La compagnie aérienne low cost Ryanair a annoncé l’ouverture en juin de deux nouvelles liaisons vers Dalaman en Turquie, le 36e pays de son réseau. European Cockpit Association a lancé samedi RTPG, pour coordonner à l’échelle européenne l’action des syndicats de pilotes
Du 24 juin au 21 octobre 2108, la spécialiste irlandaise du vol pas cher proposera un vol par semaine entre sa base de Dublin et l’aéroport de Dalaman, opéré en Boeing 737-800 de 189 places. Les départs sont programmés le dimanche à 6h10 pour arriver à 12h55, les vols retour quittant le sud-ouest de la Turquie à 13h30 pour atterrir à 16h10. Ryanair sera sans concurrence sur cette route, comme sur celle desservant Dalaman au départ de sa base de Bratislava tous les jeudis du 28 juin au 25 octobre : départs de Slovaquie à 15h50 pour arriver à 19h30, retours de Turquie à 20h05 pour se poser à 21h45.
David O’Brien de Ryanair a déclaré dans un communiqué : « Ryanair est heureuse d’annoncer son entrée sur le marché turc, initialement avec deux liaisons vers Dalaman depuis Dublin et Bratislava à partir de juin ». A L’aéroport de Dublin, le directeur général Vincent Harrison a souligné que la Turquie est « une destination soleil immensément populaire chez le peuple irlandais, et je n’ai aucun doute sur le succès de cette route ». Dublin est également reliée à la Turquie par Turkish Airlines (Istanbul) et Aer Lingus (Izmir), tandis que Bratislava ne dispose que de vols charters vers le pays.
Alors que Ryanair continue à négocier avec les syndicats dans différents pays après avoir trouvé des accords avec les représentants des pilotes britanniques et italiens, mais refuse toujours l’idée d’une négociation à l’échelle européenne, European Cockpit Association (ECA) a annoncé samedi lors d’une conférence à Luxembourg « un nouveau protocole ambitieux » avec la mise en place du Groupe transnational des pilotes de Ryanair (RTPG). Des syndicats et associations de pilotes – dont la liste n’est pas précisée mais qui inclut au moins IALPA en Irlande – mettront en commun « les ressources, le savoir-faire juridique, politique et technique, ainsi que des décennies d’expérience dans le dialogue social constructif et la négociation collective ». Avec pour objectif : des contrats de travail directs et indirects, des opportunités de carrière égales et transparentes sur le réseau, et « une représentation collective efficace pour tous les pilotes Ryanair indépendamment du pays ou de la base ». Selon Dirk Polloczek, président d’ECA, il s’agit d’un « jour historique pour les pilotes de Ryanair dans leur quête de conditions de travail justes et équitables. Et c’est un grand jour pour l’unité de la communauté européenne des pilotes ».
La low cost n’a pas réagi ce weekend, mais son CEO Michael O’Leary a déjà reconnu que les négociations n’avançaient pas en Irlande et au Portugal, et qu’il s’attendait à des grèves autour des vacances de Pâques.
💚 ☘️ ☘️ This seems lucky…We just caught a glimpse of @Ryanair's 500th #Boeing airplane rolling out of our paint facility! #avgeek #StPatricksDay ☘️ ☘️ 💚 pic.twitter.com/PXffwbtsZ3
— Boeing Airplanes (@BoeingAirplanes) March 17, 2018
Nico777 a commenté :
19 mars 2018 - 8 h 22 min
Enfin des grèves chez Ryanair!!
Justin Fair a commenté :
19 mars 2018 - 8 h 26 min
Allez les grincheux, pour bien commencer la semaine, je vous aide…
“RTPmG”, l’Internationale des pilotes de Ryanair ! Drôle,non?
(Pour “galonnés melonnés”,in english, je cherche…)
NDR a commenté :
19 mars 2018 - 9 h 13 min
Amman, Tel Aviv et maintenant la Turquie il ne manque plus que l’Egypte.
NDR a commenté :
19 mars 2018 - 10 h 11 min
De Dublin en 738 !
Je pense qu’ils auraient mieux fait de Francfort ou de Bergamo vers Bodrum..
Valou a commenté :
19 mars 2018 - 10 h 50 min
Je suis d’accord il manque plus que l’Égypte
Zinneke a commenté :
19 mars 2018 - 11 h 53 min
Il y a peu, les pilotes revendiquaient d’être traités selon les règles du pays où ils étaient basés et non pas tous selon les règles irlandaises. Maintenant, certains revendiquent de négocier à l’échelle de l’Europe. Cela me paraît difficile. Chaque pays a ses règles propres en matière d’impôts, de taxes, de retenues pour la sécurité sociale, de conditions de travail, etc. Les syndicats d’employés dans les sociétés multinationales négocient dans chaque pays séparément.
Je a commenté :
20 mars 2018 - 15 h 44 min
Visiblement l’idée est de créer une base commune avant de négocier les spécificités locales