Les passagers du vol AF116 de la compagnie aérienne Air France entre Paris et Shanghai, coincés depuis dimanche à Irkoutsk, ont finalement quitté la Sibérie mercredi matin à bord d’un troisième avion.
En raison de « l’apparition d’une odeur âcre et d’une légère fumée à bord », le Boeing 777-300ER immatriculé F-GSQC opérant le vol AF116 du 10 novembre 2018 entre Paris-CDG et l’aéroport de Shanghai-Pudong avait été dérouté vers Irkoutsk (IKT) en Russie. « Dès que possible » seon le communiqué d’Air France, les 282 passagers et membres d’équipage avaient été pris en charge et hébergés « dans deux hôtels désignés par les autorités locales », dans l’attente d’une solution de réacheminement vers Shanghai, une équipe de la compagnie aérienne basée à Moscou s’étant rendue sur place pour coordonner la situation.
Mais les réparations ne pouvant être effectuées « dans un délai court », un deuxième 777-300ER (F-GSQB) avait été déployé vers l’aéroport russe – où il a à son tour subi une panne empêchant son départ vers la Chine (la rumeur mentionne des problèmes hydrauliques). Les clients, qui avaient embarqué et auraient selon certains témoignages passé plusieurs heures dans l’avion, ont donc été de nouveau pris en charge et hébergés dans la ville, où la température est descendue à -15°.
Un troisième 777-300ER (F-GZNE, avec une livrée SkyTeam) a donc décollé mardi 13 novembre vers Irkoutsk afin de réacheminer les passagers coincés depuis trois jours en Sibérie, leur départ d’Irkoutsk ayant eu lieu à 9h08 heure locale ce mercredi avant une arrivée à Shanghai vers 12h30 – 67 heures après le décollage initial à Roissy.
Les services commerciaux d’Air France « prendront contact avec les clients concernés afin de proposer les mesures commerciales adaptées. Air France regrette cette situation exceptionnelle et tient à présenter ses excuses aux clients qui subissent un fort désagrément ainsi qu’un retard important. La compagnie rappelle que la sécurité des clients et de ses personnels est sa priorité absolue ». L’Airbus A380 et le 777-300ER déployés entre Paris et Shanghai dimanche soir et lundi soir respectivement n’ont eux pas rencontré de problème.
3 * Air France Boeing 777 on ground at Irkutsk Airport.
According to @airfrance estimated time of departure for the flight to Shanghai is 07:50 local time (in about 2 hours) pic.twitter.com/vLLRAv9ehX
— Flightradar24 (@flightradar24) November 13, 2018
Talbot a commenté :
14 novembre 2018 - 7 h 16 min
AF est-il fier d’avoir acheté des 777 à la place des 350?
Que cette société coule à jamais
Franck DELAWARE a commenté :
14 novembre 2018 - 7 h 45 min
@TALBOT: en voilà un commentaire rafraîchissant ! Les 350 n’existaiant pas encore quand les 777 ont été achetés… D’autre part, pensez-vous sérieusement que les a350 n’ont jamais de panne? Et pour finir, les 777 sont d’excellents avions.
B777 a commenté :
14 novembre 2018 - 7 h 51 min
Il faut reconnaître que France n’avait pas trop le choix, quand elle a acheté ces 777, Airbus ne proposait pas d’équivalent en bimoteur. L’A350 n’existait pas.
Certains B777 ont beaucoup tourné, des équipements et autres composants en cabine seraient-ils au bout du rouleau ?
C’est le deuxième incident sur B777 en 2018.
Selon la réponse de PNC [sans doute un personnel navigant Air France ?] (je mets le lien AJ en fin -rédaction d’hier-) “Sachez que les feux et fumées sont de plus en plus courants en raison des écrasements de PEDs “. Encore serait-il est bien d’expliquer ce que sont les PEDs sinon dire que c’est de plus en courant sans autre explication n’est pas de nature à rassurer les passagers !
https://www.air-journal.fr/2018-11-12-crash-de-lion-air-incidents-pour-air-france-fly-guyana-et-air-astana-5207096.html
Franck DELAWARE a commenté :
14 novembre 2018 - 8 h 31 min
Bonjour
PED signifie personal electronic device.
En moyenne, je ne sais plus exactement combien il y en a par passager, 7 ou 9… (téléphone, tablette, appareil photo, ordinateur, rasoir, brosse à dents, casque, lecteur DVD, que sais-je encore) donc sur un avion qui transporte 300 ou 400 personnes, ça peut représenter plusieurs milliers d’appareils électroniques transportés dans un seul avion (en soute et en cabine).
D’où un risque accru de feu et/ou fumées en cas d’écrasement par un siège par exemple (siège électrique notamment…).
pacha a commenté :
14 novembre 2018 - 7 h 55 min
Je ne suis ni pro Boeing ni pro Airbus , mais ca aurait très bien pu arrivée sur un 330 , 350 .
Clama92 a commenté :
14 novembre 2018 - 8 h 00 min
Rappelez moi juste depuis quand les 777 ont été mis en ligne ! Heureusement qu’AF n’a pas attendu la mise en ligne du A350…
Pet a commenté :
14 novembre 2018 - 8 h 05 min
@talbot
Votre commentaire et sa conclusion prennent toute leur saveur sachant que la casserole 777 vole depuis 20 ans quand le 350 a été lancé depuis 2013 sauf erreur.
Si gouverner c’est prévoir, vous semblez rencontrer quelques errements avec la chronologie des faits.
$dreamliner a commenté :
14 novembre 2018 - 8 h 10 min
@TALBOT
Le b777 existait depuis bien longtemps avant que le programme a350, sorti uniquement après que boeing aille lancer son b787, soit lancer! Donc, bien loin après le b777 !
Donc que cet argument disant ”compagnie européenne achète européen”, c’est une pensée du Moyen-Age…
Car quand delta achète de l’a350 et du bombardier Cseries, qui ne sont pas américains, vous ne tenez pas ce même discours et acclamez même avec vos pieds !!! Chaque compagnie a le choix d’acheter où elle veut, même si dans certains cas, c’est plus politique !
Donc please, va prendre de l’air….
Et bonne journée !
Lorphie a commenté :
14 novembre 2018 - 8 h 35 min
QQ commentaires savoureux. Pas mal d’intolérance ici. Shit happens comme on dit. Et je pense que AF a géré au mieux le souci et que la réponse commerciale à ce naufrage aérien sera sans doute à la hauteur du probleme. Ils ont aussi bougé 2 avions pour dépanner les passagers. Bravo AF pour la prise en charge.
AF72 a commenté :
14 novembre 2018 - 9 h 01 min
Le B777 est et restera l’un des avions les plus fiables et les plus puissants. F-GSQC vole depuis presque 15 ans. Quand bien même des vérifications techniques sont faites maintes fois, il est très dur de prévoir un incident technique très précis. Je pense qu’il faut arrêter de se plaindre sur le choix des avions par les compagnies (qui ont leur raison de ces choix) surtout lorsque l’on ne s’y connaît pas techniquement en aéronautique. Qui nous dit qu’un A350 dans 15 ans ne pourra pas tomber en panne au dessus de la Sibérie?
vol de nuit a commenté :
14 novembre 2018 - 9 h 05 min
bon courage aux passagers qui vont devoir faire face au “service client” AF dont le leitmotiv est d’expliquer que la compagnie n’est jamais responsable.
Si on insiste, allez : 5000 miles et tais-toi.
charpentier a commenté :
4 février 2019 - 10 h 06 min
Bonjour. Avec mon épouse nous étions passagers de ce vol.
Nous avons passé un séjour tres pénible en Sibérie.
Enfermés pendant 4 jours avec nos seuls bagages à main (donc pas d’azffaires de toilette, de linge de rechange, de médicaments pour plus de 24 h, etc) surveillés jour et nuit par la Police militaire et autre..En plus des indemnités reglementaires, nous avons eu droit à un petit cadeau personnel : un petit bouquet de fleurs, une boite de chocolats, et une petite “smartbox” de la part de Monsieur Benjamin SMITH a qui nous avions écrit personnellement. Il est vrai que notre vie qui a été mise en péril méritait mieux…Les 2 fois 5000 milles en VIP nous aurait mieux convenu. Nous n’avons pas dit notre dernier mot…(en plus au départ de 3eme avion il faisait – 23°)
Mindyou a commenté :
14 novembre 2018 - 9 h 07 min
Passer trois jours à Irkoutsk par – 15°, franchement je n’aurais pas aimé être à leur place !