Les syndicats de la compagnie aérienne HOP! seront reçus le 9 janvier par le directeur général d’Air France Benjamin Smith, avec l’espoir d’obtenir une clarification sur l’avenir de la filiale régionale.
Après des demandes discrètes, et celle publique du SNPL représentant les pilotes, d’une rencontre avec le CEO d’Air France-KLM et par intérim de la compagnie nationale française, l’intersyndicale de HOP! a selon des sources syndicales citées par TourMag obtenu un rendez-vous : ce sera le 9 janvier 2018. L’intersyndicale de HOP! (CFDT, CFE-CGC, CGT, FUC, FO-SNPNC, SNPL et UNSA) serait reçue à raison de deux représentants par syndicats, l’objectif étant d’entendre la direction proposer une stratégie claire pour la compagnie aérienne, notamment quand des rumeurs de nouvelle restructuration circulent. HOP! avait déjà annoncé en septembre la suppression de 120 postes dans les services supports administratifs, à quoi s’ajoutent la suppression de 126 postes en escale prévue dans les aéroports de Lyon et Nantes. Et la semaine dernière, elle confirmait la sortie de flotte des ATR d’ici 2020. Sans que l’on ait pour autant une vue d’ensemble de l’avenir de la compagnie née en avril 2016 de la fusion d’Airlinair, Brit Air et Regional. Plusieurs scénarios seraient sur la table, allant d’un simple changement de nom à une intégration avec la low cost Transavia, voire une fusion pure et simple avec Air France.
Cette dernière option ne parait « pas si insurmontable » à un responsable syndical cité par TourMag, qui y voit une possibilité de réponse au problème de pénurie de pilotes – même si les différences entre les bureaux Air France et HOP! du SNPL au sujet de la taille des avions auront du mal à être résolues (la filiale ne peut opérer des appareils de plus de cent places). L’exemple des seize Embraer 190 dont HOP! disposera dans 18 mois en est le parfait exemple : ils seront tous exploités « avec seulement 100 sièges, alors que la réglementation lui permettrait de les exploiter jusqu’à 114 ; Ainsi, ce sont plus de 500.000 sièges par an qui ne peuvent être vendus. Or, ces ventes effaceraient à elles seules presque toutes les pertes de la compagnie », déplore le SNPL HOP!.
Les difficultés actuelles de la compagnie régionale, face à la concurrence des low cost et du TGV, « résultent des décisions prisent par les directions successives d’Air France » qui n’ont pas su accompagner suffisamment la fusion, affirme le SNPL HOP. Rappelons que ces syndicats avaient refusé de participer aux 15 jours de grèves menées du printemps par leurs homologues de la maison-mère. Le SNPL et le FUC avaient par exemple annoncé dès le mois d’aout leur intention de signer la proposition de future convention collective pour les pilotes de HOP!.
Airfunes a commenté :
29 novembre 2018 - 9 h 21 min
Chez Hop! nous avons visiblement des syndicats, plus responsables. Le point soulevé sur la capacité artificiellement limitée des E190 est juste pleine de bon sens ! C’est important que Ben Smith prenne le temps de les rencontrer.
papy a commenté :
29 novembre 2018 - 9 h 51 min
Oui,et cela fait 30 ans que ça dure !
Le SNPL AF décide tout dans le paysage aérien français: Stop Clause à 100 sièges, voir même à 50 sièges des fois qu’un futur supersonique de 50 pax sorte à l’avenir,
Nombre d’avions chez Transavia, Bases provinces où ils ont purement éjecté “Regional” pour mettre leurs avions avec interdiction d’y revenir avec des jets même si AF abandonnait la base !!! Etc, etc…
Les TPMG d’AF sévissent de partout et d’ailleurs je ne comprends comment légalement parlant un syndicat d’une boite a un tel droit d’ingérence dans d’autres compagnies
@papy a commenté :
29 novembre 2018 - 12 h 15 min
Hop est la fusion de plusieurs entités ( regio, britair ..etc) . Les conditions de travail sont historiquement moins bonne que chez AF. Donc cette scope clause revient à avoir un droit de regard (scope… regard seulement…) sur un éventuel transfert d’activité d’AF vers une filiale , comme dans le cas de transavia ou de Joon. Cela existe dans beaucoup d’industries ,dont l’aerien ,de part le monde . Cela explique pourquoi la direction d’air france a donné son accord.
Cela dit rationaliser les moyens de production en utilisant au mieux les machines ne semble pas absurde .
Sur les bases provinces il semble que ce soit un projet d’AF que les équipages Pilotes et PNC ont accompagné ce qui a eu pour conséquence un redéploiement de la flotte HOP vers des destinations européenne précédemment effectuées par AF en moyens propres.
Vérone , Stuttgart ,Francfort et bien d’autres ont été ainsi » cédés » à HOP et AF n’y est pas revenue…
AF a t elle donc été « éjectée » par HOP et son « méchant personnel égoïste « sur ces destinations?
Il serait temps PAPY qu’à votre âge vous cessiez de penser en terme de gentils et de méchants . Dans un projet industriel il n’y pas de place pour ce genre de puérilités .
En ce qui concerne le supersonique de 50 places entre Brest et Strasbourg où Brive et Orly opèré par HOP il est bel et bien dans les cartons mais le SNPL et l’association alsacienne de défenses des mésanges bleues bloquent le dossier …parait il ….
Papy a commenté :
29 novembre 2018 - 13 h 32 min
Il y a pleins d’erreurs dans votre commentaire,dont la principale:
Sur les bases provinces, Regional et non HOP qui n’existait pas encore, c’est bien fait éjecté de Marseille, Toulouse, etc.
La flotte et le PN n’ont absolument pas été redéployés sur des destinations européennes au départ de la province.
Ces avions et PN volent depuis cela, au depart de CDG en affrètement AF ( payé en dessous de prix de revient !)sur des destinations qui ne nécessite pas un Airbus.
L’anecdote véridique du supersonique est juste pour démontrer qu’ils verrouillent tout ce qui est possible !
Enfin pour info, Papy ne fait pas référence à mon age (pas encore) mais à Greg Boyington
que je regardais entant gamin dans les têtes brûlées …
Quentin a commenté :
29 novembre 2018 - 10 h 19 min
Merci Papy !
C’est bien de dire tout haut la réalité des choses … il serait temps qu’on exploite le potentiel de notre pays et de notre compagnie national afin de revenir au meilleur niveau.
G22 a commenté :
29 novembre 2018 - 10 h 52 min
Sauf que la scope clause est à 110 PAX et non à 100 PAX, alors pourquoi HOP! n’exploite pas la possibilité d’aller jusqu’à 110 PAX. Je rappelle que cette possibilité avait été laissée pour que les Fokker 100 ex IT alors exploités à 109 PAX puissent continuer d’être exploités dans cette configuration après leur passage vers Régional. Bon la réponse est assez triviale, à 100 PAX, 2 PNC suffisent au delà et jusqu’à 150 il faut 3 PNC, la direction de HOP! préfère tout simplement des avions à 100 PAX et 2 PNC que des avions à 110 PAX et 3 PNC, et ce pour des raisons de coût.
@g22 a commenté :
29 novembre 2018 - 12 h 27 min
Merci G22 …
Je suis un peu déçu Je croyais après la lecture de l’article que les grands méchants du Snpl ( hop ou AF je ne sais plus… en plus ils sont pas d’accord ) étaient encore derrière cette sombre manigance occulte sur le nombre de sièges …
Vivement l’A317 pour mettre tout le monde d’accord .
Ah, on me souffle dans l’oreillette que le projet est abandonné … départ en vrille à la moindre turbulence me dit on … pas de doute : Airbus est de connivence avec le SNPL.
Backdoor a commenté :
29 novembre 2018 - 13 h 44 min
Bref en tant que pax régulier de cette compagnie il faut absolument maintenir ce réseau
Moltes a commenté :
29 novembre 2018 - 23 h 38 min
110 pax = 3 pnc obligatoirement. Bien plus coûteux que 100 pax et seulement 2 pnc. Le calcul est donc faux dans l’article…
Pereira a commenté :
30 novembre 2018 - 15 h 12 min
Bonjour,
Régional s’est bien fait éjecter de la base de Toulouse, Marseille.
Je peux vous le dire, j’étais Pnc chez Régional .
Cela a été très douloureux à vivre ….