Le premier et seul Boeing 787-8 Dreamliner commandé par la compagnie aérienne Air Tanzania est entré en service dimanche entre Dar es Salaam, Kilimandjaro et Mwanza. Les aéroports d’Entebbe et Bujumbura font leur retour dans son réseau.
Du 29 juillet au 25 aout 2018, la compagnie nationale de Tanzanie opère tous les jours la route entre sa base à Dar es Salaam-Julius Nyerere et les aéroports de Kilimandjaro et Mwanza à bord de son 787-8, configuré pour accueillir 22 passagers en classe Affaires et 240 en Economie. Les départs sont programmés selon Airlineroute à 6h00 pour arriver à 7h00 puis à 8h20, les vos retour quittant Mwanza à 9h20 puis Kilimandjaro à 10h40 pour atterrir dans la capitale à 11h40. Air Tanzania fait face sur ces routes intérieures à la concurrence de Precision Air et de la low cost FastJet Tanzania.
Ce premier et seul 787 commandé par la compagnie nationale de Tanzanie, MSN62429 immatriculé 5H-TCG et baptisé Kilimandjaro Hapa Kazi Tu (ici pour travailler), était arrivé dans sa base début juillet. Il devrait être déployé à l’intercontinental début septembre, Mumbai en Inde tenant la corde devant la Chine puis peut-être l’Europe.
Le Dreamliner intègre une flotte composée de trois Bombardier Q400 de 76 places et un Q300 de 50 places ; Air Tanzania attend aussi à l’automne l’arrivée de deux CS300 de 127 sièges. Lors de la livraison à Seattle du Dreamliner, la compagnie expliquait que l’appareil sera « notre avion phare, alors que nous renouvelons et développons la flotte. Nous visons à établir notre capacité long-courrier en démarrant des vols vers l’Europe, l’Asie et les USA dans les années à venir, et le 787 sera l’avion parfait pour réaliser cette ambition ».
On notera aussi la relance le 30 aout prochain par Air Tanzania d’une liaison vers Bujumbura au Burundi via Kigoma, avec trois rotations hebdomadaires en Dash-8 Q400 (après 16 ans d’absence), et d’une autre vers Entebbe en Ouganda via Kilimandjaro avec quatre vols par semaine en Q400 (après 9 ans d’absence).
https://twitter.com/AirTanzania/status/1014389379824013314
NDR a commenté :
31 juillet 2018 - 19 h 18 min
Félicitation !
Il sera le bienvenue a CDG ou a CMN pourquoi pas, AT prépare une ligne Casablanca – Dar Essalam avec un 737 Max je ne sais même pas comment elle compte faire le ravitailler en vol peut être 😀
https://www.businessdailyafrica.com/corporate/shipping/Morocco-national-carrier-East-Africa-flights/4003122-4539902-4s0dybz/index.html
JVS a commenté :
1 août 2018 - 9 h 04 min
Je me pose la question comment vont ils entretenir leur avion, ont ils réellement les moyens….
GREEN777 a commenté :
1 août 2018 - 15 h 40 min
“ILS” : mais qui sont-ils ? Pouvez vous nous identifiés ces personnes ou multiples sujet dont vous parlez?
Sans préjugés a commenté :
1 août 2018 - 11 h 13 min
Ils pourront l’entretenir facilement avec l’aide de ET, problème ils manquent de professionnalisme
NDR a commenté :
1 août 2018 - 12 h 58 min
Non pas Et,
Ethiopian est assez jalouse vis a vis deq Cies boisines elle aide les autres Cies africaines lointaines juste pour decrocher des droits de trafic ;
Air Tanzania achetera un 2e 788 et confuera les 2 a Standar Aero
GREEN777 a commenté :
1 août 2018 - 15 h 38 min
De qui parlez vous en écrivant “ILS” avec “S”? On ne comprends rien le sujet est non identifiable. Le texte parle d’une compagnie qui se nomme AIR TANZANIA et vous vous écrivez “ILS” !!!
Mengedegna a commenté :
1 août 2018 - 16 h 47 min
ET cherche a commercialiser son unité MRO, qui est censée fonctionner en parallèle avec ses lignes passagers et fret. Il se ferait sans doute un plaisir d’en assurer la maintenance de n’importe quelle compagnie, même concurrente, contre dollars sonnants et trébuchants.
Cette manie en Afrique qui fait que chaque pays doive obligatoirement avoir sa propre compagnie nationale, en général sous-capitlisée et avec des perspectives commerciales peu reluisantes, est fâcheuse et contrepoductive. ET a mis 70+ ans et une farouche discipline stratégique qui a survécue aux changements de régime politique afin de devenir le numéro 1 du continent qu’elle est aujourd’hui. L’histoire nous a appris que peu d’autres ont la capacité ou la discipline d’en faire autant — il suffit de contempler toutes les compagnies-épaves qui jonchent le continent. Un Etat éclairé ferait mieux de veiller à créer les meilleures infrastructures possible, réduire le plus possible ses droits d’atterrissage etc., poser des conditions pour attirer le plus grand nombre possible de compagnies existantes quelle que soit leur nationalité, et éventuellement encourager (sans le subventionner) le secteur privé à créer des compagnies aériennes solidement capitalisées et ayant une vision stratégique viable, avec l’appui des partenaires étrangers s’il le faut, au lieu d’affubler son peuple d’un gouffre financier dont il ne s’en sortira jamais. Chaque fois que j’entends parler d’un pays x ou y qui cherche à relancer encore une compagnie nationale, en général sur plus ou moins les mêmes bases que les 2, voire 3, catastrophes prêcêdentes (ces “bases” étant en général “on achète des avions, on les peint de nos fières coleurs nationales, et on aura plein de postes à pourvoir et on mettra la main sur tout ce fric que ce sales compagnies étrangères nous volent” et pas plus que ça), j’éprouve un besoin pressant de saisir mon sac vomitoire.
czl a commenté :
1 août 2018 - 23 h 56 min
On ne peut pas lancer une ligne long courrier avec un seul avion, il faut au moins 2