"C'est un grand moment pour Aéroports de Paris, l'aéroport Paris-Charles de Gaulle et l'ensemble des salariés qui y travaillent au quotidien. En 40 ans, nous avons accueilli plus de passagers que l'Inde ne comptait d'habitants en 2012 ou près de 20 fois la population française. Cet outil industriel est une chance et une richesse pour notre pays. Nous devons le faire évoluer vers toujours plus de qualité de service, dans un monde où la compétitivité s'est accrue entre les grands aéroports, et où Paris-Charles de Gaulle doit rester la référence européenne", déclare Augustin de Romanet, Président-directeur général d'Aéroports de Paris (ADP, pour valoriser Paris Roissy-Charles de Gaulle, un aéroport international critiqué pour le coût de sa taxe et souvent mal placé parmi les classement des meilleurs aéroports dans le monde.Devenu deuxième aéroport européen avec 62 millions de passagers en 2013, huitième mondial, l'aéroport Paris-Charles de Gaulle a su accompagner l'évolution du voyage depuis 40 ans. Dès les années 70, le terminal 1, conçu par l'architecte Paul Andreu, incarne l'entrée en scène de l'architecture moderne (un disque flanqué de sept satellites trapézoïdaux, des tapis roulants enfermés dans des tubes de verre) dans la construction d'aérogares, ouvrant la voie au voyage mondialisé. Son concept évolutif et sa surface (environ 3 000 ha) garantissent à l’aéroport le plus moderne d’Europe de s’étendre harmonieusement et sans contrainte. Air France s’y installe dès mars 1974, avant d’y transférer en novembre les deux tiers de son activité : tout le trafic long-courrier (exceptés les vols vers les Antilles et l’Océan indien), et la majeure partie du trafic moyen-courrier. Elle y exploite les fleurons de sa flotte : le Boeing 747 dès 1974, le Concorde deux ans plus tard. Après le Bourget puis Orly, Paris-Charles de Gaulle devient le nouveau cœur battant d’Air France. Au cours des années 80, l'aéroport s'agrandit et adopte un concept d'aérogares modulaires (2 ABCD). En 1982, la nouvelle aérogare (CDG 2) est intégralement réservée à Air France. A partir des années 90, les terminaux 2E, 2F et 2G permettent à l'aéroport Paris-Charles de Gaulle de s'adapter aux nouveaux impératifs du trafic aérien, qui évoluent vers des plates-formes de correspondance. Aujourd'hui, ces hubs facilitent les transferts et garantissent notamment à Air France-KLM et FedEx une plus grande fluidité dans le cadencement de leurs vols.
"En 40 ans, l'aéroport Paris-Charles de Gaulle a su anticiper, s'adapter ou innover pour accompagner la croissance du trafic mondial. Première porte d'entrée et première frontière de France, cette position nous honore, car elle contribue au développement économique et touristique, et donc au renforcement de l'attractivité de la France. C'est aussi une formidable aventure humaine, celle d'une belle communauté aéroportuaire, dont la mission première est d'accueillir nos clients passagers", souligne Franck Goldnadel, directeur de l'aéroport Paris Roissy-Charles de Gaulle.Désormais, plus de 180 compagnies aériennes font escale à Paris-Charles de Gaulle. Les derniers grands travaux aéroportuaires ont notamment permis l'arrivée, en 2007, de gros porteur A380. Pour cela, ADP a investi près de 100 millions d'euros dans le renforcement des chaussées (pistes et voies de circulation), l'élargissement des voies de circulation, des accotements, etc. Selon une étude réalisée par le BIPE en 2012, l'impact économique de l'aéroport s'élevait en 2010 à 21,2 milliards d'euros de valeur ajoutée chaque année. L'aéroport a également produit en 2010, 4,1% du PIB de l'Ile-de-France ou encore 1,2% du PIB français. Ces chiffres sont à rapprocher du bénéfice social généré par l'aéroport. Ainsi, en 2010, l'aéroport Paris-Charles de Gaulle représentait 247 893 emplois (directs, indirects et induits), soit 6,1% de l'emploi salarié en Ile-de-France ou encore 1,5% de l'emploi en France. En effet, dès lors que le trafic croit d'un million de passagers, 1 400 emplois directs (ou 4 100 emplois totaux) sont créés. Ouvert sur le réseau ferroviaire grande vitesse vers la France et l'Europe, l'aéroport Paris Roissy-Charles de Gaulle accueille dès 1994 le TGV au cœur du terminal 2. Inauguré par François Mitterrand, ce pôle d'échanges permet, avec les autoroutes A1 et A3 et le RER B, une connexion entre route, rail et air.
Joslouan a commenté :
12 mars 2014 - 16 h 35 min
C’est bien que ça soit la TWA la 1 ère …
Cadu a commenté :
12 mars 2014 - 18 h 14 min
Bon Anniversaire Roisssy CDG ! Le premier aéroport français mérite bien sa forte croissance avec le développement des services qu il propose et le nombre de passagers accueillis !
Groovy a commenté :
12 mars 2014 - 18 h 34 min
I love cdg the best in the world.
sebastien a commenté :
12 mars 2014 - 19 h 58 min
Il faut saluer la vision a long terme de ce grand aéroport. Ils avaient bien fait a l’époque de “bloquer” beaucoup de superficie pour pourvoir ensuite l’agrandir.
Le petit bémol reste (et restera) le manque d’un train direct entre Roissy, les principales gares parisiennes (Nord, Chatelet voire de Lyon) et Orly.
chris a commenté :
12 mars 2014 - 22 h 22 min
C est prévu .
jean a commenté :
12 mars 2014 - 21 h 46 min
L’occasion de rappeler que CDG n’est pas un si mauvais aéroport que ça, c’est même pour moi l’un des meilleurs.
Je ne comprend pas les gens qui s’obstinent à cracher dessus (quasiment tous des français).
Il suffit d’aller faire un tour ailleurs (T2 à LAX par exemple…)
sebastien a commenté :
13 mars 2014 - 1 h 31 min
Gros +1
Il est relativement bien cet aéroport. Je ne trouve pas que ceux de Londres, Francfort ou Madrid soient meilleurs.
Apres oui dommage d’avoir fait un “camembert” car ca empechait tout agrandissement “naturel”. Résultat les liaisons entre les terminaux 1, 2 et 3 sont mauvaises.
Tout comme le manque de personnel mais ca ce n’est pas unique a Roissy mais a toute la France 🙁
moonmartre a commenté :
12 mars 2014 - 23 h 05 min
Je reste persuadé que le T1 est un délire d’architecte.
Pourquoi s’être évertué à le faire de forme circulaire, ce qui interdit de facto toute extension possible.
L’architecte a voulu casser la mode à l’époque du rectiligne, grand bien lui fasse.
Mais à quel prix! Il ne bénéficie d’aucune lumière naturelle, tout est enterré et je lui trouve une signalétique navrante (ce n’est pas notre point fort).
LA seule décision intelligente fut la réserve foncière ayant permis la construction du T2, non circulaire lui.
vonfritschthofen a commenté :
13 mars 2014 - 6 h 54 min
Le premier terminal dit camembert a été construit sous Charles de Gaulle , lors de la guerre froide , d’où les magasins en sous sol et les parkings au sommet .
Dahu a commenté :
13 mars 2014 - 0 h 42 min
Je ne comprend pas non plus le CDG-bashing, c’est loin d’être le pire aeroport du monde (pour ma part c’est JFK ma plus mauvaise experience…). Par contre le gros point noir de CDG reste le changement de terminal. L’unique liaison entre le 1 et le 2 est un petit metro difficile d’acces quand on a plus d’une valise (les chariots ne peuvent pas descendre sur le quai). Avec 3 grosses valises et 1 poussette, il faut demander de l’aide sinon c’est impossible… Comme autre point noir on pourra aussi signaler que le personnel n’est pas toujours d’une amabilité particulière…
allons a commenté :
13 mars 2014 - 8 h 19 min
Ca c’est culturel mon bon monsieur ! On peut dire qu’en règle générale le contact commercial n’est pas toujours au top dans l’hexagone , cela a déjà été pointé du doigt par les touristes de passage dans notre beau pays….
Allez encore quelques efforts et on arrivera ….