Un Boeing 767-300 de Hawaiian Airlines reliant Oakland en Californie à Kahului (Hawaï, États-Unis) avec 256 passagers et 10 membres d’équipage, était en route au-dessus de l’océan Pacifique, lorsque des occupants ont souffert de problèmes respiratoires.
Les passagers ont été déplacés à l’arrière de la cabine. L’avion a continué sa route vers Kahului pour un atterrissage en toute sécurité. Une douzaine de passagers et trois agents de bord ont dû recevoir des soins médicaux vendredi alors qu’il semble que ce soit du gaz poivré qui s’est répandu dans la cabine, a indiqué Hawaiian Airlines. Un porte-parole de la compagnie aérienne a ajouté que les personnes affectées ont été traitées pour des problèmes respiratoires après l’atterrissage prioritaire de l’avion à Kahului, à Hawaï, aux environs de 10h30 heure locale.
La compagnie aérienne a indiqué qu’un passager avait illégalement apporté du gaz poivré à bord du vol, qui avait décollé d’Oakland, en Californie. Le conteneur a été déchargé environ trois heures après le début du vol, a précisé le porte-parole. Les responsables de la compagnie aérienne ont déclaré que l’incident était accidentel. C’est la Première classe qui a été la plus touchée, un bébé ayant également vomi selon un passager cité par le journal Hawaii News Now.
La Federal Aviation Administration (FAA) n’a pas pu confirmer la substance apportée dans l’avion, mais a reconnu que le gaz poivré est autorisé dans les bagages enregistrés. L’incident fait actuellement l’objet d’une enquête de la part de l’Administration de la Sécurité des Transports américaine (TSA) et de la police de Maui. L’individu responsable de l’arrivée du spray au poivre pourrait faire face à des sanctions civiles allant jusqu’à 13 000 dollars, a rapporté Hawaii News Now. Aucun détail supplémentaire n’a été fourni.
Plus tôt vendredi, le même vol avait été retardé 90 minutes après qu’une adolescente d’Oakland a envoyé accidentellement via l’application AirDrop une photo représentant une fausse scène de crime « comportant un mannequin de la taille d’un enfant » aux téléphones portables des autres passagers, a rapporté le East Bay Times. L’enquête a conclu qu’aucun crime n’avait été commis la jeune fille voulant simplement envoyer à sa mère assise à côté d’elle une photo simulant un corps utilisé dans son cours de biologie médicale.
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