Publié le 5 novembre 2024 à 20h00
Brexit : les compagnies britanniques forcées de s’européaniser ?
Publié le 24 mars 2017 à 12h00 par François Duclos
©Gatwick Airport
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Pet a commenté :
24 mars 2017 - 12 h 31 min
Avertissement.. on rêve.. Ouh les méchants du Brexit Task Force !!
Ryanair, Irlandaise à capitaux américans n’a-t-elle pas une base importante ds l’Union? Sauf erreur, l’Irlande reste dans l’Union, le Brexit ne la concerne pas.
Le Brexit, totalement imprévu, commence à faire des vagues. On va s’amuser..
Fcb1962 a commenté :
24 mars 2017 - 12 h 43 min
Enfin l’UE se sort les doigts d’où le soleil ne brille pas pour contrer ces low costs!
Pet a commenté :
24 mars 2017 - 13 h 00 min
Vous n’imaginez tout de même pas que ces scribouillards vont désormais régir l’économie ? Après avoir mis en place un marché de libre échange, ils reviendraient sur leurs engagements ?
la création d’une société nécessite qques minutes, un transfert de fonds pas plus. En deux coups de cuillère à pot une structure est créée pour continuer à travailler comme précédemment. Business as usual.
Rappel.... a commenté :
24 mars 2017 - 14 h 03 min
Pas plus tard qu’hier même, je suis intervenu sur ce sujet apres un post de Erik de Nice…Je reprends donc:
Les Britaniques post -Brexit se donneront les règles qu’ils veulent pour gérer les compagnies de leur pays, mais l’UE va garder les mêmes règles…qui imposeront aux compagnies à capitaux British et/ ou desservant l’UK à s’adapter..et faire des choix:
*) si, Ryanair est aussi concernée: de droit irlandais, en post Brexit n’a rien à craindre pour ses droits à desservir des lignes i ternes à l’UE…mais Ryanair dessert aussi des lignes internes UK qu’elle n’aura(It) plus le droit d’exploiter….et aussi des lignes entre UK et reste de l’UE ..concernant ce type de lignes ( entre UK et France ou UK et Italie, où UK et Espagne…etc…) on devrait s’acheminer vers des droits partages ” à l’ancienne”, c’est à dire 50% des fréquences, dessertes et capacités pour chacune des deux parties: 50% pour les Britaniques à partager entre se propres compagnies ( Ryanair n’en sera plus une) et 50% pour toutes les compagnies de l’autre pays…..à partager la aussi….Il se trouve qu’aujourd’hui 20% du chiffre d’affaire de Ryanair est fait sur des lignes touchant l’UK ,en interne ou de pays à pays…Donc Ryanair a beaucoup à perdre…
*)…mais moins que d’autres telle que Easy qui elle a 75% de son CA fait dans l’UE mais hors touchée de l’UK…mais Easy est e compagnie de droit UK…et donc risque de perdre quasiment tous ses droits….Bien sûr EasyJet comme d’autres vont vouloir établir des branches intra-UE pour obtenir dès Certificat de transporteur aerien intra-UE…mais pour ca, il faut que les capitaux de ces branches intra-UE soient détenus à 41% minimum par des personnes/i stimulions de droit UE….donc Easy-UK ne peut pas détenir financierement Easy-UE ,et devra donc renoncer à la contrôler….
*) IAG ( BA+UB+Aer Lingus+ Vueling+ Futur Level) ,en tant que tel, est un groupe de droit UE car basé à Madrid…mais à capitaux a plus de 50% d’origine UK ( majorité de BA), sans compter meme les 20% de Qatar ( bien que ceux ci soient portés par une filiale Qatar-Luxembourg, ils sont hors UE car in fine c’est le pays Qatar qui controle), et sans compter tous les petits investisseurs actuellement deja hors UE ou ceux qui le seront Apres Brexit ( fonds de pension divers, fonds de spéculation divers, …etc…). IAG actuel est très largement hors règles UE dans un monde post Brexit…il faudra donc que tout ce monde hors UE ramène leurs différentes parts à 48% maxi…C’est BA qui a le plus à perdre….dont principalement le controle financier de IAG….c’est une perspective plutôt sombre pour BA!!!
Rappel.... a commenté :
24 mars 2017 - 14 h 06 min
Chez nous mêmes, c’est la petite OpenSkies qui risque de perdre tout droit de trafic entre France et USA car , contrôlée par BA, donc future hors UE..et l’accord de ciel ouvert YSA-UE ne s’appliquera plus à l’UK!!!, sauf la aussi,à ce que BA repasse à 49% Max, et en perde le controle…
beber a commenté :
24 mars 2017 - 14 h 33 min
“c’est la petite OpenSkies qui risque de perdre tout droit de trafic entre France et USA” Ca ce n’est pas un problème. La compagnie la rachetera pour une poignée de cacahouètes. En tout cas ca me ferait sourire car l’un des fondateurs de La Compagnie a aussi créé la compagnie L’Avion … qui a été rachetée à prix d’or par BA pour la fusionner avec Openskies!
realvision a commenté :
25 mars 2017 - 10 h 44 min
Bon aperçu, bien meilleur que la presse en général. S’il y a un Brexit dur, ce que je doute (les grandes entreprises de la GB feront- font déjà- une énorme pression sur le gouvernement pour qu’il calme ses ardeurs), ce sera le chaos pour les cies aériennes britanniques qui sont très dépendantes de leur vols vers l’UE.
Rappel... a commenté :
25 mars 2017 - 12 h 02 min
Oui: les entreprises britanniques font fortes pressions sur le gouvernement pour qu’il modéré ses ardeurs…..mais l’UE à ce stade à deja averti qu’il ne sera pas possible d’obtenir aucun accord si le gouvernement UK continue à :1) vouloir refuser de contribuer au budget de l’UE , comme le font la Suisse et la Norvège , en contrepartie de leur accès au marché unique europeen ( qui conduit aussi pour ces pays à appliquer à leurs industries/serviçes/etc..les diverses normes européennes) et 2) s’obstine à vouloir supprimer les libres circulation et installation des ressortissants européens sur son territoire ( et meme Liberte pour les British sur territoire de l’UE)…
Or il se trouve que ces deux motifs sont les EXACTES raisons pour lesquelles les British ont voté POUR le Brexit….
Dans ces conditions, le gouvernement est pris entre les pressions des entreprises et celles des pro-Brexit qui eux s’appuient sur le résultat du référendum….
Inukshuk a commenté :
24 mars 2017 - 18 h 36 min
Il y a dans ce Brexit de formidables opportunités (dans l’aérien comme ailleurs) pour permettre aux Cies européennes de reprendre des parts de marché abandonnées sur l’autel du nivellement par le bas instillé par l’ultra libéralisme de nos “amis”. Si seulement les pays notoirement anti-Europe pouvaient suivre l’exemple de nos “amis”… En tous cas il sera intéressant de voir comment EasyJet (probablement la plus concernée) va traiter le problème car ils peuvent potentiellement perdre très gros dans cette affaire. Le tout est que nous ne permettions pas aux lobbyistes de décider ce qui est bon pour le consommateur dans l’UE, on voit déjà ce que ça donne: qui paie spontanément les dédommagements en cas de retard/annulations? Qui s’arrange avec la réglementation en général? Et ce en toute impunité!
Le problème est que ce ne sont pas ceux qui crient le plus fort contre l’Europe qui sont pour autant les moins corpus, les récentes mises en examen semblent au contraire montrer l’inverse!
Malick a commenté :
25 mars 2017 - 23 h 47 min
L’UE fera tout pour faire regretter aux british leur décision de rompre les liens.