Le premier Airbus A320neo de la compagnie aérienne British Airways est entré en service discrètement mercredi entre Londres et Lisbonne, Varsovie faisant entre autres partie de ses premières destinations. Le nombre de PNC chinois va doubler sur ses vols à destination de Pékin et Shanghai.
Le premier des 25 Airbus A320neo commandés par la compagnie nationale britannique, livré le 10 avril 2018, a été mis en service dimanche dernier selon ch-aviation, sur le vol BA502 reliant sa base à Londres-Heathrow et l’aéroport de Lisbonne-Humberto Delgado ; il devrait être utilisé sur deux rotations quotidiennes à compter du 1er mai. Les autres destinations initiales de l’A320neo sont Varsovie-Chopin également depuis dimanche dernier (un vol par jour), puis Budapest-Ferenc Liszt sur un vol par jour à compter du 1er mai. Des vols en A320neo vers Madrid-Barajas ont également été mentionnés par Routeonline.
La configuration du MSN8108, immatriculé G-TTNA et équipé de moteurs CFM Leap-1A, n’a toujours pas été officialisée ; les A320 actuels de British Airways sont aménagés en une ou deux classes, avec entre 144 et 177 sièges. Rappelons que la compagnie de l’alliance Oneworld attend à partir de 2019 dix A321neo. Rappelons qu’elle équipera tous ses monocouloirs remotorisés de sièges au dossier non inclinable en classe Economie, histoire de faire des diminuer ses coûts – mais aussi éviter les disputes entre passagers
British Airways opère à ce jour un A318, 44 A319, 68 A320 et 18 A321 (et douze A380 ; elle attend aussi dix-huit A350-1000). Elle n’est pas la seule filiale du groupe IAG à bénéficier des monocouloirs remotorisés d’Airbus : Aer Lingus attend huit A321neo LR en 2019 et 2020, Iberia disposera de 16 A320neo et quatre A321neo, tandis que la low cost Vueling devrait avoir 47 A320neo.
Sur le long-courrier, le nombre d’hôtesses de l’air et stewards parlant mandarin va être doublé sur les vols de British Airways à destination des aéroports de Pékin et Shanghai-Pudong, pour représenter « 36% des PNC à bord », afin de mieux servir ses clients chinois. Sur chacun des 17 vols hebdomadaires entre la Grande Bretagne et la Chine, quatre membres d’équipage de cabine seront « des ressortissants chinois parlant couramment le mandarin », ce qui « aidera considérablement les clients qui ne parlent pas anglais ou n’ont pas l’anglais comme première langue ». Ce renforcement passe par le recrutement de 26 PNC dans la capitale chinoise (un vol quotidien), et 44 dans la capitale économique (10 vols par semaine).
British Airways a également augmenté la taille de son équipe de représentants du service clientèle parlant le mandarin au Terminal 5 de Londres-Heathrow, d’où partent ses deux liaisons vers la Chine. Lors de l’enregistrement, l’équipe introduite l’an dernier accueille les clients et les aide à déposer leurs sacs, à imprimer leurs cartes d’embarquement et à les aider par la sécurité. A la porte, ils font des annonces en mandarin pour les clients sur les vols de Shanghai et Pékin. Et à l’arrivée de ces vols, ils vont « à la rencontre de l’avion, saluent les clients et aident ceux qui ont des horaires de correspondance particulièrement serrés ».
Noella Ferns, VP de British Airways pour la « Chine élargie », a déclaré dans un communiqué : « nous apprécions que nos clients chinois aient le choix lorsqu’ils voyagent vers et depuis le Royaume-Uni. Nous espérons que ces changements, ainsi que l’augmentation du nombre de représentants des services à la clientèle parlant le mandarin chez nous à Heathrow, rendront leur voyage aussi fluide que possible ». En plus des représentants du service à la clientèle et du personnel de cabine parlant le mandarin, British Airways offre un certain nombre d’autres services aux clients chinois. Il s’agit notamment de menus sur mesure pour les vols vers la Chine, ainsi que des équipes de relations clientèle parlant mandarin et cantonais pour aider les clients avant ou après leur voyage.
NDR a commenté :
20 avril 2018 - 11 h 14 min
En Long Haul 12 A380 + 18 A350-1000 c’est très peu sont passés ou ses 747?
Longs courriers a commenté :
20 avril 2018 - 12 h 36 min
L’article s’est surtout focalisé sur Airbus mais BA exploite la plus grosse flotte de 747, sans doute 36, des 787, des 767 et de très nombreux B777, près de 60.
BA serait en discussion avec Airbus pour une commande d’A380.
Dans le passé, British Airways avait déjà indiqué vouloir 6 ou 7 A380 supplémentaires.
A suivre…
NDR a commenté :
20 avril 2018 - 17 h 23 min
+1
En effet les 747 défilent vers JNB avec les aussi vieux A340 de Virgin puisque ces 2 Cies n’ont pas trouvé de concurrence qualitative auprès de SAA.
Motoristes a commenté :
20 avril 2018 - 12 h 50 min
Espérons que les moteurs feront l’affaire ! BA a pris des LEAP et non pas des Pratt & Whiney.
Les motoristes ne sont toujours pas à la fête en ce moment…
Surtout Boeing qui est impacté avec l’accident sur B737 cette semaine et très mauvaises nouvelles pour le Dreamliner à croire que la malchance le poursuit :
Ce mardi, la FAA (agence gouvernementale réglementations et des contrôles concernant l’aviation civile aux USA) a annoncé l’interdiction aux Boeing 787 équipés de moteurs Rolls-Royce Trent 1000 de s’éloigner de plus de 2h30 d’un aéroport. Cette mesure restreint considérablement l’utilisation de ces appareils, concernerait 168 appareils, soit un quart de la flotte mondiale de 787 !
Les américains vont finir par haïr les anglais !
Ce qui veut dire que ceux qui font de longs trajets au dessus des océans ne peuvent plus voler !
Bien sûr cela ne remet pas en cause la qualité du 787 mais cela impacte fortement l’exploitation de ces Boeing et indirectement nuit à la réputation de cet avion.
RatatataBoum a commenté :
20 avril 2018 - 14 h 45 min
Suis je le seul à être scandalisé par le recrutement d’une main d’oeuvre bon marché sous prétexte que cela améliore l’accueil clientèle ?
C’est pathétique.
C’est uniquement un moyen déguisé d’embaucher du personnel moins cher et même si je me trompe, les BRITANNIQUES devraient avoir la priorité d’emploi sur un compagnie BRITANNIQUE.
Enfin bref, nouvel ajout sur ma liste de compagnies que je boycott.
E-jet195 a commenté :
20 avril 2018 - 15 h 57 min
A ce rythme là vous ne sortirez bientôt plus de chez vous…
Pet a commenté :
20 avril 2018 - 16 h 13 min
Quelle incandescente sottise !
N’importe quel pax sur un LC s’est rendu compte qu’il a des PNC du pays de destination, en parlant la langue etc..Chinois, Brésilien ou Japonais par ex, peu importe.
BA ne fait que rattrapper son retard, et développer ses affaires avec la Chine ds le cadre de l’accord stratégique signé entre les deux pays il y a deux/trois ans.
Éteignez v/ordi populiste et prenez du repos.
Boeing 777-300ER a commenté :
20 avril 2018 - 16 h 15 min
Les PNC chinois seront sous un contrat de travail britannique puisque BA est une société de droit britannique et que la Chine ne fait pas partie de l’UE (pas de travailleurs détachés) donc il n’y a pas de dumping. Air France et Lufthansa pratiquent cela depuis une quinzaine d’années au moins. De même China Eastern Airlines met 50% de PNC français sur son Paris – Shanghaï pour améliorer la communication avec la clientèle française. Donc stop les fakes news !
Ex CCP à la retraite a commenté :
20 avril 2018 - 17 h 37 min
Les PNC chinois de BA sous contrat britannique? Rien de moins sûr!
Il y a deja au bas mots 20 ans BA employait des PNC sud-américains ( pas brésilien, des hispanisants langue maternelle) qu’elle recrutait au Venezuela, en Equateur ou en Colombie. Ces PNC représentaient 25% d’un équipage BA. Ils ne boulaient que sur les lignes Londres-Caracas/ Lima/Bogota… Ils n’étaient pas du tout sous contrat britannique , mais sous un contrat vénézuélien , employés par l’escale BA de Caracas ( c’était l’escale leur employeur officiel) et base à Caracas… Les Vénézuéliens vivant à Caracas Y avaient leurs domiciles, et les non-vénézuéliens ( Colombien, Équatorien) etaient loges aux frais de BA dans un hotel international du coin qui etait celui dans lequel descendaient les PN AF, KL, WlH, AZ et d’autres encore. Cet hotel etait pour ces PNC Wong vénézuélien leur domicile!
Ces PN.c touchaient en salaire environ moitie de ce que touchaient les PNC bases en UK, mais il faut dire qu’ils étaient ravis de trouver des j’observe aussi bien payés car dans leurs pays ils ne pouvaient pas espérer de tels revenus avec ce type de job…
Je ne sais pas ce que fait wbA aujourd’hui…
Pour les PNC japonais d’AF, s’ils sont recrutés au Japon, ils viennent ensuite vivre à Paris et se voient appliquer la même convention collective que les PNC francais.
Concernant les titres de travail , et donc les cartes de séjour, il n’y a aucun probleme pour en avoir légalement: les autorités gouvernementales en donnent si l’employeur peut démontrer qu’il n’y a pas de personnels répondant à ses recherches dur le marché francais, ce qui, lorsqu’il s’agit d’avoir des personnels parlant couramment le japonais et connaissent bien les usages culturels et politesse de cette société , le manque sur le marché francais n’est pas difficile à démontrer!
Pour les PN.c étrangers hors UE et qui restent bases à l’étranger, aucun besoin d’un titre de travail pour opérer dans un avion BA: c’était le cas de ces PN.c bases à Caracas… Cependant si avec AF cela n’est pas possible, ce n’est QUE parceque les conventions collectives signées entre AF et les syndicats PN.c rendent l’affaire impossible….
Ex CCP à la retraite a commenté :
20 avril 2018 - 17 h 46 min
Quelques fautes de frappe et/ou passage non controle du correcteur automatique:
*) …25% d’un équipage BA. Ils ne VOLAIENT que sur….etc…
*)….dure qu’ils étaient ravis de trouver des JOBS aussi bien payés…
Je précise que ces PN’c sud-américains de BA n’étaient pas couvert par les conventions collectives PNC de BA, ni par la réglementation anglaise en générale relative aux PNC ( visite médicale…etc…)
Filoustyle a commenté :
20 avril 2018 - 20 h 13 min
Si ils prennent des chinois c’est uniquement pour communiquer en dialectes chinois cantonais, mandarin et autres car 90% des passagers chinois ne parlent pas une langue étrangère le reste n’est que pure spéculation .
Du calme s'il vous plaît a commenté :
20 avril 2018 - 21 h 30 min
Bonjour,
Je me permet de répondre à votre commentaire un peu hâtif en ce qui concerne “la main d’oeuvre bon marché” comme vous dites.
La Chine n’est plus haut temps des pousse pousse et même si les inégalités sont grandes du fait de la croissance effrénée du pays, le niveau de vie est déjà plus élevé que celui des Français (du moins pour les Chinois de la classe moyenne).
Les PNC Chinois sont payés par les compagnies Chinoises au même niveau que les compagnies Européennes. Alors si des PNC travaillent pour une compagnie Européenne en Chine, je ne vois pas en quoi la compagnie ferait des bénéfices sur leur dos. Car il faut également prendre en compte les coûts liés à la logistique dûe au fait d’avoir des PNC basés ailleurs.
Je suis moi même PNC pour une compagnie Chinoise et basé en Chine donc je sais de quoi je parle.