La compagnie aérienne Joon va remplacer Air France l’hiver prochain sur la route entre Paris et Budapest, deuxième nouvelle destination annoncée pour son réseau moyen-courrier après Bergen en Norvège.
A partir du 28 octobre 2018, la filiale à coûts réduits d’Air France prendra le relais entre Paris-CDG et l’aéroport de Budapest-Ferenc Listz, avec trois vols quotidiens opérés en Airbus A320 de 174 sièges ou en A321 pouvant accueillir 16 passagers en classe Affaires et 188 en Economie. Les départs seront alors programmés à 7h00, 12h50, 20h45 (arrivées à 9h05, 15h00 et 22h55), les vols retour quittant la Hongrie à 6h30, 9h50 et 15h55 (arrivées à 8h25, 12h10 et 18h15). A l’image de sa maison-mère, Joon sera en concurrence entre les deux capitales avec les low cost easyJet (CDG), Transavia France (Orly) et Ryanair (Beauvais).
Budapest sera la deuxième nouvelle destination de Joon inaugurée à l’automne, après Bergen en Norvège – une destination relancée par Air France le 26 mai prochain après 27 ans d’absence. Elles offriront aux clients du Groupe Air France-KLM « des possibilités de correspondances multiples sur tout le réseau long-courrier de Joon et d’Air France », souligne un communiqué.
Joon, « le voyage nouvelle génération par Air France, c’est une offre qui grandit sans cesse » avec encore plus de destinations dès l’été 2018 : Le Caire, Le Cap, Fortaleza, Mahé, Mumbai et Téhéran en long-courrier et Oslo, Rome, Naples, Istanbul qui viennent s’ajouter à Berlin, Barcelone, Porto et Lisbonne, destinations moyen-courriers ouvertes à l’automne 2017.
La compagnie aérienne dispose de sept A320 et quatre A321 ; sur le long-courrier, elle a inauguré le 25 mars ses premiers vols en A340-300 tri-classe, quatre étant attendus avant l’arrivée prévue en 2019 des A350-900. Rappelons que tous les vols de Joon sont sous code AF, sa maison-mère affrétant la nouvelle compagnie ; la commercialisation des vols reste à la charge d’Air France. Joon vise des coûts opérationnels inférieurs de 15% à 18%, et les pilotes peuvent voler indifféremment chez les deux compagnies. Les PNC, hôtesses de l’air et stewards, sont quand à eux payés 45% de moins que ceux de la maison mère, ce qui permet d’offrir des billets d’avion à prix réduit.
N’importe quoi !!! a commenté :
13 avril 2018 - 7 h 48 min
Mr Duclos pensez vous que baisser la rémunération (seulement des hôtesses) peut permettre de baisser les tarifs soyons sérieux ……il y a certainement d’autres professions ou postes ou là ça serait significatif.
Nico777 a commenté :
13 avril 2018 - 8 h 26 min
Effectivement ce ne sont que les pnc qui sont touchés. Ce sont les seuls qui sont “joon”, tout le reste du personnel est AF.
frenchpilot83 a commenté :
13 avril 2018 - 8 h 51 min
Les salaires des PNC de chez Joon ne sont sans doute pas très élevés, ( quoique, ça se discute ) mais il faut bien se faire à l’idée que c »est le prix du marché, voilà tout. Il ne faut pas oublier que, contrairement aux Pilotes, on trouve très facilement du PNC et dans ces conditions , il n’ y a aucune raison de les payer plus que ce qu’ils ne sont payés. Si les Pilotes JOON ont pu conserver les conditions Air France c’est car ils sont DEJA aux Conditions du Marché, voire même en dessous. J’en veux pour preuve, les nombreuses sollicitations et offres d’emploi qu’ils reçoivent. Et enfin, la fierté de voler pour une Compagnie faisant partie d’un des Groupes Mondiaux leaders dans leur domaine devrait compenser en partie ce ( prétendu ) déficit de rémunération, non ?
PS : pour info, chez Volotea, ils ne sont même pas payés ça et s’en satisfont. Si cela ne vous convient pas, laissez leur la place, ils seront ravis, honorés et flattés de travailler dans cette grande et belle maison qu’est le Groupe Air France.
Mais non, mais non.. a commenté :
13 avril 2018 - 9 h 16 min
Le ” prix du marché”, pour les PN.t comme pour les PNC, c’est ce que paye Volotea en France, et pour une dose de travail comme chez Volotea!
La, on fait moins le petit coq, hein!
pnt69 a commenté :
13 avril 2018 - 8 h 52 min
Les salaires PNC Joon correspondent aux salaires que les Entreprises sont prêtes à payer pour des salariés avec ce niveau de compétences. Ce n’est pas de la faute des pilotes si ce niveau n’est pas très élevé. C’est sans doute injuste mais c’est comme ça.
Nico777 a commenté :
13 avril 2018 - 8 h 23 min
Encore une nouvelle destination pour joon…en fait ils veulent supprimer af dans 1 ou 2 ans.
Joon: no future! a commenté :
13 avril 2018 - 8 h 34 min
Plan de vol de cette compagnie:
1) Apres creation de cette entité économique légalement autonome,
2) étendre son reseau tant en MC et LC au détriment de AF , et y incorporer quelques destinations non desservies au préalable par AF, comme Mahe, Fortaleza, histoire de servir de cache-sexe occultant le vrai but de la manœuvre.
3) ouvrir le capital de cette entité juridique autonome aux des investisseurs connaissants bien le transport aérien.
4) choisir un investisseur avec qui on créera des liens reciproques forts (type votre investissement contre du travail pour nous) de telle manière que cet investisseur apparaisse comme un partenaire-particulier ayant une bonne dose de savoir faire…on ventera ses qualités indispensables à la réussite de l’opération: à ce jeu, il en est un tout désigné: EasyJet!
5) éventuellement , re découper Joon en Joon-LC et Joon-MC et donner entièrement le MC-AF à ce nouveau Joon-MC.
6) laisser filer totalement ce Joon-MC chez le partenaire en question et lui faire effectuer totalement le rôle de feeder du LC AF a CDG.
7) fusionner le Pole Joon-LC avec Transavia France
On parie?
Joon: no future! a commenté :
13 avril 2018 - 8 h 41 min
Ah, j’oubliais:
Socialement pour le PNC AF , la manœuvre pourra se réaliser ainsi: on n’embauche plus de PNC AF en fonction des besoins globaux AF ( LC+MC), mais uniquement des besoins LC…comme le nombre global de PNC ira donc en diminuant compte tenu des départs en retraite, on concentrera avec le temps les PNC AF restant sur LC uniquement, et , faute de PNC AF MC en nombre suffisant, on basculera les lignes MC vers Joon au rythme de l’attrition du nombre de PNC, avec embauche simultanée…sur Joon. Ainsi, pas de plan de départ couteux, pas de licenciements… ” Avec le temps va, tout s’en va….” comme chantait Léo Ferré….
Plan osé.. a commenté :
13 avril 2018 - 9 h 14 min
…mais pas irréaliste!
PNC EN COLERE a commenté :
13 avril 2018 - 8 h 42 min
pardon mais AF n’a JAMAIS quitté BUD !!!… C’est simplement une ligne de plus siphonnée par JOON, c’est tout…; elle va bouffer tout le moyen-courrier AF de l’intérieur…
Fera a commenté :
13 avril 2018 - 9 h 07 min
Joon ne va pas résister au rachat par BA de Norvegian! Joon va exploser en plein vol…
Feeder de Hub a commenté :
13 avril 2018 - 9 h 11 min
Rien de bien choquant dans ce que vous dites. Sans dire que cela va se passer comme ça c’est un scénario envisageable. Et ce serait une bonne chose pour l’entreprise.
Il ne faut pas avoir peur de changer des choses dans une boite en retard niveau coûts par rapport à ses concurrents.
Les PNC grassement payés aujourd’hui vont petit à petit disparaître sans aucun licenciement. C’est parfait.
Et pour les PNT, dans 30 ans, les avions autonomes débarrasserons AF de ces 6% du personnel qui représentent 25% de la masse salariale (on marche sur la tète).