La compagnie aérienne Singapore Airlines a reçu son troisième Airbus A350-900 en configuration régionale, et étendu son accord de partage de codes avec JetBlue à cinq routes au départ de New York. Sa base à l’aéroport de Singapour a enregistré un nouveau record de trafic avec 65,6 millions de passagers en 2018.
Le troisième A350-900 Regional (9V-SHC) de la compagnie nationale singapourienne s’est envolé de Toulouse le 2 février 2019, pour atterrir le lendemain dans sa base à l’aéroport de Singapour-Changi. Configurée pour accueillir 303 passagers, avec 40 places en classe Affaires et 263 en Economie (50 de plus que dans la version standard en 42+24+187), cette version de l’A350-900 a une MTOW réduite de 278 à 250 tonnes, et des réacteurs Trent XWB à la puissance réduite à 75.000 lb permettant des intervalles plus longs entre les opérations de maintenance. Livré début décembre 2018, le premier exemplaire (9V-HSA) est entré en service le 7 janvier vers Brisbane en Australie, et vole également depuis vers Adelaïde, Kuala Lumpur et Jakarta, tout comme le deuxième (9V-HSB).
Côté réseau, la compagnie de Star Alliance à étendu son accord de partage de codes avec JetBlue Airways à cinq routes supplémentaires, entre New York-JFK et Atlanta (Géorgie), Burbank (Californie), Burlington (Vermont), Charleston (Caroline du Sud) et San José (Californie). Les deux compagnies aériennes partagent leurs codes depuis 2011, y compris à Newark ; Singapore Airlines dessert JFK via Francfort, ainsi que Newark en direct de Singapour, ayant relancé en octobre dernier le vol le plus long du monde.
L’aéroport de Singapour Changi a accueilli un nombre record de 65,6 millions de passagers en 2018 (+5,5%), dépassant les 62,2 millions de clients enregistrés en 2017. La base de Singapore Airlines et de sa filiale SilkAir a également traité 386.000 mouvements d’aéronefs, en hausse de 3,4%, tandis que le fret aérien a augmenté de 1,4% pour atteindre 2,15 millions de tonnes en 2018. L’Europe, l’Asie du Sud, les Amériques et l’Afrique ont enregistré une croissance à deux chiffres ; parmi les 10 principaux marchés de Changi, l’Inde et le Japon ont enregistré la plus forte croissance, avec respectivement 12% et 10%, suivis par la Chine et le Vietnam (+7% dans les deux cas). Les 10 routes les plus populaires à Singapour demeurent quasiment inchangées : Bangkok et Denpasar (Bali) ont gagné une place respectivement en deuxième et sixième position. Six des 20 meilleures routes de Changi ont connu une croissance d’au moins 5% – Denpasar (Bali), Londres, Manille, Melbourne, Mumbai et Sydney.
Au cours de l’année écoulé, Changi a accueilli trois nouvelles compagnies aériennes – Guangxi Beibu Gulf Airlines, LOT Polish Airlines et Shandong Airlines. Qantas a rétabli son service entre Singapour et Londres, tandis que Lufthansa a repris ses activités à destination de Munich. Sept nouvelles routes ont été lancées vers et depuis la Chine (Nanchang), l’Allemagne (Berlin), l’Inde (Guwahati, Pune, Vijayawada), l’Indonésie (Belitung) et donc la Pologne (Varsovie). Aujourd’hui, l’aéroport de Changi est directement connecté à 19 villes d’Europe, un record depuis 10 ans. Le trafic entre Singapour et les États-Unis continentaux a augmenté de 21% en 2018, avec 74 liaisons hebdomadaires vers Houston, Los Angeles, New York, San Francisco et Seattle.
« Nous nous félicitons de la mise en place de nouvelles liaisons urbaines, ainsi que de la croissance des liaisons long-courrier au départ de l’aéroport de Changi, y compris du lancement du plus long service au monde entre Singapour et New York. Les services sans escale à destination des États-Unis ont maintenant doublé, ce qui offre un plus grand confort à nos passagers », a déclaré le directeur général Air Hub Development du Changi Airport Group, Lim Ching Kiat. Il rappelle que le terminal T4 a achevé sa première année d’exploitation et servi 8,3 millions de passagers en 2018. Plus tard cette année, l’aéroport Jewel Changi « ouvrira ses portes au monde ». L’agrandissement du terminal T1 sera également achevé, ce qui portera la capacité de l’aéroport à 85 millions de passagers par an.
GVA1112 a commenté :
4 février 2019 - 15 h 38 min
Est ce que l’Airbus A350-900 en configuration régionale est l’autobus des air: AIR-BUS :-). Au delà du jeu de mot, n’est il pas la version Maxi Pax pour pas cher !!
Hmmm, Changi – Brisbane en autobus des Air, c’est tout de mêne long avec une motorisation moins puissante et très probablement moins rapide????
J’avais compris que cette option permettait de faire des vols sur des destinations régionales, voir nationale, très sollicitées comme un Paris-Marseille, un Hanoi – Saigon, ou autres, de +/- 2 heures.
moonmartre a commenté :
4 février 2019 - 16 h 42 min
@GVA1112 : Version moins puissante et optimisée parce que le MTOW est diminué de 28 tonnes, mais pas moins rapide, encore heureux d’ailleurs.
rv2lyon a commenté :
4 février 2019 - 23 h 44 min
Si si, comme ils volent moins vite dans les couloirs aeriens, ils ont obligation de mettre leurs warning…
A350 Regional a commenté :
5 février 2019 - 7 h 58 min
MAX passagers,
Singapore a plutôt des cabines non densifiées et unanimement reconnue pour la qualité de ses cabines et services.
Si vous prêteriez attention il s’agit d’une cabine bi-classe et non plus tri-classe donc un gain de place sur les sièges first.
Finnair 336 sièges et Iberia 348 par exemple, donc avec 303 sièges on ne peut certainement pas parler de version MAXI pour pas cher !
Lady Gaga a commenté :
4 février 2019 - 18 h 12 min
Quel est le tracé pour New York? Par l’Europe ou le Pacifique?
J’ai un peu de mal à comprendre l’idée de faire Singapour New-York pour revenir en Californie alors qu’elle se pose déja à San Francisco et Los Angeles tres proches de Burbank et San José
Dakota a commenté :
5 février 2019 - 10 h 42 min
J’ai beau prendre attentivement connaissance des aménagements techniques (la MTOW réduite, les Trent “réduits”…), j’ai du mal à comprendre qu’on utilise un 350 sur sin-kul (à peine plus de 300 kms…) et pourtant c’est déjà le cas (j’en ai pris un en septembre dernier).
Parfois... a commenté :
5 février 2019 - 11 h 59 min
Parfois il s’agit ” d’une autre rationalité”… ou bien d’une utilisation ” par defaut”.
Exemple: ce peut être pour une question d’entraînement-formation-qualification de PNT qui ont besoin d’un certain nombre de vol ( peu importe parfois leurs longueurs), de décollage/atterrissage…
Ce peut aussi être une raison d’ordre opérationnelle : un A/R Sin-KUL c’est, en gros, 3 h tout compris: il se peut qu’à certains moments de la journée, il y ait un A350 qui fasse 4 ou 5 heures de béton à SIN entre deux vols plus longs ( régional ou vrai LC): alors autant l’utiliser, et même si ce n’est pas l’optimum optimitum, ça peut permettre d’autres économies sur un autre appareil..
Enfin, il peut y avoir une raison commerciale derrière cela: La compagnie peut très bien avoir une campagne commerciale ciblée selon ce que cet A350 fait avant/après ce tronçon SIN/KUL aller/retour., campagne visant des clients origine KUL du type ” avec nous , faites un KUL-SIN-XYZ sans changement d’avion, et tout en A350″