-Bombardier CSeries attendus à 95 (dont 50 A220-300). La compagnie aérienne est la première à choisir la nouvelle option d’augmentation de la masse maximale au décollage pour l’ensemble de sa flotte à partir de 2020 ; la MTOW augmentée de 2,3 tonnes augmentera les rayons d’action des A220 de 450 nm, à 3400 nm pour l’A220-100 et à 3350 nm pour l’A220-300. Airbus précise que les A220-100 de Delta sont produits à Mirabel au Québec, tandis que ses A220-300 seront assemblés dans la nouvelle FAL de Mobile en Alabama, actuellement en construction.
En Arabie Saoudite, Saudia a renforcé sa commande de monocouloirs remotorisés de 35 à « jusqu’à 100 appareils », dont 35 en option : elle attend désormais 65 avions de la famille A320neo, dont quinze A321XLR. Les avions supplémentaires « seront déployés pour appuyer le plan du transporteur national visant à accroître sa capacité », la demande de passagers en Arabie saoudite connaissant une forte croissance sur les liaisons intérieures, régionales et internationales. Airbus et Saudia ont également convenu d’étendre leur partenariat « avec le développement de la formation technique, de la maintenance et d’autres services ». La flotte de Saudia compte 173 avions dont cent Airbus A320, A321 et A330.
Toujours chez Airbus, on retiendra du 18 juin les annonces de sociétés de leasing : Air Lease Corp. (ALC) a placé trois A321neo chez la compagnie chilienne Sky Airline, qui opère déjà 8 des 21 A320neo attendus, et deux A320neo et deux A321LR chez la low cost japonaise Peach (elle attend désormais 26 A320neo). De son côté, GECAS va placer quatre A320neo chez Colorful Guizhou Airlines, qui n’opère que des Embraer 190.
#PAS19 continues, with new orders for our jetliner families, while underscoring the broad reach in urban mobility, our commitment to sustainability in the aerospace industry and the evolution of #Airbus rotary-wing aircraft for defence missions. Read more: https://t.co/TQGnmSSLkw pic.twitter.com/XKGR6U1GxI
— Airbus LIVE (@AirbusLIVE) June 18, 2019
ATR :
Le constructeur franco-italien a annoncé mardi une lettre d’intention pour une commande ferme de 35 ATR -600, avec une option pour 35 autres et des droits d’achat pour 35 avions supplémentaires, signée par NAC, le spécialiste du leasing d’avions régionaux. La livraison des 35 premiers appareils débutera en 2020 et se poursuivra jusqu’en 2025 ; le planning de livraison est selon ATR « optimisé de façon à garantir que la demande du marché est la mieux satisfaite possible tout au long de cette période de cinq ans ». Ce nouvel accord consolide une collaboration « fructueuse et de longue date » entre NAC et ATR : depuis 2010, plus de 100 commandes spéculatives d’appareils ATR ont été converties en livraisons à NAC.
Martin Møller, Président de NAC, a déclaré dans un communiqué : « Pour nous assurer un avenir prospère, il est indispensable pour nous d’investir dans les meilleures technologies afin de pouvoir offrir à nos clients des solutions flexibles et efficaces. Grâce à un avantage significatif en termes de consommation de carburant, l’ATR 72-600 permet de réduire à la fois les coûts et les émissions, ce qui en fait l’avion idéal pour nombre de nos clients. L’aviation évolue vers un avenir durable, et grâce à ce contrat portant sur plus de 100 appareils, nous faisons un choix stratégique qui doit permettre aux compagnies aériennes de louer et d’opérer les avions régionaux les plus modernes et les plus éco-responsables du marché ». NAC est le premier loueur d’avions régionaux du marché, et compte plus de 76 compagnies aériennes clientes dans 51 pays ; sa flotte actuelle compte plus de 500 monocouloirs ATR, Bombardier, Airbus et Embraer.
BOEING :
Après une première journée morose, l’avionneur américain a frappé fort mardi. A commencer par le groupe IAG qui a signé une lettre d’intention portant sur 200 737 MAX (des MAX 8 et MAX 10, sans précision sur la répartition) destinés à « l’ensemble des compagnies aérienne du groupe dont Vueling et Level » – deux low cost opérant actuellement des monocouloirs Airbus. L’accord est évalué à plus de 24 milliards de dollars au tarif catalogue ; les livraisons interviendront entre 2023 et 2027. Le 737 MAX 8, un avion pouvant accueillir jusqu’à 178 passagers dans une configuration à deux classes, sera exploité aux côtés du 737 MAX 10, dont la capacité maximale est de 230 passagers, précise IAG. Le groupe n’opère plus de monocouloir Boeing ; on rappellera qu’en février dernier Comair avait pris possession du premier des huit 737 MAX 8 attendus, revêtu de la livrée British Airways pour qui elle opère en franchise en Afrique du Sud.
Willie Walsh, CEO d’IAG, a déclaré que le Groupe « envisage d’acquérir le 737 MAX dans le cadre de la diversification de sa future flotte et dans le but de stimuler la concurrence ». « Nous avons la certitude que ces appareils constitueront d’excellents éléments au sein de la flotte court-courrier d’IAG », a-t-il ajouté, « nous accordons toute notre confiance à Boeing et espérons que cet avion sera remis en service avec succès au cours des mois à venir, après avoir reçu la certification des organismes de réglementation ». Kevin McAllister, PDG de la division Aviation Commerciale de Boeing, se félicite « que l’équipe IAG reconnaisse les qualités élevées du 737 MAX et ait indiqué son intention de revenir vers la famille Boeing 737. Nous sommes impatients de poursuivre notre partenariat de longue date avec International Airlines Group pour de nombreuses années à venir ».
En Corée du Sud, la compagnie nationale Korean Air a signé un engagement d’achat pour dix 787-9 supplémentaires et dix 787-10, ce dernier modèle devant en outre faire l’objet d’un contrat de leasing pour dix exemplaires chez Air Lease Corp. (ALC). La compagnie opère déjà dix Dreamliner ; dans un communiqué, son président Walter Cho explique : « alors que nous continuons à innover dans notre offre de produits, la famille 787 Dreamliner deviendra l’ossature de notre flotte long-courrier pendant de nombreuses années. Outre une économie de carburant améliorée de 25%, le 787-10 offre environ 15% d’espace supplémentaire pour les passagers et le fret par rapport à nos 787-9, ce qui sera essentiel pour nos objectifs commerciaux à long terme ». Korean Air exploite dans sa flotte 96 Boeing 737, 747, 777 et 787, avec pour le cargo 23 747-400, 747-8 et 777.
La société de leasing ALC s’est engagée mardi à ajouter cinq 787-9 à sa flotte de 56 Dreamliner. « La demande d’avions fiables, polyvalents et économes en carburant est à son plus haut niveau », a déclaré son président exécutif Steven Udvar-Házy, et ces cinq 787-9 « sont nécessaires à nos compagnies aériennes clientes pour satisfaire aux demandes de location élevées du 787 ».
GECAS a de son côté signé avec Amazon pour la fourniture de quinze 737-800BCF (avions passager convertis pour le transport de fret), sa compagnie Prime Air en attendant déjà cinq de la part de la société de leasing. « Ces nouveaux appareils créent une capacité supplémentaire pour Amazon Air, grâce à l’investissement dans notre programme Prime Free One Day delivery », a déclaré Dave Clark, vice-président directeur des opérations mondiales chez Amazon ; d’ici 2021, Amazon Air « disposera d’un portefeuille de 70 avions volant sur notre réseau aérien dédié ». Selon Richard Greener, vice-président directeur de GECAS Cargo, la capacité du 737-800BCF « renforcera la capacité d’Amazon à fournir une livraison fiable et régionale à ses clients pour les années à venir ».
DE HAVILLAND :
En Afrique, la compagnie aérienne TAAG Angola a été dévoilée mardi comme le client jusque là anonyme de six Dash-8 Q400, une commande annoncée en mars dernier quand Bombardier était encore propriétaire du programme QSeries. De Havilland Aircraft of Canada a déclaré à ses clients qu’il n’y aurait « plus d’interruption de service » maintenant que sa société mère a finalisé l’acquisition du programme Dash 8, annoncée en novembre dernier. Longview Aviation Capital a finalisé le processus le 1er juin et a ressuscité la marque de Havilland en établissant la nouvelle filiale. De Havilland Aircraft continuera à produire le turbopropulseur régional Q400 et assurera le soutien aux plus de 1000 Dash 8-100/-200/-300 en service.
EMBRAER :
Basée dans les piles Canaries, Binter a acquis deux nouveaux E195-E2 qui viendront s’ajouter aux trois déjà commandés ; ils ont une valeur de 141,8 millions de dollars au prix catalogue, et faisaient l’objet d’un engagement d’achat depuis 2018. Binter recevra son premier E195-E2 au deuxième semestre, devenant ainsi compagnie de lancement en Europe du plus grand modèle de la famille E2 ; ils seront configurés avec 132 sièges en une classe. « Nous sommes ravis de confirmer la commande ferme de ces deux Embraer E195-E2 supplémentaires », a déclaré Rodolfo Núñez, vice-président de Binter. « La certification de type est exactement dans les délais. Avec ceci, ainsi que la consommation de carburant et les autres indicateurs de performance encore meilleurs qu’initialement prévu, nous avons une confiance totale dans la passation de cette nouvelle commande ferme ».
Au Japon, Fuji Dream Airlines (FDA) a passé une commande ferme pour deux nouveaux E175, qui figuraient déjà dans les listings d’Embraer sous client anonyme. Ils seront configurés en une classe unique de 84 sièges, et livrés à partir de cette année. « Nous sommes extrêmement heureux de développer sans cesse notre flotte et notre relation avec Embraer », a déclaré Yohei Suzuki, PDG de Fuji Dream Airlines. FDA exploite actuellement 14 appareils, trois E170 et onze E175, et les nouveaux avions « nous permettront d’accroître notre capacité et d’ajouter plus de routes et de fréquences, tout en offrant à nos passagers la meilleure cabine de sa catégorie ».
A321 XLR a commenté :
19 juin 2019 - 8 h 26 min
Très bons débuts de 75 appareils pour l’A321XLR.
Cebu Pacific (10), Saudi Arabian Airlines (15) , IAG (14).
Mais aussi Qantas, a décidé d’en acquérir 36 exemplaires, (26 conversion d’A320neo d’une précédente commande) et 10 en nouveau contrat.
Suis persuadé que cet A321 intéressera Air Asia tôt ou tard.
Airbus réalise une incroyable plus-value passant de 253 A320 à A321 avec Air Asia qui aura la plus grosse flotte d’A321neo de la planète.
B52 a commenté :
19 juin 2019 - 8 h 46 min
Qui voulez enterrer Le Boeing 737max?
GVA1112 a commenté :
19 juin 2019 - 9 h 18 min
B737 MAX ne va pas mourir s’il est vendu avec des avantages hors du commun.
Je ne suis pas surpris que le anglais, assez pro US, aient fait ce choix, avec la remarque : .. pour stimuler la concurrence !!
En un mot: faire baisser les prix de vente à Airbus, mettre la pression sur leurs dates de livraisons, obtenir des avantages en nature ou en argent, etc ..
C’est la dure loi du marché et c’est de bonne guerre !!
Maintenant, une lettre d’intention, ce n’est que de l’intention !! Airbus va discrètement réagir !!
Autre remarque, à quel prix, ces MAX ont ils été vendus ??
J’imagine un rabais plus qu’exceptionnel !!
Passant a commenté :
19 juin 2019 - 9 h 22 min
@B52 : Vous m’obligez à un ‘mauvez’ jeu de mots ; Cet avion a prouvé qu’il peut s’enterrer lui-même.
Et pour satisfaire encore plus Willie Walsh, CEO d’IAG, rappelons lui que le MAX avait déjà fait l’objet d’une certification des organismes de réglementation – La suite est connue.
teabum a commenté :
19 juin 2019 - 10 h 31 min
“Le groupe IAG, maison mère de British Airways, Iberia, Aer Lingus, Vueling et Level, a créé la surprise, avec l’annonce, mardi 18 juin, de la signature d’une lettre d’intention portant sur une commande géante de 200 exemplaires du 737 MAX.”
Aucune commande ferme, juste une lettre detention, ça ne mange pas de pain et ça fait plaisir à Trump et ça rassure un peu actionnaires de Boeing ..reste à voir si les anglais iront au bout de de leurs démarches et s’ils vont jeter 24 milliards pour ces enclumes.
Pour moi le 737 max est mort…mais ça n’engage que moi…et tout ceux qui ne voudront jamais remonter dans ces corbillards volants.
J’en doute fort.
moonmartre a commenté :
19 juin 2019 - 10 h 55 min
@B52: Il y a 2 ans, Emirates s’était engagé sur 40 B787 au salon de Dubai.
A ce jour, il n’est toujours pas en commande.
Mindyou a commenté :
19 juin 2019 - 9 h 26 min
Il est politiquement correct d’accabler Boeing en ce moment. Boeing est un excellent constructeur et les 737 Max, une fois guéris de leur maladie infantile, seront d’excellents appareils. Willie Walsh, vu les circonstances, a sans doute obtenu de très bonnes conditions. IAG se tourne à nouveau vers les monocouloirs de Boeing, c’est une bonne nouvelle.
Passant a commenté :
19 juin 2019 - 13 h 25 min
@Mindyou : la guérison passe par un changement des trains d’atterrissage afin de pouvoir repositionner les réacteurs dans le but de retrouver un équilibre ‘normal’.
On est donc plus dans la maladie infantile, mais dans la chirurgie lourde, longue et couteuse – Mais je suppose que pour vous une mise à jour logiciel et suffisante.
Et je suis persuadé que le meme problème sur un Airbus lui aurait valu un retrait définitif de sa qualification aux US.
Passionné a commenté :
19 juin 2019 - 9 h 27 min
Air bus réalise une bonne vente , les autres petits constructeurs font leur nid doucement
Quand à Boeing pour l’intention d’achat de Max par IAG , devrait y avoir une grande grande réduction. Mais il faut finaliser cet achat ( ou un coup de bleuf)
Attendons Ryannair , ils devront négocier aussi à des petits prix comme low cost, le malheur des autres fait le bonheur des autres .
Moi en tout cas je ferai très attention avec quel type d’appareil je monterai pour mes voyages ABE
Checklist a commenté :
19 juin 2019 - 15 h 37 min
Moonmartre
Il me semble avoir déjà expliqué pourquoi le M. O. u. 787-10 était devenu caduc par EK.
Ils ont réglés leurs contentieux avec Airbus pour ne plus recevoir les A380 qui terminent en 2022.
Obligeance de commander des A330neo et A350.
Concernant le 787-10, il commence à avoir une fréquence de commande en augmentation assez remarquable et gênante même face au A350-900.
Je ne suis pas en train de dire que le A350-900 va être tué par le 787 quoi que le Dreamliner remporte le marché…
Que Boeing cache dans le ventre du 787 pour pouvoir engranger de plus en plus de commande de 787-10 avec Korean et ANZ récemment ?
(Qu’on félicite au passage)
6 tonnes de carburant en p’us c’est énorme.
Seule le temps dira ce que Boeing sait ! ?
@Mindyou
Oui IAG à commander aussi récemment des 777-X !
@Passionné
Coup de bluff je ne crois pas en revanche on a vu ça avec le A380
de Kingfisher, Amedeo des compagnies phantomes sensé être clientes et qui sont restés dans le carnet de commande d’Airbus depuis trop d’années…
loracle a commenté :
19 juin 2019 - 9 h 37 min
IAG achète 200 B737, les prix doivent être très bradé actuellement.
Je suis surpris, IAG prend un risque au niveau de l’image, même si la plupart des PAX ne regarde que très rarement le type d’avion utilisé par le transporteur
Je pense que Ryanair devrait prochainement faire de même.
A t’on le droit de refuser de monter dans un avion, lorsque le type d’avion a changé par rapport au moment de l’achat.
On achète un billet sur un avion X et au moment de l’embarquement la compagnie a choisi un avion Y ou d’une compagnie Lambda.
Quels sont nos droits? vu qu’il y a un changement dans la nature de la prestation
Mais... a commenté :
19 juin 2019 - 10 h 42 min
Tu a le droit de refuser mais tu perd ton billet et tu oublie tout remboursement.
Dans les deux cas si on considère que le contrat est une obligation de résultat: la compagnie va te transporter d’un point A à un point B c’est toi qui a refusé l’embarquement et si c’est une obligation de moyens la compagnie a tout mis en œuvre pour que le vol part.
De toute façon les 3/4 des gens avec ton raisonnement vont gentilement monter dans le 737 MAX pour leurs vol surtout d’ici quelques années quand on aura tous oublié et que le grounding des 737 MAX sera un lointain souvenir avec celui des 787
Passager a commenté :
19 juin 2019 - 13 h 28 min
@MAIS : Tout repose sur l’évaluation que vous faites de votre vie – Pour moi elle vaut plus que 200 euros !
Jeff a commenté :
19 juin 2019 - 19 h 14 min
Perso je ne monterai jamais dans ce cercueil volant qu’est le 737 max. Mais je suppose que la majorité des gens de font aucune différence entre un Airbus et un Boeing, et encore moins entre modèles…
Shôgun a commenté :
19 juin 2019 - 10 h 23 min
J’évitais déjà soigneusement BA et IB en raison de leurs médiocres prestations aux passagers.
Lorsque leurs flottes comprendront des MAX, ce sera un boycott total.
Je ne suis pas suicidaire.
rake a commenté :
19 juin 2019 - 11 h 02 min
En effet, à part s’ils proposent des prix (très) compétitifs face à ses concurrents, IAG risque de voir partir tous ceux qui ont peur de cet avion (peur psychologique) et ce, même s’il volera sans souci dans le futur…
rv2lyon a commenté :
19 juin 2019 - 11 h 04 min
Dans le jeu de taquin entre les constructeurs et les compagnies, il est évident qu’en ce moment la bonne position est celle des compagnies. Boeing a besoin de se redonner confiance et Airbus ne peut pas en tirer parti car comme l’a montré IAG, même en ayant une flotte quasi Airbus en moyen courriers, on fait un effet d’annonce en disant que l’on va acheter du Boeing et Airbus va devoir faire un geste commercial pour garder IAG en client.
Airbus l’avait très bien dit au début de la crise du MAX. Cela n’est bon pour personne que le doute s’installe sur un avion.
ERIK DE NICE a commenté :
19 juin 2019 - 11 h 47 min
@MAIS..
Une compagnie équipée de 737MAX transporte évidemment aussi ses pax d’un point À à un point B mais c’est le point B qui pose problème..
ajar a commenté :
19 juin 2019 - 12 h 48 min
Airbus ne peut pas du jour au lendemain sortir plus d’avions ,donc les commandes pour une livraisons dans 3/4 ans reste jouable . IAG avait cru pouvoir obtenir des A380 avec une ristourne très importante mais voila Airbus a dit non . Les passagers sont beaucoup plus regardants sur le type d’appareil qu’ils prennent et ça c’est nouveau .
Bams a commenté :
19 juin 2019 - 14 h 19 min
Et qu’elle en a été l suite pour le pauvre A380?
Et alors? a commenté :
19 juin 2019 - 16 h 08 min
La suite? la fermeture de la ligne de fabrication, bien sûr…
Mais à quoi cela aurait il servi de continuer à construire des appareils que les compagnies ne veulent pas/plus acheter à leur juste prix, et exigent un rabais si important que vous les fabriqueriez/vendriez à perte???: ça ne sert à rien qu’à creuser vos propres pertes et de fait à transf-érer les gains d’argent au bilan positif des compagnies pendant que votre propre bilan aurait été tiré vers le rouge! Autant fermer!
Bronco a commenté :
19 juin 2019 - 13 h 17 min
J’ imagine même pas le rabais. Boeing a peut être meme payé IAG pour la signature de cette lettre d intention et le coup de pub qui va avec.
Apres c est sûr, qui se souvient des déboires du dreamliner et de ses batteries qui s’enflamment. Les problemes du Max seront vite oublies. Le processus de certification des nouveaux boeings devrait par contre être revu de fond en comble.
NDR a commenté :
19 juin 2019 - 14 h 04 min
200 Max ça c’est un groupe que connait la valeur de l’argent il aura une promo de folie plus des économies a l´usage les pilotes B37 sont plus faciles a trouver.
rv2lyon a commenté :
19 juin 2019 - 14 h 49 min
Et ils feraient quoi des milliers de pilotes Airbus ? Reskilling sur Boeing? Trop coûteux! Les virer ? Quelle pub pour IAG! Et même si ils trouvaient des milliers de pilotes 737, encore faut-ils les former au MAX, car on la vu, c’est un avions très différent au final.
Non tout cela n’est qu’un gros coup de pub entre Boeing et IAG bizarrement suite à la visite de Trump pour les cérémonies du 6 juin. Tout cela a été parfaitement orchestré par Boeing qui joue les surpris!
Jori a commenté :
20 juin 2019 - 6 h 32 min
Pas seulement. Ce sera aussi un point d’appui dans les prochaines discussions du Brexit avec L’UE. Boris place ses pions.
B737MAX a commenté :
19 juin 2019 - 15 h 10 min
Chapeau à IAG pour sa prise de risque et ce pari risqué sur l’avenir.
Ce qui va être déterminant c’est la remise en service du MAX.
Déjà il faudrait savoir quand, assez bizarrement ça prend plus de temps que prévu.
Comme le dit Willie Walsh, CEO d’IAG, le groupe « envisage d’acquérir le 737 MAX ».
Donc rien de définitif.
On a l’impression d’un effet d’annonce bien calculé dans le but de rassurer l’opinion et d’autres compagnies dans le doute et de donner du crédit à cet avion qui n’en a plus. Aux USA, beaucoup de passagers déclarent ne plus vouloir voler avec cet avion.
Lorsqu’il sera remis en service, il n’aura plus le droit à aucune erreur, sinon ce serait la fin du MAX.
Checklist a commenté :
19 juin 2019 - 15 h 23 min
@GVA1112
Le fait que BA soit British = ami avec les américains n’a absolument rien à voir.
Quand est ce que vous allez comprendre qu’il vaut mieux dissocier la politique avec l’économie ?
BA à une énorme flotte de A320’s
Et Air Canada dont le pays n’est pas forcément un ami des USA certe est passé d’une flotte tout A320 ceo à une flotte toute / exclusivement en 737 MAX !
Oui oui monsieur.
Parlez d’une sous disant ristourne sur le MAX n’est que speculation, tout comme le 787.
Chaque fois qu’un Boeing est vendu c’est forcément une ristourne.
Je vais m’accomider du Même ridicule, en speculant que le NEOXLR a été bradé aussi, allez hop, les points sur les “I”…
Matdx971 a commenté :
20 juin 2019 - 3 h 37 min
Sauf que dans le cas d’AC, ils n’avaient pas commandés de NEO…. ce qu’IAG à fait massivement.
Max a commenté :
20 juin 2019 - 10 h 59 min
@ CHECKLIST
– BOEING est entrain de refondre les manuels et programmes de formation du 37 MAX !
– il est certain que les DGCA de chaque pays vont examiner à la loupe les qualifications figurant sur les licences des cockpit crew déjà qualifiés ! En clair il y aura une requalification selon les exigences de BOEING .retour à la case départ pour tous les captain et FO.! C est essentiel cela va dans le bon sens !
– des instructeurs examiner seront détachés auprès des opérateurs cela s impose !
– qualification de type 37 MAX complete suivi de vols supervisés .
– du jamais vu , une énorme logistique sous le contrôle et a la charge de BOEING . (Coûts élevés )
– les responsables de secteurs vont être sur le pont !
– cette remise à plat s impose
– à la suite du RIO en 2009 . Nous avions des scénarios imposés par les DGCA . Nous étions dans l excès ! C est toujours le cas et l usage après de telles actualités !
– les programmes simulateurs 37 MAX vont être suivis à la lettre sans impasse . Sélections PN etc .
Pas d autres options !
– le retour du 37 MAX va être sous supervision de BOEING chez tous les opérateurs.
Salutations.aeronautiques.
Inukshuk a commenté :
19 juin 2019 - 22 h 47 min
« Il faut sauver le soldat 737Max « a dit Boeing à son vassal, lequel s’est exécuté le jour où Trump annonce sa candidature à un nouveau mandat. Ça fait miroiter des emplois aux USA, et Boeing promet une belle ristourne sur les commandes.
Mais BoJo ne va pas tarder à s’apercevoir que c’est encore des emplois en moins en GB.
Et si certains applaudissent BA pour cette « prise de risque » on peut se demander si les pax sont prêts à une telle prise de risque..
GVA1112 a commenté :
20 juin 2019 - 8 h 39 min
.. n’oubliez pas que si c’est un BREXIT dur à la BOJO, Airbus va déplacer certaines chaines de fabrication hors de l’Angleterre !!
Et c’est pas forcement Boeing qui va les remplacer !!
L’aviation est un domaine très sensible au niveau des économies nationales, ce qui explique que les politiques (au plus haut niveau) s’en mêlent !!
(Voir les signatures de contrats lors des déplacements présidentiels).
afilenotgoude a commenté :
20 juin 2019 - 17 h 45 min
Pendant que la banquise fond et que les rendements des propulseurs d’avion atteignent difficilement 22% de rendement à raison de plusieurs tonnes à l’heure sans dépollution avec une énergie détaxée…
Le green washing donne bonne conscience aux avionneurs mais l’évolution des commandes augmente plus vite que l’utilisation des transports respectueux de l’environnement pourquoi ne pas continuer ainsi et continuer à vendre ?