Publié le 5 novembre 2024 à 20h00
Publié le 24 juillet 2014 à 08h30 par François Duclos
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Pschitt a commenté :
24 juillet 2014 - 10 h 04 min
“la Commission a démontré…que ces compagnies ont payé des montants inférieurs aux coûts supplémentaires lies a leurs présences dans l’aéroport…..”
En d’autres termes:il est interdit pour le vendeur,de vendre a perte…et pour l’acheteur il ne lui est pas permis d’acheter a un prix plus bas que le prix de revient….En effet,sinon ce sont les autres clients du vendeur qui,eux,doivent payer plus que leurs justes parts pour couvrir le négatif d’une vente à perte…A défaut,le vendeur se trouvera lui même en pertes….et devra faire appel a des subventions publiques pour boucher les trous financiers qu’il a lui même fait au profit d’un client prive…
au delà d’un certain point laissant malgré tout quelques marges de manœuvre aux autorités concernées ( cf. l’acceptation d’autres rabais effectués ailleurs…) La Commission n’autorise pas la prise en compte d’éléments de réflexion extérieurs du type “oui mais ces subventions favorisent l’emploi/l’économie/les entreprises locales….”ou”c’est de la responsabilité des élus de…”
Il est bon de se souvenir de tout cela….et que TOUS ceux qui outrepassent ces points soient sanctionnes…
Question sanctions,une question se pose tout de même: ces entreprises ont touché les montants incrimines entre 2006 et 2011 grosso modo…nous sommes en 20214, et on leur demande de rembourser les montants reçus…Si ces entreprises ont gagné plus de sous que le total des montants reçus,et qu’on ne leur demande rien de plus que de rembourser ces montants.alors elles sont toujours gagnantes…et la pratique pourra continuer dans le temps…..elle aura toujours de beaux jours devant elle,et la fameuse “distorsion de concurrence” aussi…Il faut donc aller plus loin qu’un simple remboursement pour éradiquer le mal!!!
Pschitt a commenté :
24 juillet 2014 - 11 h 01 min
…”..touT ceux…..soit sanctionnés…”,bien évidemment….
AndreD a commenté :
24 juillet 2014 - 14 h 09 min
Mais non , “tous”est tout ce qu’il y a de plus correct , inutile de corriger .
AndreD a commenté :
24 juillet 2014 - 14 h 13 min
….c’est le problème de vouloir des dessertes aériennes inutiles, juste pour satisfaire l’ego de quelques uns.
S’il y avait de vrais besoins , les subventions seraient inutiles.
Cyril a commenté :
24 juillet 2014 - 15 h 51 min
On est pas non plus obliger de mettre des 737 et 320 sur des petites destinations. Un bon tissu de compagnie régional en 1900D, ATR etc serai excellent, créerai de l’emploi, et permettrai à nos jeunes qualifier de se forger une expérience, au lieu d’aller directement sur du 320.
Aulongcourt a commenté :
24 juillet 2014 - 19 h 43 min
Ce que vous dites est vrai mais contient en soi une difficulté majeure: plus le module avion diminue en capacité d’emport plus son coût opérationnel par siège augmente,ce qui rend de plus en plus difficile de faire du low cost avec des petits avions,voire des très petits avions….
Faute de pouvoir faire du low cost,on en revient sur des marches principalement orientes vers le marche Affaire et vers des catégories sociologique- professionnelles dites CSP++: mais ces clientèles ( en particulier Affaire) on des exigences plus fortes,surtout en terme de fréquences et d’horaires ( type A/R dans la journée,décollage tôt,retour tard ,sur les gros aéroports ou grosses villes…): bref tout l’opposé du low cost tradition…du coup marche restreint et demande AUSSI de subventions…la boucle est bouclée,on n’en sort pas facilement…..
J'me marre a commenté :
24 juillet 2014 - 22 h 24 min
+1 Aulongcourt
…comme vous dites: en pratique,on n’en sort pas facilement des subventions,cette drogue que tout chef d’entreprise demande a gogo pour sa propre entreprise ( y’a toujours 1000 raisons “très locales” qui justifieraient cette exception a leurs yeux pour leurs propres entreprises!), mais condamne pour les autres….
Gouverne a commenté :
25 juillet 2014 - 20 h 14 min
Et pas un sou pour Bergerac ?
“La Chambre régionale des comptes critique sévèrement le non respect des règles européennes et nationales en matière d’aides publiques.
Si Ryanair a légalement bénéficié d’aides publiques à son arrivée à Bergerac, celles-ci sont aujourd’hui contestées par la Chambre régionale des comptes. Dix lignes ont été ouvertes vers l’outre-Manche. De gros nuages assombrissent son avenir, si l’on en croit le dernier rapport d’observation de la Chambre régionale des comptes Aquitaine, (…)
Depuis cinq ans, le trafic, assuré à concurrence de 65 % par la compagnie irlandaise low-cost Ryanair, ne progresse plus, et l’objectif du million de passagers affiché il y a quelques années ressemble fort à un mirage. Plus préoccupant, le déficit d’exploitation du site, géré par la Chambre de commerce et d’industrie de la Dordogne, ne cesse de se creuser.
Les règlements communautaires ne bannissent pas les aides publiques au fonctionnement. Mais celles-ci ne peuvent être autorisées que si elles compensent des obligations de service public dont la nature doit être détaillée. Or, selon la Chambre régionale des comptes, le contrat qui confie la gestion de l’aéroport à la Chambre de commerce et d’industrie « n’a pas pris en compte la réglementation européenne qui encadre » ces aides. Le Syndicat mixte air Dordogne échappera malgré tout aux foudres de Bruxelles.
Rendues publiques à la fin de février, les nouvelles directives de la Commission non seulement valent amnistie pour les années passées, mais elles accordent aussi un délai supplémentaire aux petits aéroports qui accueillent moins de 700 000 passagers par an : leur situation ne serait pas réexaminée avant 2019. Bergerac et les autres plates-formes de petite taille sauvent provisoirement leur modèle économique menacé par la fin des aides au fonctionnement initialement envisagée par l’Union.
La question de l’équilibre financier de l’aéroport périgourdin continuera malgré tout à se poser. Bruxelles reste attaché à la réduction progressive des subventions. Mais, surtout, la Chambre de commerce et d’industrie de la Dordogne ne peut plus légalement rester actionnaire du syndicat mixte et participer à la prise en charge du déficit. « Le caractère industriel et commercial du service aéroport fait obstacle à son financement par la ressource fiscale collectée sur les ressortissants de la CCI », souligne la Chambre régionale des comptes.(…)
Ryanair bénéficie d’avantages contractuels accordés sans contrepartie financière.
En cette matière, les aides ne sont pas non plus interdites. Mais celui qui les accorde – en l’espèce, la CCI de Dordogne – doit démontrer qu’elles assureront la viabilité de la ligne après l’extinction de la subvention. Or, tel n’est pas le cas à l’aéroport de Bergerac.
Les aides dites « au démarrage », limitées dans le temps, ne sont pas là pour conforter la rentabilité de la liaison mais celle de la compagnie. En position de force, Ryanair impose ses conditions.
Les décideurs périgourdins acceptent celles-ci dans l’espoir de renforcer la position concurrentielle de l’aéroport (…) La tarification et les aides financières mises en place reflètent cette escalade dangereuse d’une logique qui ignore les principes de rentabilité économique auxquels l’aéroport est soumis en tant que service public industriel et commercial. »
Lu dans le journal local Sud-Ouest.
Iberia a commenté :
23 août 2014 - 7 h 41 min
Excellent commentaire.
Sous couvert de libre concurrence dans le secteur de l’aviation, on assiste en fait à une collectivisation des coûts et à une privatisation des bénéfices.