La compagnie aérienne Thomas Cook Airlines Scandinavia est le premier locataire de l’Airbus A380 d’occasion de Hi Fly, tandis que le Bombardier Q400 de 90 sièges a été homologué au Canada.
D’après FlightGlobal, Thomas Cook Airlines Scandinavia a déployé le superjumbo d’occasion le 1er aout 2018 entre sa base à Copenhague et l’aéroport de Larnaca, Chypre devant également l’accueillir ce jeudi en provenance d’Oslo-Gardemoen. Hi Fly avait annoncé la semaine dernière avoir signé un premier contrat de location avec équipage en Europe pour son A380 “Corail”, configuré pour accueillir 471 passagers : 12 en Première sur le pont principal (avec des lits doubles), 60 en classe Affaire sur le pont supérieur, et 399 en Economie répartis sur les deux ponts (dont 88 en haut).
Enregistré à Malte et immatriculé 9H-MIP, l’A380 MSN006 issu de la flotte de Singapore Airlines et appartenant à Doric Asset Finance est équipé de moteurs Rolls Royce Trent 900. Quatrième compagnie européenne après Air France, British Airways et Lufthansa, et première au Portugal à acquérir le superjumbo, Hi Fly est aussi le premier opérateur dans le monde d’un A380 d’occasion, et premier à en proposer un à la location avec équipage.
Beaucoup plus petit mais nettement plus commun dans les flottes du monde entier, le Bombardier Dash-8 Q400 a obtenu hier la certification de Transports Canada pour la configuration à 90 places ; il devient ainsi le premier avion biturbopropulsé en production au monde à avoir cette capacité. « Avec l’augmentation continue du nombre de passagers par départ sur le marché des biturbopropulseurs, nous sommes heureux de pouvoir offrir à nos clients une configuration avec une capacité accrue et un coût par place inférieur de 15 pour cent par rapport à la précédente configuration standard du Q400, entraînant ainsi un potentiel de rentabilité accru pour les compagnies aériennes », a déclaré dans un communiqué Todd Young, chef, Programme des avions Q Series, Bombardier Avions Commerciaux. « Ce jalon en matière de certification met en valeur — encore une fois — la polyvalence unique du biturbopropulseur Q400 et la poursuite de notre engagement à l’égard de l’évolution du programme ». La livraison du premier Q400 de 90 places est prévue « plus tard cette année » à la compagnie de lancement, la low cost SpiceJet en Inde qui en a commandé jusqu’à 50 en décembre dernier.
Bombardier explique que “combinée à la flexibilité unique en matière de vitesse du Q400, qui favorise une efficacité accrue en matière d’établissement des horaires, cette nouvelle solution de segment est parfaitement adaptée aux marchés pour lesquels la demande de turbopropulseurs est forte et améliorera davantage la connectivité sur le plan économique entre les petites villes et les grands centres. La configuration de 90 places représente une autre étape dans l’amélioration continue par Bombardier de l’appareil Q400 pour répondre aux enjeux de croissance du trafic aérien et de la rentabilité de la clientèle. Les autres améliorations en cours de développements sont, entres autres, une hausse de 2000 lb (907 kg) de la charge utile et une augmentation des intervalles des vérifications A et C de 600/6 000 à 800/8 000 heures de vol”.
Asraf a commenté :
2 août 2018 - 9 h 38 min
9H-MIP
Mike Hunt a commenté :
2 août 2018 - 9 h 54 min
MK-HNT
Zira a commenté :
2 août 2018 - 10 h 27 min
Ça ne sera donc pas pour Air Austral contrairement aux rumeurs. En même temps c’est assez logique, lorsqu’on envoie en maintenance un Boeing 787 ce n’est pas pour y mettre de l’A380 mais plutôt un appareil de capacité équivalente comme…l’A330.
Clement a commenté :
2 août 2018 - 12 h 48 min
Si si, pour Air Austral entre fin août et fin septembre ! Il était bien dit que la compagnie ne sera pas la 1e !
Il faut a commenté :
2 août 2018 - 14 h 35 min
C est vraiment une belle déco sur cet A380, ca change du blanc avec le logo de la compagnie. Mais ca doit surement couter plus cher…
Les passagers ont du être surpris : en général, les avions charters ne sont pas aussi classes et confortables. Mais tant mieux, il y en a marre du nivellement par le bas.
beber a commenté :
2 août 2018 - 15 h 27 min
” il y en a marre du nivellement par le bas”
D’un autre côté les compagnies ne font que s’adapter à la demande de vols toujours moins cher.
czl a commenté :
2 août 2018 - 15 h 58 min
Un A380 tri-classe pour des vols charters?
Carlito a commenté :
2 août 2018 - 20 h 53 min
Les pauvres ont aussi des goûts de luxe
@ CZL a commenté :
25 septembre 2019 - 15 h 57 min
Vous confondez vol low cost et vol charter, ce qui n’a rien à voir !
Vol charter : vol commercial organisé en dehors des lignes à horaires réguliers, répond à une demande de la clientèle pour une destination donnée et à un temps donné.
Pet a commenté :
2 août 2018 - 16 h 32 min
Pris hier un Q400 nextgen..si la nextnextgen doit encore plus ratatiner les pax, les stocker à la verticale devrait pouvoir mieux répondre aux tendances de l’aérien, comme brillament exposé par Bombardier, avec le langage si feutré qui caactérise l’aérien.
Erik de Nice a commenté :
2 août 2018 - 18 h 44 min
Il y a 2 sortes de passagers, ceux qui ont déjà volé en 380 et qui louent son confort, son silence, son espace, et les « pisse-froid » habituels qui n’ont voyagé (et encore, pour ceux qui voyagent), qu’à bord d’avions traditionnels 1 fois par an pour des destinations soleil et ne jurent évidemment que par sa mort.
Hi Fly a vraiment eu raison de se porter acquéreur de ces deux appareils permettant ainsi au plus grand nombre de pouvoir découvrir les qualités du 380 sans parfois se fendre d’un voyage de l’autre côté de la planète.
Idem pour plusieurs compagnies qui pourront également ainsi tester cet avion fabuleux sans s’en porter acquéreur dans un premier temps.
D’autres vont arriver sur le marché de l’occasion et Hi Fly pourrait inspirer d’autres loueurs voir d’autres compagnies ayant eu le loisir de le tester via Hi Fly.
Dave a commenté :
2 août 2018 - 20 h 29 min
Tout passager a été, est ou sera conquis par ses agréments de vol et de confort au-dessus du lot. Encore faut-il avoir eu l’occasion de voler avec effectivement. En général ce sont ces derniers qui s’improvisent gérants de compagnies aériennes avec arguments techniques financiers qui restent à prouver.