La compagnie aérienne low cost Vueling Airlines annonce l’arrivée d’un troisième Airbus A320 sur sa base à Paris-CDG, portant à sept le nombre de monocouloirs opérés au départ de la France. Sa consœur Level a de son côté inauguré sa nouvelle base à Amsterdam.
La spécialiste espagnole du vol pas cher, filiale du groupe IAG aux côtés de British Airways, Iberia, Aer Lingus et donc Level, renforce sa flotte parisienne avec l’arrivée d’un A320 supplémentaire à l’aéroport de Paris-Charles de Gaule. Vueling dispose désormais de sept monocouloirs opérant au départ de la France : trois à CDG et quatre à Paris-Orly. Avec l’ajout de cet appareil, la compagnie aérienne augmente son offre au départ de la capitale, avec toujours plus de choix et de fréquences à des horaires adaptés. Ce « pari sur la France » s’accompagne d’un renforcement des équipes en région parisienne, et « induit ainsi un impact positif sur l’emploi, tant en emplois directs qu’en emplois indirects ».
Au-delà de l’accueil de ce nouvel Airbus, Vueling a lancé deux nouvelles destinations au départ de Paris-CDG, visant à « répondre aux attentes loisirs » des clients : Porto au Portugal avec trois vols par semaine en plus de la rotation quotidienne depuis Orly (face à Aigle Azur, Air France, easyJet, TAP Air Portugal, Transavia et Ryanair depuis Beauvais), et Alicante en Espagne (quatre vols par semaine en plus des 18 à Orly, face à Transavia.
Charlotte Dumesnil, Directrice Générale France de Vueling Airlines, se réjouit dans un communiqué : « L’arrivée de cet Airbus A320 supplémentaire consolide la présence de Vueling à Paris. Cet appareil en plus permet non seulement d’augmenter notre capacité au départ de Paris, mais aussi de démontrer une nouvelle fois notre impact sur le territoire. Vueling possède désormais 7 avions basés à Paris – 4 appareils à Orly et 3 à CDG – offrant ainsi un total de 30 routes à destination de 7 pays, opérant depuis la capitale. ».
Cet été, Vueling Airlines propose 61 routes au départ de 12 aéroports en France, soit une augmentation globale de 9% de ses capacités de transport de passagers par rapport à 2018. La low cost a débuté son activité en France en 2004, et est devenue en 2010 la première compagnie aérienne en termes de passagers transportés entre la France et l’Espagne. Elle propose aujourd’hui des vols au départ des deux aéroports parisiens et de Bastia, Bordeaux, Brest, Lille, Lyon, Marseille, Nantes, Nice, Rennes et Toulouse « vers plus de 120 destinations à travers l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique notamment grâce aux connexions via ses 2 hubs de Barcelone-El Prat et de Rome-Fiumicino ».
Autre filiale du groupe IAG, la low cost Level a inauguré sa base à l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol, sa quatrième après Barcelone, Paris-Orly et Vienne. Elle va baser jusqu’à trois A321 de 210 sièges dans l’aéroport néerlandais, où elle a inauguré jusqu’à deux vols par jour vers Rome (en concurrence avec Alitalia, easyJet, KLM et Vueling) et un vers Vienne (en remplacement de Vueling et face à Austrian Airlines, easyJet et KLM). Level relie également Amsterdam à Londres-Luton, avec là encore jusqu’à deux rotations quotidiennes et en « remplacement » de Vueling, en concurrence directe avec easyJet et indirecte avec British Airways (depuis City, Gatwick et Heathrow), easyJet (depuis Gatwick, Southend, Stansted), Flybe (depuis City) et KLM (vers City et Heathrow).
Level inaugurera le mois prochains des liaisons entre Schiphol et Lisbonne (le 16, six vols par semaine face à easyJet, KLM, TAP Air Portugal, Transavia) et Fuerteventura (le 15, un vol par semaine en concurrence avec Corendon, easyJet, Transavia et TUI Fly Netherlands). Enfin le 15 aout prochain, Level lancera à Amsterdam une rotation quotidienne vers Barcelone (face à KLM, Transavia et Vueling) et une autre vers Milan-Malpensa (en concurrence avec Alitalia à Linate et avec easyJet et KLM à Linate et Malpensa).
La low cost autrichienne dispose à ce jour d’une flotte de deux A320 et quatre A321 (opérés par Anisec), avec trois monocouloirs supplémentaires en attende de livraison, ainsi que de cinq A330-200 (opérés par Iberia et Openskies) basés à Barcelone et Paris-Orly ; dans ce dernier cas, elle propose des routes vers Fort de France, Pointe à Pitre, Montréal et Newark.
Boeing 777-300ER a commenté :
11 avril 2019 - 8 h 08 min
Incompréhensible cette redondance entre Vueling et Level. Un choc de simplication s’impose à IAG
reponse a commenté :
11 avril 2019 - 15 h 51 min
La maison-mère met la pression sur Vueling car celle ci ne respecte pas les objectifs du groupe sur la rentabilité des capitaux: 15% d’objectif, Vueling était je crois à 13% et a vraiment du mal à augmenter. Du coup, un projet plus rentable récupère les investissements!
IAG est devenue une société financière… Au détriment de la lisibilité opérationnelle (toutes ces compagnies et marques qui opèrent les unes pour les autres!) et de la lisibilité commerciale (pourquoi Level et Vueling? Commercialement c’est illisible)
Nico a commenté :
11 avril 2019 - 18 h 53 min
Anisec (Level) est une compagnie qui perd de l’argent et qui va en perdre davantage avec la base de AMS (coût des contrats locaux, societé de handling a AMS qui est médiocre et peu productive, difficile de partir à l’heure). A VIE Anisec ne va clairement pas faire le poids face à Lauda (Ryanair). En d’autres termes cette compagnie a peu de futur.
En ce qui concerne Vueling, elle continue sa croissance en Espagne, en France (CDG et ORY) et en Itaie à FCO et possiblement un éventuel retour de la base à Catania.
En conclusion, Vueling refile la patate chaude à Anisec pour AMS, Anisec ayant besoin de croitre pour ne pas couler.
Realvision a commenté :
11 avril 2019 - 19 h 15 min
Il est normal qu’Anisec perde de l’argent. Elle vient à peine d’être créer. Le retour sur investissement n’est pas immédiat… lol. Les décisions sont prises au niveau de IAG et non dans les filiales. Donc Vueling ne repasse pas la « patate » chaude à Anisec.
La stratégie de IAG est claire: concurrencer AF/KLM et le groupe LH au sein de leurs hubs que ce soit à ORY, VIE ou AMS et aussi les Easyjet et cies. Cela fonctionne pour le moment. Mais à moyen terme, ni LH ni AF/KLM ou les low cost ne laisseront IAG les concurrencer sans rien faire. De fait, LH, AF-KLM et les low cost (Easyjet, Ryanair et Wizz air) sont des alliés objectifs face à IAG. Dans cette perspective, le développement de Level et Vueling ralentira.
NICO a commenté :
12 avril 2019 - 11 h 22 min
Vueling concentre sa croissance sur l’Espagne, la France et l’Italie, encore 30 avions NEO qui arrivent jusque 2022. Les bases de VIE et AMS n’avaient pas de sens puisque pas rentables (mauvaise ponctualité et cout en hotel pour 5 à 9 équipages complets toute l’année), IAG mettait Vueling pour occuper le terrain et a eu des problèmes d’image en terme de ponctualité, maintenant Vueling remonte en flèche en experience client et ponctualité et refile ces routes IAG à Anisec avec des vieux A320 de Spanair qui devaient sortir de la flotte quoiqu’il arrive.
Pour info Level en A330 a gagné de l’argent 1 an seulement après son lancement à BCN et ORY avec des routes inédites, ce qui n’est pas du tout le cas de ANISEC qui a même des menaces de grève en ce moment. Le coeur operationnel de ANISEC est Lauda qui a été créer en rachetant Niki avec Ryanair, Niki devait à l’origine être reprise par IAG. Lauda et Ryanair vont monter à 200 A320, impossible de faire le poids pour Anisec.
Aloha717 a commenté :
12 avril 2019 - 11 h 46 min
Realvision a écrit:
“La stratégie de IAG est claire: concurrencer AF/KLM et le groupe LH au sein de leurs hubs que ce soit à ORY, VIE ou AMS et aussi les Easyjet et cies. Cela fonctionne pour le moment. Mais à moyen terme, ni LH ni AF/KLM ou les low cost ne laisseront IAG les concurrencer sans rien faire.”
Si je ne me trompe pas IAG est le premier groupe européen devant LH et très loin derrière on a le groupe AFKL à la traine. IAG est plutôt en position de force en s´implantant dans toute l’Europe et d’après la Citi bank il est fort probable que IAG absorbe Norwegian à moyen terme et probablement easyJet. Pour le moment la menace pour AFKL c’est easyjet qui a des bases partout en France et à AMS et Ryanair qui attaque fort en France depuis Avril 2019 avec des previsions ambitieuses de croissance sur le territoire français, quant à LH elle va avoir du souci à se faire avec Laudamotion.