La compagnie aérienne low cost Southwest Airlines a déjà testé deux vols à Honolulu, au départ d’Oakland et surtout avec un retour vers Dallas, afin d’acquérir la certification ETOPS 180 nécessaire au lancement de liaisons directes vers l’archipel de l’Océan Pacifique.
Un Boeing 737-800 de la spécialiste américaine du vol pas cher a décollé le 5 février 2019 de l’aéroport d’Oakland en Californie à destination de l’aéroport de Honolulu-Daniel K. Inouye (2500 nm, environ 5 heures de vol), sans passagers mais avec des inspecteurs de la FAA à bord chargés d’évaluer les capacités de communication de l’appareil et les procédures de navigation . Le vol retour a décollé de Hawaï mercredi à 9h10 locales pour un trajet record vers Dallas-Love Field, les près de 3400 nm dépassant de 300 nm le rayon d’action officiel de l’appareil plein. Southwest Airlines avait prévenu que cette route durant environ 6h40 était possible « grâce aux vents arrières favorables et au faible chargement » du 737-800 (le N8329B).
La low cost a précisé que cette dernière liaison ne préfigure en rien les routes qu’elle tente de lancer vers Hawaï depuis fin 2017 : elle a demandé les autorisations pour desservir quatre destinations dans l’archipel (Honolulu, Lihue, Kahului et Kona) au départ d’Oakland, San José, San Diego et Sacramento. Des routes qu’elle espérait lancer à partir de février, mais la fermeture partielle du gouvernement américain pendant 33 jours a ralenti le processus ; la mi-mars est désormais évoquée – si un nouveau shutdown n’est pas déclenché. .
Les vols vers Hawaï nécessitent la première certification ETOPS de Southwest Airlines, lancée en 1971 mais qui n’a quitté les USA qu’en 2014 ; ses destinations au Mexique, au Costa Rica ou dans les Caraïbes n’en sont pas tributaires, vu le nombre d’aéroports de déroutement possibles dans la région. La plupart de ses rivales, ont déjà obtenu des certifications pour leur monocouloirs, y compris Hawaiian Airlines pour ses Airbus A321neo.
D’autres vols test vers Hawaï sont attendus les prochains jours, y compris un testant la procédure de déroutement en cas de panne moteur. Southwest Airlines opère une flotte de 513 737-700 (143 places) et 207 737-800 (175), ainsi que 31 des 280 737 MAX 8 attendus (175 sièges également ; elle attend aussi 30 MAX 7).
C de O a commenté :
7 février 2019 - 16 h 26 min
Je viens de faire 4 heures de vol sur un 737-800 de Southwest entre le Colorado et la Floride. Même si l’espace entre sièges est plus important que sur les low cost européennes (31′), la sensation d’entassement est réelle. Pour des vols plus longs, les tests devraient inclure une évaluation de la situation en cabine.
JG a commenté :
7 février 2019 - 17 h 54 min
A l’interieur des US, Southwest reste ma preferee en raison de la simplicite de leurs conditions de vente et leur personel super sympa :
– 2 bagages en soute + un bagage en cabine gratuits et changements de vols sans frais.
La derniere fois mon epouse etait a l’avance et a pu prendre le vol precedant celui pour lequel elle avait un billet. Ils l’ont mise sur la liste d’attente et elle a pu embarque car une place etait disponible.
Delta et les autres facturent $250 pour faire cela.
Bref c’est comme prendre l’avion dans les annees 80. Maitenant il faut presque un doctorat en droit afin de comprendre les conditions de ventes des compagnies aeriennes – qui en plus changent tout le temps.
Enfin et ce n’est pas negligeable: le personnel est vraiment plus sympathique que sur les autres compagnies.
C de O a commenté :
7 février 2019 - 20 h 03 min
Tour à fait d’accord, c’est une compagnie très sympa.
GuidoCh a commenté :
11 février 2019 - 14 h 34 min
L’été 2018 j’ai pris Alaskan pour faire San José – Maui en B737-800 et absolument rien à redire… vous avez votre vol dans un avion low cost, mais il faut son job de vous transporter de A à B.
Mieux vaut épargner sur le vol car sur place rien n’est bon marché!