La compagnie aérienne low cost Ryanair annonce la signature d’un accord avec le syndicat SEPLA représentant ses pilotes en Espagne, dont tous les contrats seront conformes au droit du travail local au 31 janvier prochain.
Le CEO de la spécialiste irlandaise du vol pas cher Michael O’Leary espérait lundi dernier pouvoir annoncer la fin des conflits des sociaux d’ici la fin de l’année, en particulier en Belgique et en Allemagne. En attendant, Ryanair a signé le 24 octobre 2018 avec le SEPLA au nom de tous les pilotes directement employés en Espagne, et l’ouverture dès le mois prochain de négociations sur une nouvelle convention collective. Et elle précise dans son communiqué que « le droit du travail espagnol s’appliquera à tous les pilotes de Ryanair en Espagne au plus tard le 31 janvier 2019 ». Une annonce qui survient après celle de vendredi dernier concernant les pilotes au Portugal représentés par le SPAC, et plus tôt avec le BALPA en Grande-Bretagne et ANPAC en Italie, des accord couvrant tous les pilotes directement employés par la low cost dans ces trois pays.
Pour Eddie Wilson, Directeur du personnel de Ryanair, ces accords signés « avec nos syndicats de pilotes en Espagne, au Portugal, au Royaume-Uni et en Italie témoignent à nouveau des progrès considérables que nous réalisons dans la conclusion d’accords syndicaux avec nos employés sur nos principaux marchés européens ». Comme la semaine dernière, il insiste sur le fait que la low cost « continue de rencontrer nos représentants et leurs syndicats et nous espérons que ces accords inciteront les syndicats de PNC en Espagne et au Portugal, en particulier, à ne pas inclure les représentants d’employés de compagnies concurrentes (qui bloquent le progrès des négociations), comme le demandent nos équipages portugais et espagnols ».
Ryanair explique que les négociations ont été « stimulées de façon significative » par la récente vague de suppressions d’emplois annoncés en Europe, suite par exemple aux faillites de Primera Air et Cobalt Air ou aux difficultés de Small Planet Airlines (dont la filiale allemande a mis la clé sous a porte) et d’autres compagnies aériennes en raison de la hausse des prix du pétrole et à la baisse des tarifs aériens. « Les pilotes et les équipages de cabine de Ryanair reconnaissent qu’ils bénéficient d’un meilleur salaire, de meilleurs programmes de vol et d’une sécurité d’emploi bien supérieure à celle de leurs homologues dans de nombreuses autres compagnies aériennes européennes », affirme la low cost dont la chute des bénéfices semestriels a été justifiée en partie par les grèves.
EPL 1986 a commenté :
25 octobre 2018 - 15 h 48 min
C’est reparti….
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/services/transport-logistique/air-france-sous-pression-le-snpl-menace-ben-smith-de-lancer-une-greve-795250.html