Le premier des 25 Boeing 787-9 Dreamliner commandés par la compagnie aérienne Turkish Airlines est sorti au grand jour. Embraer a de son côté débuté l’assemblage final du premier E175-E2, deuxième modèle de la famille E2.
Le premier 787-9 (TC-LLA) destiné à la compagnie nationale turque a été photographié le 27 mai 2019 à Everett revêtu de sa livrée, avant une livraison prévue en juillet. Les 25 exemplaires commandés ferme par Turkish Airlines (plus cinq options) seront configurés pour accueillir 30 passagers en classe Affaires et 270 en Economie (300 sièges au total). Ils devraient être déployés initialement entre Istanbul et l’aéroport d’Antalya, à raison de deux rotations quotidiennes ; la nouvelle liaison vers Mexico, qui sera inaugurée le 21 aout, devrait bénéficier du 787-9. La compagnie devrait l’année prochaine utiliser le Dreamliner vers Montréal, New York-JFK, Boston, Washington, La Havane, Le Cap et Kuala Lumpur.
Rappelons que la compagnie de Star Alliance a aussi commandé 25 Airbus A350-900 fermes (plus cinq options), attendus cette année sans plus de précision. Elle précisait en mars dernier attendre 6 nouveaux gros-porteurs en 2019, quatorze en 2020, dix en 2021, douze en 2022, onze en 2023 et sept en 2024. Son carnet de commandes comprend également 86 A321neo et 63 737 MAX supplémentaires entre autres.
Turkish Airlines 787-9 TC-LLA at the Everett fuel dock pic.twitter.com/oCI8QunIRe
— Paine Airport (@mattcawby) May 28, 2019
Au Brésil, Embraer a diffusé une image du premier E175-E2 dans la FAL de Sao Jose dos Campos, même si ce modèle n’a enregistré aucune commande ferme contrairement aux E190-E2 et E195-E2 (les cent E175-E2 sur lesquels Skywest s’est engagée n’ont toujours pas été confirmés pour cause de clause pilote – le nouvel avion est trop lourd). Le nouveau monocouloir pouvant accueillir jusqu’à 80 passagers devrait sortir de la FAL en novembre, avec un vol inaugural espéré avant la fin de l’année ; son entrée en service reste programmée en 2021. Embraer espère trouver d’ici là des clients surtout aux Etats-Unis, où son E175 se vend très bien – à condition que les compagnies aériennes arrivent à convaincre leurs pilotes d’assouplir leurs exigences contractuelles. Le PDG John Slattery se dit aussi optimiste sur le marché asiatique, pensant qu’à terme les ventes des trois modèles E2 s’équilibreront.
NDR a commenté :
29 mai 2019 - 11 h 19 min
“à condition que les compagnies aériennes arrivent à convaincre leurs pilotes d’assouplir leurs exigences contractuelles”
Embraer a décalé l’entrée du E175-E2 d’un an exprès les scope clauses se terminent pour les 3 majors americaines en 2020 en principe ça devrait le faire sinon c’est Mitsubishi qui a réduit son projet du MRJ90 initial au MRJ70 qui remplcaera les E175 US.
Bencello a commenté :
29 mai 2019 - 17 h 55 min
Aucune commande ferme alors que l’avion est proche de la commercialisation… C’est dire l’attrait du produit pour une amélioration d’un produit existant.
La scope clause à bon dos, il existe d’autres marchés.
Pas de doute que Boeing, nouveau propriétaire d’Embraer, facilitera les discussions pour faire sauter ses freins à ces ventes.
pierre a commenté :
30 mai 2019 - 9 h 59 min
pour Embraer , l’arrivée de Boeing va doper les ventes, mais surtout permettre des initiatives technologiques nouvelles et peut-être des modéles futurs à apparaitre !
c’est une tres bonne nouvelle pour Embraer qui a déjà fait un beau chemin depuis 30 ans en s’imposant dans certains secteurs.