Un bagagiste s’est endormi dans la soute d’un avion d’American Airlines à Kansas City, ne se réveillant que durant le vol de 62 minutes à destination de Chicago. A Londres, un pilote de la compagnie aérienne Japan Airlines a été intercepté avant son vol avec un taux d’alcoolémie près de 10 fois supérieur à la limite autorisée.
L’employé de 27 ans non identifié de Piedmont Airlines travaillait le 27 octobre 2018 à la préparation d’un vol de la maison-mère American Airlines à l’aéroport de Kansas City, quand il s’est endormi dans la soute avant d’un Boeing 737-800. L’homme n’a été découvert qu’à l’arrivée du vol AA363 à Chicago-O’Hare, en bonne santé puisque la soute était chauffée et pressurisée selon un communiqué de la compagnie américaine. « Il n’a pas demandé de soins médicaux à son arrivée à Chicago et nous sommes soulagés qu’il n’a pas subi de blessures », souligne la compagnie, tandis que Piedmont Airlines assurait que « la priorité absolue est d’assurer le bien-être des employés ».
La police de Chicago a déclaré de son côté que lors de son interrogatoire, l’homme avait avoué avoir consommé « plusieurs boissons alcoolisées ». Il n’a pas été inculpé et a pu repartir vers Kansas City. La soute avant était vide, le vol n’emportant que 80 des 160 passagers possibles dans le 737-800. American Airlines a toutefois ouvert une enquête sur les opérations au sol.
A l’aéroport de Londres-Heathrow, c’est un pilote de Japan Airlines qui a été repéré en état d’ivresse, après avoir échoué à un test d’alcoolémie avant le décollage du vol JL44 vers Tokyo-Haneda le 28 octobre. La police avait été alerté par le conducteur du bus amenant l’équipage vers le Boeing 777-300ER de JAL, une cinquantaine de minutes avant le décollage. L’homme non identifié a plaidé coupable d’avoir dépassé les limites devant le tribunal d’Uxbridge, et pour cause : selon la NHK, son test aurait trouvé 189 mg d’alcool par 100 ml de sang, alors que la limite légale est de 20 mg. Le vol vers Tokyo est parti avec 69 minutes de retard.
JAL a commenté :
2 novembre 2018 - 10 h 20 min
Je me demande si l’autre pilote aurait accepté de décoller avec son collègue alcoolisé ?
Surprenant quand on connaît la rigueur japonaise (au moins pendant les heures de travail).
J’ai bien peur que pour le pilote japonais, sa carrière s’arête là, la compagnie fera preuve de rigueur et l’écartera probablement.
Backdoor a commenté :
2 novembre 2018 - 14 h 24 min
Triste de constater qu’on peut mettre en l’air sa carrière pour de l’alcool
Shôgun a commenté :
2 novembre 2018 - 15 h 25 min
S’il n’y avait que la carrière…
Dans le cas d’un pilote, c’est aussi un peu la vie de ses passagers et de son équipage qu’on met en danger avec l’alcool.
Lambda a commenté :
3 novembre 2018 - 2 h 12 min
Je suis très surpris de cette limite autorisée. J’étais persuadé que la tolérance zéro s’appliquait en aviation, et particulièrement dans le transport commercial. Quelqu’un pourrait-il m’éclairer dans ce domaine?
Justin Fair a commenté :
3 novembre 2018 - 6 h 49 min
Ce n’est pas une limite AUTORISÉE à proprement parler, cela est dû au fait que vous pouvez être mesuré à 0,2g/l, tout en étant parfaitement sobre. Incertitude et précision de la mesure…
Zeph a commenté :
3 novembre 2018 - 9 h 22 min
Surtout certains médicaments contiennent de l’alcool dans leurs excipients
Ça empêcherait les PNT ou les PNC de se soigner…
Ludo a commenté :
3 novembre 2018 - 6 h 59 min
Regardez l excellent film thé Flight sur ce theme
Blaireau a commenté :
3 novembre 2018 - 9 h 27 min
Attention de bien lire.
La limite pour conduire en France est 0,5 g/l.
Le pilote avait 0,189 g/l
La limite en aviation est à 0,02 g/l soit 20 mg/l, taux naturel dans le sang pour certaines personnes
En bref il avait bu une bière 2h avant son vol, il était donc très loin d’etre bourré…
Euh non... a commenté :
3 novembre 2018 - 10 h 17 min
Euh il est écrit 189mg pour 100mL (c’est une unité étrange j’en conviens), mais ça ne fait pas 0,189g/L, ça fait 1,89g/L, donc bien plus qu’une bière deux heures avant le vol et que la limite pour conduire en France…
Zeph a commenté :
3 novembre 2018 - 9 h 33 min
Autorisé pour permettre la consommation de certains médicaments qui contiennent de l’alcool dans leurs excipients
Jvs a commenté :
3 novembre 2018 - 9 h 36 min
Comment est il possible que ses collègues PNT et même PNC ne ne soient pas rendus compte ?
Étrange ce comportement alcoolisé, après 30 ans de supervision au sol pour des compagnies espagnoles je n’ai jamais rencontré ce type de problème bien au contraire.