Publié le 2 mars 2025 à 07h00
Deux Boeing 747-8i pour la Maison Blanche
Air Force One restera un Jumbo Jet, le Pentagone ayant retenu le Boeing 747-8i pour remplacer en 2018 les deux 747-200B, utilisés depuis 1990 pour les déplacements du Président américain.
L’Airbus A380 n’étant pas construit au Etats-Unis, le modèle du futur avion présidentiel ne faisait aucun doute : le Pentagone exigeait en effet un quadriréacteur de fabrication américaine, soulignant que de toute façon le futur Air Force One ne faisait pas l’objet d’un appel d’offre ouvert. La confirmation officielle du choix du 747-8i est tombée le 29 janvier 2015 : la secrétaire générale de l’US Air Force Deborah Lee James explique que cet appareil est le seul avion fabriqué aux États-Unis qui « quand il sera complètement équipé, pourra remplir la mission présidentielle et symboliser l’intérêt public national ». Les négociations techniques et financières peuvent désormais commencer, Boeing étant également chargé des travaux d’adaptation – les systèmes et équipements embarqués feront l’objet de nouveaux appels d’offre. L’US Air Force n’a pas donné de date pour la signature du contrat final. La livraison est prévue en 2018 mais cinq années supplémentaires seront nécessaires pour les essais et la finalisation des équipements, l’entrée en service étant annoncée pour 2023.
Les deux Air Force One actuellement en service sont des VC-25A, version modifiée du 747-200B bénéficiant de certains équipements des 747-400 comme les réacteurs, et de capacités de contremesures électroniques et de ravitaillement en vol (son rayon d’action est de 12 600 Km). Entrés en service il y a 25 ans, ils offrent au Président et à son entourage 370 m² de surface « habitable » ; cette surface passera à 445 m² dans les 747-8i. Le « coût horaire d’utilisation » des VC-25A est estimé par l’US Air Force à plus de 210 000 dollars.
Cette commande présidentielle portera à 121 le nombre de 747-8 commandés, dont 51 en version passagers à ce jour (y compris neuf VIP ; seules Lufthansa et Air China l’ont mis en service, Korean Air, Arik Air et Transaero Airlines l’ayant également choisi). Fin décembre 2014, Boeing n’avait plus que 36 appareils à livrer ; l’avionneur a déjà annoncé le ralentissement du rythme de production, mais si aucune nouvelle commande n’est enregistrée la ligne d’assemblage pourrait fermer en 2018.
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Alain a commenté :
30 janvier 2015 - 8 h 43 min
“symboliser l’intérêt public national”. C’est dommage de dépenser 210’000 dollars à l’heure pour symboliser l’intérêt public national, quand on a une dette publique de plusieurs milliers de dollars.
Cela dit c’est vrai qu’on se réjouit de le voir en 2023.
un plus de 3000 h de vol a commenté :
30 janvier 2015 - 9 h 36 min
Une dette de plusieurs milliers de dollars n’est pas grand chose …mais une dette de plusieurs milliers de milliards de dollars sans doute ……….
Cela dit 200 000 Dollars de l’heure aux USA pour le Boeing 747-8 Présidentiel ou 70 000 Euros de l’heure pour l’Airbus A330 Présidentiel Français , avec une dette de 1000 milliards d’Euros ….”l’intérêt public national” a bon dos ….dans les 2 cas ….. et je ne parle pas des avions présidentiels de certains Pays africains au PIB par tête inferieur à 500 Euros !
Superyoda86 a commenté :
30 janvier 2015 - 10 h 33 min
Je trouve ça normal que le Président des USA ou de la France est son avion personnel. Par contre tous les autres Falcons ne sont pas forcement indispensables mis à part celui du ministre des affaires étrangères. Après il faut aussi une bonne gestion de ces appareils et ils ne doivent pas profiter aux copains du président, ils doivent juste servir l’intérêt de la République et en toute transparence (l’utilisation des avions pourraient être listées sur un site du gouvernement avec juste la destination, le motif et les personnes présente, histoire que le contribuable sache où est dépensé son argent).
Ali a commenté :
30 janvier 2015 - 8 h 50 min
Il faut sauver le solda 747.8i
@ALI a commenté :
30 janvier 2015 - 10 h 19 min
Il est clair que la pourriture de 380 n’a aucune chance à la maison blanche, le Boeing 747 est largement plus élégant… déjà que ce zinc d’airbus peine à trouver preneur il faudra que les équipes commerciales d’airbus vendent 3 pour le prix d’un.
Ali a commenté :
30 janvier 2015 - 11 h 02 min
Tu va un peut fort avec ( poriture ) .
bencello a commenté :
30 janvier 2015 - 9 h 05 min
Au rythme où c’est parti (mise en service 2023!), les 747 présidentiels pourraient bien dans quelques années être les derniers modèles de ce type sur la ligne de production et dans les air: double effet “collector”, d’autant plus que ce ne sont pas des appareils avec des rotations intenses.
Je suis tout de même étonné qu’il faille 5 ans pour “équiper” ces appareils.
Erik de Nice a commenté :
30 janvier 2015 - 9 h 14 min
Une dette de “plusieurs milliers de $”???
Plusieurs MILLIARDS, il serait plus juste de dire..
TIM a commenté :
30 janvier 2015 - 10 h 17 min
Ce seront peut-être les derniers 747-8 intercontinentaux produits, et cela est d’autant plus beau que la commande vient du gouvernement américain.
Après il y a un exemplaire qui pourrait être commandé par Royal Air Maroc.
Pour le 747-8F les livraisons pourraient redémarrer en 2019, lorsqu’il faudra commencer à remplacer les 747-400F issus de la période 1999-2009.
Superyoda86 a commenté :
30 janvier 2015 - 10 h 23 min
Normal, il ne vont pas prendre des Airbus A380 même si celui ci est mieux. Il font marcher l’économie Américaine en étant patriotique. J’espère qu’on fera pareil en France lorsqu’on changera d’avion présidentiel (A330 ou A350 car A380 un peu trop gros quand même je pense)! Enfin ce n’est pas pour tout de suite vu que notre cher Nicolas a dépensé plein d’argent dans un vieux coucou qu’il a fallu complétement modifier (jusqu’aux moteurs). Je pense qu’il aurait dû en commander un neuf à Airbus, ça aurait couté moins cher!
Fernous a commenté :
30 janvier 2015 - 10 h 29 min
Et dire que le remplacement des “petits” A319 et A310 présidentiels par l’A330 a fait scandale…