La compagnie aérienne Ethiopian Airlines lancera cet été une nouvelle liaison entre Addis Ababa et Chicago, via Dublin à l’aller, portant à quatre le nombre de ses destinations aux Etats-Unis. Elle a d’autre part officialisé avec ASKY Airlines un partenariat stratégique avec le gouvernement de Guinée pour lancer d’ici fin juin Guinea Airlines.
A partir du 9 juin 2018, la compagnie nationale éthiopienne proposera trois vols par semaine entre sa base à Addis Ababa-Bole et l’aéroport de Chicago-O’Hare, opérés en Boeing 787-8 Dreamliner pouvant accueillir 24 passagers en classe Affaires et 246 en Economie. Les départs sont programmés mardi, jeudi et samedi à 22h15 pour arriver le lendemain à 4h25, en repartir à 5h25 et se poser à 7h55 ; les vols retour quitteront l’Illinois mercredi, vendredi et dimanche à 9h25 pour atterrir en direct le lendemain à 7h40 (durées de vol 8h10 plus 8h30 à l’aller, 13h45 au retour). Ethiopian Airlines sera sans concurrence sur cette route, sa quatrième vers les USA où elle dessert déjà Newark, Washington et Los Angeles – via Dublin également dans ce dernier cas.
La compagnie de Star Alliance souligne dans un communiqué que dans les deux sens, la connectivité est établie de telle sorte qu’elle est en mesure d’offrir à ses clients « l’un des temps de parcours les plus courts ». « Chicago sera notre quatrième destination aux États-Unis et notre 7e en Amérique. C’est la troisième plus grande ville des États-Unis et l’un des plus importants carrefours de l’aviation mondiale. Nous remplirons un vide critique de connectivité aérienne, puisque nos vols seront le seul service direct entre Chicago et l’Afrique », a commenté le PDG Tewolde GebreMariam. Les vols stimuleront davantage « les relations économiques et humaines croissantes entre les États-Unis et l’Afrique en général et l’Éthiopie en particulier, en permettant un plus grand flux de commerce, d’investissement et de tourisme », a-t-il ajouté.
Ethiopian Airlines rappelle que Chicago est aussi le hub de sa partenaire d’alliance United Airlines, avec qui elle partage ses codes pour offrir aux passagers américains des correspondances vers 55 destinations à leur arrivée en Afrique. La compagnie dessert également Toronto au Canada et Sao Paulo au Brésil, plus Buenos Aires en Argentine à partir du 8 mars ; elle dessert les Amériques depuis 1998.
En Afrique de l’ouest, Ethiopian Airlines et ASKY Airlines ont formé le 30 janvier un partenariat stratégique avec la future Guinea Airlines, portant sur la direction, la maintenance et la formation du futur transporteur national basé à l’aéroport de Conakry-Gbessia. Tewolde GebreMariam a souligné après la cérémonie que cette signature entre dans le cadre de son plan Vision 2025 « afin de permettre aux compagnies aériennes africaines de regagner des parts de marché pour le voyage vers, depuis et à l’intérieur du continent », et survient après le lancement fin janvier de l’accord de ciel ouvert africain.
« Il s’agit d’un partenariat trilatéral avec la Guinée, ASKY Airlines et Ethiopian Airlines en vue de combler le vide de la connectivité aérienne sur le marché intérieur de la Guinée et entre les pays du fleuve Mano. Le moment est venu pour les Africains d’unir leurs forces et de retrouver notre place légitime dans l’industrie aéronautique mondiale », a déclaré le dirigeant. Au nom de PDG de Guinea Airlines, Check Dem a de son côté « promis d’honorer les termes de l’accord et de s’assurer que le partenariat sera un modèle du genre », tandis que le ministre des transports de Guinée, qui a paraphé l’accord, notait que certaines conditions préalables doivent encore être remplies du côté guinéen afin d’établir la nouvelle compagnie aérienne au plus tard à la fin du mois de juin. Aucun investissement n’a été mentionné, pas plus que le détail de la flotte envisagée même si on parle de Dash-8 Q400 ou/et Boeing 737 (des appareils utilisés par Ethiopian et ASKY) ; on devrait en savoir plus dans les prochaines semaines.
Lancée officiellement il y a un an, Guinea Airlines devait initialement disposer d’un Embraer ERJ145 de 50 sièges destiné à l’international et d’un ATR 72-500 de 64 sièges pour les routes intérieures. Le directeur général d’alors Alain Regourd (qui ne semble plus être inclus dans le tour de table) parlait d’un « projet ambitieux résolument tourné vers l’avenir, avec la vocation d’offrir à tous les Guinéens des services aériens, sûrs et fiables et abordables ». Les premières liaisons devaient emmener la nouvelle compagnie « vers les pays voisins », avant l’ouverture de lignes intérieures « sur Kankan, N’Nzérékoré et Labé avec continuation sur Dakar, Bamako, Monrovia et Freetown ».
Rami a commenté :
7 février 2018 - 13 h 11 min
Encore Dublin 😉
Drôle de stratégie chez Ethiopian elle fait atterrir ses avions en Irlande mais ne prend pas de PAX de Addis a Dublin les jeudis et samedis.
DODO a commenté :
7 février 2018 - 20 h 54 min
L’escale à Dublin dans les sens ADD/USA uniquement et pour les vols vers LAX et ORD est une exigence des autorités américaines.
Pour Washington et Newark il n’y a pas d’escale exigée : mystère de l’administration américaine !
fred06 a commenté :
8 février 2018 - 2 h 53 min
Limite autonomie due aux vents contraires ( plus de 100 noeuds sur la majorité du parcours). La distance Air
Rami a commenté :
8 février 2018 - 7 h 41 min
Je ne sais pas mais ce n’est pas en rajoutant des points qu’on fait du point a point : si elle n’est pas satisfaite de son partage de code avec LH via FRA elle aurait pu faire comme Egyptair en partageant avec United via Heathrow juste a coter de Dublin par exemple ou desservir Chicago via New York ou IAD comme fair AT grâce a Jetblue.
Jeanpierred a commenté :
8 février 2018 - 13 h 58 min
Le Addis-Abeba-Washington comme le Addis-Abeba-Toronto s’arrêtent aussi à Dublin à l’aller. L’arrêt à Dublin est nécessaire en raison de situation en altitude (2400 m) de l’aéroport d’Addis-Abéba qui limite fortement la capacité de fuel que les avions peuvent emporter. Sur le ADD-DUB-LAX, ET a les droits de traffic sur l’ensemble du parcours, le vol retour s’arrêtant aussi à DUB.
Rami a commenté :
9 février 2018 - 12 h 11 min
“Sur le ADD-DUB-LAX, ET a les droits de traffic sur l’ensemble du parcours, le vol retour s’arrêtant aussi à DUB”
En effet, et Concernant le retour de LAX Ethiopian fait encore pire : elle prend des PAX de LAX a DUB mais n’en prend pas de DUB a ADD autre manière certaine d’aggraver un peu plus son Load factor c’est incompréhensible, si c’etait l’inverse on aurait pu attribuer cela a une interdiction dès autorités irlandaises mais la pas de reservations de DUB a ADD a mon sens ça frole l’amateurisme.