Quatre aéroports brésiliens viennent de rentrer dans l’escarcelle de trois groupes européens. Vinci remporte Salvador de Bahia, l’allemand Fraport, Fortaleza et Porto Alegre et enfin, le groupe suisse Zurich a remporté la concession de Florianopolis.
Vinci a remporté l’appel d’offres lancé par le gouvernement brésilien pour la plateforme de Luís Eduardo Maron Magalhães de Salvador de Bahia, neuvième aéroport du pays et 9 millions de passagers annuels -il en était le seul candidat- pour 660,9 millions de réais (près de 200 millions d’euros). Durant 30 ans, il assurera « l'exploitation, la maintenance et l'extension-rénovation du terminal existant et du système de pistes ». Cet aéroport est actuellement desservi par les Brésiliennes LATAM Brasil Airlines, Avança Brasil, Azul, GOL ou encore Aerolineas Argentinas ou Air Europa et TAP Portugal depuis l’Europe. Vinci Airports exploite désormais un réseau 36 aéroports en intégrant les 13 en France, 10 au Portugal, 3 au Cambodge, 2 au Japon, 6 en République dominicaine dont celui de la capitale Saint-Domingue depuis avril 2016 et celui de Santiago du Chili (depuis octobre 2015).
Le groupe allemand Fraport remporte les concessions d’un autre aéroport du Nordeste brésilien (Fortaleza) pour 425 millions de réais, et celui de Porto Alegre au sud du Brésil pour 290,5 millions de réais.
La concession de l'aéroport Hercílio Luz International situé à Florianópolis (3,6 millions de passagers en 2016) a été adjugé pour 83,3 millions de réais au suisse Flughafen Zürich, ce dernier possédant déjà l’aéroport de Belo Horizonte dans le pays (10 millions de passagers annuels).
Cet appel d’offres, un test pour le très décrié gouvernement de Michel Temer, le président qui a succédé à Dilma Roussef, peut être considéré comme réussi avec 3,7 milliards de réais empochés au total, et un premier versement le 28 juillet prochain qui lui permettra de faire rentrer dans les caisses pratiquement le double de la somme escomptée (1,46 milliards de réais, contre 745 millions espérés initialement). La conjoncture n’était pourtant pas nettement favorable avec la récession au Brésil et de multiples scandales de corruption éclaboussant les entreprises brésiliennes. Les groupes qui ont remporté les appels d'offre étaient d’ailleurs les seuls candidats, tous européens.
En 2016, ces quatre aéroports représentaient ensemble 11,6% du trafic de passagers et 12,6% du fret aérien du pays
skol a commenté :
18 mars 2017 - 16 h 20 min
Vu que je connais très bien ce aéroport et vu comment l’aéroport était géré, je suppose que c’est une bonne nouvelle, à moins qu’ils ne fassent comme pour les autoroutes, augmenter les prix en permanences…
Pet a commenté :
18 mars 2017 - 21 h 32 min
Vinci ne pt pas ètre pire que le consortium de Singapour qui gère pourtant Changi, et qui a desossé GIG avec une grosse affaire de corruption ( encore une!)
Qd on sait comment la corruption est pourchassée à Singapour, on se tient les côtes à voir la dextérité avec laquelle ses nationaux ont corrompu les Brésiliens.
Manifestement, ils savaient s’y prendre.