Une approbation provisoire à la mise à jour du système anti-décrochage MCAS du 737 MAX a été signifiée par une branche de la FAA, alors que des syndicats de pilotes jugent insuffisante la modification de la formation proposée par Boeing. Une interdiction de vol partielle des monocouloirs remotorisés aurait été envisagée dès le crash de Lion Air en octobre dernier, avant donc celui d’Ethiopian Airlines le 10 mars – qui a finalement cloué au sol les 371 exemplaires en service.
Alors que l’assemblée générale de Boeing se tient ce lundi 29 avril 2019, après la présentation la semaine dernière de résultats du premier trimestre marqués par un recul de 9% du chiffre d’affaires de la division Avions Commerciaux, la mise à jour dévoilée fin mars du système MCAS a été provisoirement jugée « adaptée à l’exploitation » par le Comité de standardisation de vol (Flight Standardization Board, FSB) de la FAA. Responsable de la définition des exigences en matière de formation des pilotes, le FSB a inclus le MCAS parmi les « domaines d’importance particulière » de la formation au sol, qui « doit porter sur la description du système, la fonctionnalité, les conditions de défaillance associées et les alertes de l’équipage de conduite. Ces éléments doivent être inclus dans la formation initiale, la mise à niveau, la transition, les différences et la formation périodique », indique le rapport du FSB. Ce rapport ne concerne que les MAX 7, MAX 8 et MAX 200, considérés comme « fonctionnellement équivalents » ; il peut être commenté jusqu’à la fin du mois par les parties concernées.
Ce pas en avant vers un retour des 737 MAX dans les airs ne permet en aucun cas d’en prédire une date ; la FAA a fixé au 23 mai sa rencontre avec les régulateurs du monde entier, dans le cadre du Joint Authorities Technical Review intégrant ses experts, ceux du NTSB et neuf régulateurs étrangers, dont ceux de l’Europe, du Canada, de Chine, de Singapour ou des Emirats Arabes Unis qui ont déjà confirmé leur présence. L’EASA européenne, l’Australie, le Brésil, l’Indonésie et l’Ethiopie devraient également y participer selon un responsable de la FAA. Cette commission est dirigée par l’ancien du NTSB Christopher Hart, avec pour objectif de « s’assurer de la sécurité du 737 MAX » et fournir une « réponse uniforme » pour « répondre au besoin croissant de la mondialisation (…) parce que ces avions sont partout ». Le PDG de la compagnie aérienne American Airlines a annoncé la semaine dernière qu’il n’attendra pas l’avis des régulateurs étrangers pour remettre en service ses 24 737 MAX, une fois le feu vert de la FAA acquis.
Le syndicat APA des pilotes d’American Airlines justement a entre autres contesté les propositions de Boeing en matière de formation, estimant que le constructeur ne va pas assez loin : il estime que l’heure de formation sur iPad n’est pas suffisante, et ne permettra pas aux pilotes « de se sentir plus à l’aise non seulement pour piloter l’avion, mais aussi pour transmettre cette confiance au public voyageur ». La Allied Pilots Association réclame du temps sur simulateur qui inclurait les scénarios rencontrés par les vols JT610 et ET302 (346 morts au total), et des vidéos montrant les possibilités de panne et la façon de les gérer. « Quand les pilotes expérimentent visuellement les scénarios de défaillance et les traitent, la leçon reste gravée dans leur tête », souligne l’APA qui devrait manifester ce matin à l’AG de Boeing. Mais les heures de simulateur coutent cher, et leur planification pour des milliers de pilotes est très compliquée – d’où le choix d’une simple formation sur informatique. L’APA devrait manifester ce matin devant l’AG de Boeing.
On retiendra par ailleurs l’information du Wall Street Journal, selon qui la FAA avait envisagé de clouer au sol une partie des 737 MAX dès l’année dernière, avant de renoncer. Les enquêteurs de l’administration avaient découvert après l’accident de lion Air que certaines alarmes visuelles étaient proposées en option, en particulier chez la low cost Southwest Airlines (34 MAX 8 en service) qui selon sa porte-parole n’aurait pas été prévenue de leur non activation : « Avant l’accident de Lion Air, les signaux (…) étaient présentés par Boeing comme opérationnels, peu importe que vous ayez sélectionné la fonctionnalité », a-t-elle déclaré, mais « après l’accident de Lion Air, Boeing a informé Southwest que les signaux étaient inopérants si on n’avait pas pris l’option ». Ces options n’équipaient pas les 737 MAX impliqués dans les crashes d’Ethiopian Airlines et Lion Air. Aucune des deux alarmes (AOA Disagree Light et AOA Indicator) n’étaient rendues obligatoires par la FAA, le débat étant toujours ouvert aux Etats-Unis sur le nombre d’informations qui doivent être affichées dans le cockpit ; Boeing a déjà annoncé que la première sera désormais fournie de série sur les monocouloirs remotorisés, la seconde restant payante.
On retiendra enfin sur le sujet l’apparition au grand air du premier MAX 8-200 destiné à la low cost Ryanair, dont il porte désormais la livrée ; l’inquiétude de Flydubai, dont l’immobilisation de onze MAX 8 et trois MAX 9 affecte « 17% de l’offre en siège » et pourrait avoir un impact « significatif » si elle se prolonge ; et la promesse de Flyadeal en Arabie Saoudite d’une décision « imminente » sur l’avenir de sa commande de trente MAX 8 annoncée en décembre dernier.
The 1st #737MAX for @Ryanair is now painted on the flight line at BFI.
7285 65076 EI-HAT 737-8 Ryanair pic.twitter.com/0SnMsEujo8
— Woodys Aeroimages (@AeroimagesChris) April 26, 2019
Passager a commenté :
29 avril 2019 - 9 h 28 min
“Une approbation provisoire (….) a été signifiée par une “”branche”” de la FAA”” (?)
” système MCAS a été ‘provisoirement’ jugée « adaptée à l’exploitation » ” (??)
–
Que de précautions de langage qui semblent cacher bien des incertitudes et des doutes – Je ne voudrais pas être a la place des pilotes !
En tant que passager, je refuse toujours de monter dans cet engin qui est et demeure instable par nature.
Tyler Hayes a commenté :
29 avril 2019 - 10 h 06 min
@PASSAGER: comment ferez vous s’il y a un changement d’appareil de dernière minute et que vous vous retrouvez dans un 737MAX?
Un ami voulait éviter les A330 après la catastrophe de Rio, mais quelques jours avant le vol, son 777 a été remplacé par un A330. Il a donc été obligé de voler en A330…
PLASSARD a commenté :
29 avril 2019 - 11 h 44 min
Faut il aussi choisir un taxi de model “sans accident “pour aller à l aéroport ?
Passagers a commenté :
29 avril 2019 - 11 h 47 min
vous mélangez un aléas imprévisible et le très fort doute basé sur la mort de 346 passagers et quelques autres ‘incidents’ qui ont été rattrapés de justesse par les pilotes.
aerofan a commenté :
29 avril 2019 - 9 h 39 min
Le journal le Monde et CNN révèlent ce marin que Boeing a désactivé volontairement les témoins d’alerte pour les rendre payants, témoins signalant un dysfonctionnement du MCAS… Ce sont les inspecteurs de la FAA qui en 2018 ont alerté les autorités compétentes pour signaler ce geste criminel et scandaleux….Pouvez vous nous confirmer la véracité de ces articles et commentaires ? ……Merci a Air Journal et autres internautes bien renseignés…..
B737MAX a commenté :
29 avril 2019 - 9 h 55 min
Alarmes visuelles
Selon son porte-parole Southwest n’aurait pas été prévenue de leur non activation : « Avant l’accident de Lion Air, les signaux (…) étaient présentés par Boeing comme opérationnels, peu importe que vous ayez sélectionné la fonctionnalité »… mais …« après l’accident de Lion Air, Boeing a informé Southwest que les signaux étaient inopérants si on n’avait pas pris l’option »
Paraît quand même impensable !
Si cette déclaration est vraie, doit on parler de simple oubli ou faute ou de négligence ?
NDR a commenté :
29 avril 2019 - 10 h 17 min
“Ce rapport ne concerne que les MAX 7, MAX 8 et MAX 200”
Pas très tout ça ce qui veut dire que le Max 9 va pouvoire voler avant le 8 ? Plutôt l’inverse ?!!
B737 a commenté :
29 avril 2019 - 10 h 58 min
Bien que le B737 MAX-8 soit clairement pointé du doigt, au moins une compagnie, dont je ne dirai pas le nom, continue de le faire voler. A ma plus grande surprise, j’ai effectué 2 vols dessus sur les quelques semaines passées. Ce n’était pas en Europe, ni aux US.
La compagnie avait pourtant publiquement annoncé au moment du crash la suspension provisoire des vols et pourtant elle continue de faire plusieurs vols par jour avec ce type d’appareil !
J’imagine que cette compagnie n’est pas la seule et qu’il y en a d’autre dans le monde…
eric a commenté :
29 avril 2019 - 11 h 14 min
Pourquoi ne pas dire le nom ?
B737 a commenté :
29 avril 2019 - 11 h 43 min
Honnêtement je ne vois pas ce que cela apporte au débat d’avoir le nom. L’information importante, selon moi, est de dire que ces avions continuent de voler alors même qu’ils sont mis en cause sur de nombreux problèmes.
paul a commenté :
29 avril 2019 - 12 h 22 min
Quid des infos broadcaster par l’ADS ou par les moteurs ? Rien.
Pourquoi raconter vous des bêtises ?
Shôgun a commenté :
29 avril 2019 - 14 h 01 min
Comment cela, connaître le nom de la compagnie dont vous nous dites qu’elle continuerait de faire voler des 737 MAX n’apporterait rien au débat ?
Vous vous moquez du monde ?
Si cela est vrai, les clients potentiels ont le droit de savoir, et la compagnie en question doit être citée et assumer ses responsabilités !
Et vous osez employer l’adverbe « honnêtement » ?
Dites-nous de quelle compagnie il s’agit ou taisez-vous à tout jamais !
Greg765 a commenté :
29 avril 2019 - 14 h 15 min
Après il ne faut pas croire tout ce que l’on raconte… Surtout quand on refuse de donner le nom de la compagnie, car avec le nom il serait trop aisé de prouver que l’info est fausse…
Shôgun a commenté :
29 avril 2019 - 16 h 54 min
@GREG765
J’avais bien subodoré que cette “information” était fausse. C’est bien pour cela que je sommais son auteur de fournir les précisions qu’il prétendait ne pas vouloir donner, sous des prétextes injustifiables.
B737 a commenté :
29 avril 2019 - 14 h 27 min
J’ai surement du confondre avec 737-800 effectivement. En tout cas, je vois que la tolérance à l’erreur est de mise ici…
SPM a commenté :
29 avril 2019 - 11 h 56 min
Pourquoi ne pas dire le nom, ça m’étonnerait que la fameuse compagnie regarde les commentaires sur air journal ????
Complicité passive... a commenté :
29 avril 2019 - 13 h 02 min
Si ce que vous dites est frai, cette compagnie est dans l’illégalité la plus complète puisque ces 737MAX sont interdits de vol. aujourd’hui dans le monde entier.
Conséquence: si un nouveau crash avec victimes devait arriver sur ce type d’appareil dans cette compagnie, le fait de ne pas la dénoncer aux autorités pourrait conduire tout ceux qui savaient, dont vous aussi en l’occurrence, à être accusé de complicité passive de meurtre.
A vous de voir si vous devez agir…ou arrêter de vous créer des frissons par des allégations ne reflétant peut être pas la réalité!
GREG765 a commenté :
29 avril 2019 - 14 h 21 min
Avec tous les acteurs impliqués (pilotes, maintenance, agents de piste, passagers, cabin crew, contrôleurs aériens, autorités de l’aviation civile locale, etc…), il est IMPOSSIBLE qu’un 737 Max vole sans autorisation. Ce sont soit des allégations pour faire parler, soit une erreur et une confusion avec un avion ressemblant à un 737 Max, comme un 737-800 Split Scimitar.
Juju a commenté :
29 avril 2019 - 14 h 51 min
Le plus incroyable de mon point de vue, c’est que Boeing et les régulateurs, malgré les plus de 300 victimes, cherchent encore la solution la plus économique de formation avec un simple Elearning sur IPad! La défaillance d’AOA entraînant le dis fonctionnement du MCAS me semble être une situation ultra dynamique, demandant une réponse de l’équipage immédiate, sans parler du startle effect. Brefs, tous les ingrédients du manœuvre d’urgence au même titre du décrochage ou du windshear. Un événement que l’on n’appréhendera pas de la même manière assis sur son canapé devant son IPad ou dans un simu…
Rv2lyon a commenté :
29 avril 2019 - 12 h 52 min
J’ai lu un autre article ce matin disant que Boeing savait puisqu’il y a un an déjà des inspecteurs voulaient interdir l’avion à cause de la suppression des alertes du MCAS par Boeing, mais qu’on leur a demandé de fermer les yeux…
aerofan a commenté :
29 avril 2019 - 14 h 19 min
Exact….Lire le journal le Monde ou CNN Web news….Une aberration pour l’un des plus grand producteur d’avions militaires et civils au Monde…avec une excellence technique à toute épreuve….mais le MAX : un fiasco annoncé…Air Canada reprend de l’Airbus (320/321) de Rouge et WOW air en faillite et renégocie les locations de ses anciens Airbus auprès des bailleurs après avoir voulu que du tout Boeing. ….Toujours diversifier sa flotte comme American, Delta, United..Sur CNN les témoignages des pax étaient éloquents: ne plus mettre un pied sur appareil après ces annonces (B737/800/900/1000 tous en version max)….tous unanimes sur leur position…. Que Boeing reprenne sa planche à dessin et nous conçoive un tout nouvel appareil pouvant supporter les deux moteurs LEAP 1B ou 1A (Safran/GE) …..Car nous français construisons les moteurs des Max à Melun Villaroche chez Safran/Snecma et ne voulons pas perdre un marché de plus de 10.000 moteurs commandés……
Le toulousain a commenté :
29 avril 2019 - 13 h 21 min
Si on se fie a Flightradar24
A 13:15 GMT +2
Le seul appareil de type 737-MAX a etre « actif » est un 737-MAX 9 sur le site de Renton
…..
Les fakes news vous le savez j espere sont aussi passibles d amende
un texte de loi condamne déjà les fake news, sans qu’elles soient nommées ainsi, le texte datant de 1881. Dans cette loi sur la liberté de la presse, à l’article 27 est inscrit que “la publication, la diffusion ou la reproduction, par quelque moyen que ce soit, de nouvelles fausses (…) lorsque, faite de mauvaise foi, elle aura troublé la paix publique, ou aura été susceptible de la troubler, sera punie d’une amende de 45.000 euros”. Une amende qui peut même s’élever à 135.000 euros, si la publication “de mauvaise foi sera de nature à ébranler la discipline ou le moral des armées ou à entraver l’effort de guerre de la Nation”.
Passant a commenté :
29 avril 2019 - 15 h 43 min
Si c’était vrai, beaucoup de journaux, radio, TV devraient cesser d’émettre tant nous croulons sous le politiquement correct.
Purée...!!! a commenté :
29 avril 2019 - 16 h 42 min
La loi de 1881 ( mil HUIT cent quatre vingt un!!!) prévoyait DEJA des amendes …en Euros…que de vrais visionnaires à l’époque: chapeau bas, Messieurs, SVP!
paul a commenté :
29 avril 2019 - 21 h 23 min
Pfff maintenant les moteurs pour boeing assemblés en France…Pourquoi pas en Chine aussi ?
JohnJohn a commenté :
2 mai 2019 - 15 h 32 min
Mais bien sûr que les moteurs du 737 Max sont assemblés en France !!!
Christian Laborde a commenté :
29 avril 2019 - 16 h 02 min
Il y a toujours une question dont je n’ai pas trouvé la réponse. En cas de dysfonctionnement du MCAS, la procédure serait de le déconnecter. Mais quelle est la réaction sur la commande du plan fixe ? Le ramener au neutre ou le laisser dans sa position ? Dans le second cas, ce serait catastrophique s’il est alors à plein piqué.
Greg765 a commenté :
29 avril 2019 - 16 h 35 min
C’est une “vis sans fin” qui règle l’horizontal stabilizer. Les stab trim cutout switches coupent juste les moteurs électriques qui changent le réglage de la vis sans fin. Donc quand le MCAS est désactivé, la vis reste dans la position où elle était au moment de la désactivation. Le trim peut toujours être utilisé en mode manuel (avec la roue dans le cockpit).
Est ce la bonne question? a commenté :
29 avril 2019 - 16 h 47 min
On lit/entend que cet appareil est PAR NATURE déséquilibré et instable, et qu’il ne pourrait quasiment >PAS VOLER sans la correction électronique apportée par le MCAS…
Alors moi, la vraie question que je me pose, c’est: quelle que soit la formation des pilotes, quelles que soient les types d’alarme au cockpit, si le MCAS ne fonctionne plus pour quelques raisons que ce soit, est-ce qu’un 737MAX peut encore voler et rester contrôlable par les PNT ou bien est-ce que son instabilité et son déséquilibré structures vont conduire à une catastrophe?
Christian Laborde a commenté :
29 avril 2019 - 17 h 43 min
Non il n’est pas instable comme le sont les avions genre Rafale. Son problème est que dans certains cas (?) il peut se cabrer et venir en limite de décrochage si les pilotes ne réagissent pas rapidement. Le MCAS est censé contrer ce comportement. Sauf que…
Donc si le MCAS devient follingue, les pilotes doivent :
1) le déconnecter
2) remettre le trim de plan fixe au neutre avec une roue antédiluvienne
et si cela se passe au décollage, merci les dégâts. A condition bien sûr que le verin de plan fixe n’ai pas cramé…
Bencello a commenté :
29 avril 2019 - 16 h 21 min
Il serait quand même SCANDALEUX que le régulateur n’impose pas de séance de simulateur, sachant que c’est précisément cela qui a amené Boeing a tricher.
En déclarant que le Max n’était qu’une extension du NG, Boeing évite de couteuses heures de simulateur, ce qui impacte directement les ventes de son appareil.
C’est LE pont important qui peut couter aux Compagnies et à Boeing des millions de dollars…
Si la FAA accepte ce compromis (et les autres autorités) elle se discrédite encore une fois en cautionnant une fraude technique et commerciale!!
MAX a commenté :
30 avril 2019 - 21 h 33 min
– le simulateur est plus que nécessaire, associé à des vols sous supervision captain /FO ! BOEING DEVRAIT être à l’initiative et s imposer auprès des opérateurs de 37max. ! Pas d autres options ! Le standard des cokpits crew doit être optimum !
Rame a commenté :
29 avril 2019 - 20 h 02 min
À lire tout ça on comprend bien le problème de fond qui traverse Boeing. Le besoin d’augmenter les bénéfices pour engraisser les actionnaires avec une vision à court terme et c’est une véritable catastrophe.
Alors que la marque avait pris un très bon virage en développant le 787 en misant sur le point à point elle c’est enlisé à vouloir faire des économies en voulant sous traiter massivement… Tout de même sur les deux dernières nouveautés de Boeing on a le 787 qui a rencontré de gros problèmes de batteries nécessitant une immobilisation longue et coûteuse. Le 737 max est développé en vitesse et on se retrouve avec une option payante sur une alarme qui indique une défaillance de l’appareil. Sans compter leur avion ravitailleur…
Et désormais ça pinaille pour former les pilotes sur Ipad… On voit bien que cette vision court termiste de la gestion des coûts est un désastre même d’un point de vu financier.
Bams a commenté :
30 avril 2019 - 4 h 30 min
“Mais les heures de simulateur coutent cher, et leur planification pour des milliers de pilotes est très compliquée – d’où le choix d’une simple formation sur informatique. L’APA devrait manifester ce matin devant l’AG de Boeing”. J’aime bien Boeing mais qu’elle valeur donne-t-on a la vie humaine comparée aux économies et à la rentabilité?
Dakota a commenté :
30 avril 2019 - 10 h 05 min
Pour le profane que je suis, impossible de se faire une opinion : est-ce que la cellule de ce modèle (le max) a vraiment été mal conçue (compte tenu du volume des réacteurs prévus pour l’appareil en question) ou s’agit-il seulement de mettre bien au point un mécanisme type logiciel pour qu’il n’y ait plus aucun problème ?
Forza a commenté :
30 avril 2019 - 12 h 14 min
Boeing a sortie un système pourri et mégote en plus pour le corriger.
C’est minable après la mort de plus de 300 personnes.
J’espère que la FAA et les lumineux marketeurs de boeing ayant approuver la désactivation de voyants si pas payer sans avertissement, aboutira à de la prison ferme pour des gens n’ayant que l’argent et le profit à tout prix en tête.