Fourchette de prix (Min-Max) entre Gare de Lyon et les aéroports | |
Fourchette Min-Max | |
Aéroport d'Orly |
De 30 à 45 € |
Aéroport de Roissy |
De 45 à 60 € |
Source Taxis-Paris.fr | |
Les taxis les plus chers sur différents aéroports internationaux | |||
Aéroports (rang) |
Distance en km |
Coût de la course en € |
Coût au km |
Copenhague (1) |
8 |
40,5 |
5,06 |
Genève (2) |
6 |
27 |
4,50 |
Tokyo Narita (3) |
65 |
227 |
3,49 |
Bruxelles (4) |
12 |
35,5 |
2,96 |
Amsterdam Schiphol (5) |
18 |
42,5 |
2,36 |
Barcelone (6) |
13 |
30 |
2,31 |
Paris CDG (7) |
23 |
45,5 |
1,98 |
Melbourne (8) |
23 |
44,5 |
1,93 |
Lisbonne (9) |
9 |
17 |
1,89 |
New York (10) |
26 |
49 |
1,88 |
Milan (11) |
46 |
85 |
1,85 |
Dublin (12) |
14 |
25 |
1,79 |
Athènes (13) |
20 |
35 |
1,75 |
San Francisco (14) |
21 |
35 |
1,67 |
Munich (15) |
31 |
50,5 |
1,63 |
Source British Holidaymakers |
« Ils ont fait des améliorations pour les passagers, mais la file d’attente est toujours aussi longue pour nous. » Un chauffeur de taxi anonymeGuantanamo ou base arrière Surnommée Guantanamo chez les chauffeurs de taxis, la base arrière de Paris Charles de Gaulle, a été créée il y a neuf ans. Elle ressemble à un immense dortoir pour taxis puisqu’il accueille jusqu’à 4 000 voitures selon la Fédération es Taxis Indépendants de Paris (FTI75). Cette immense base accueille même 2 000 voitures dès 6 heures du matin. Ceux de Orly Ouest, dont ADP réfute le terme de base arrière puisqu’ils sont au contact direct des terminaux et qu’ils ont été créés en même temps que l’aéroport, sont bien plus modestes : 450 places à Orly Ouest et 150 à Orly Sud selon ADP. « Le taxi qui gagne le plus est celui qui fait le plus de courses », explique André Chéguian, conseiller technique à la Fédération des Taxis indépendants FTI75, ce qui est possible sur Paris intra-muros mais pas sur les aéroports parisiens où il faut attendre longtemps son tour sur ces bases arrière. Or, la moyenne d’attente des taxis est de deux heures selon eux sur ces bases arrière. « S’il y a autant de monde à patienter sur ces bases arrière, c’est parce que les chauffeurs veulent « éviter le stress des bouchons ».
« Le Guantanamo, c’est un gros bordel. Et c’est une base relativement mal faite, puisque sans kiosques à journaux ou vente de cigarettes, et qu’elles sont éloignées des aérogares. Et sans compter l’attente initiale, il faut aujourd’hui de 20 à 25 minutes pour qu’un taxi parvienne depuis Guantanamo sur les terminaux E et F. C’est fou le temps qu’on perd. Quand on va là-bas, c’est pour se restaurer et se détendre », José Diégues de l’Union de Défende des Taxis Parisiens (UFTP).Mais Guantanamo, malgré son surnom quelque peu péjoratif, n’est pas le pire ennemi des chauffeurs de taxi aux aéroports. Clandestins, "motos taxis" et VTC
« Notre plus gros problème aux aéroports, ce sont les clandestins, qui se font passer pour des taxis alors qu’ils n’ont aucune licence, travaillent au forfait, sans compteur et qui font du racolage à longueur de journée », André Chéguian de FTI 75.Dans le détail, il faut d’abord distinguer les véritables clandestins, très nombreux selon l’avis pris auprès de nombreux chauffeurs de taxis. Ceux-ci opèrent en toute illégalité puisque sans licence. Il y a enfin les autres catégories de transporteurs, qui sont des professions réglementées comme les VTC (véhicules transporteurs de marchandises), les « motos taxis » au terme impropre puisqu’ils se nomment en réalité « motos transporteurs de personnes » (MTP) voire les occasionnels. Pour les VTC ou MTP, la réglementation veut qu’ils doivent justifier d’une réservation faite au préalable par le client pour pouvoir se présenter aux aéroports. Les Boers La police des taxis est chargée de faire appliquer la réglementation et de faire la chasse aux taxis clandestins. Elle est représentée par l’unité spécialisée « groupe taxi transport de personnes », à l’effectif de 70 personnes, opérant en civil 7j/7, 24h/24. Ils sont plus communément nommés Boers, un mot d’origine russe qui remonte à 1917, quand les premiers Russes chassés par la Révolution émigrent en France et s’installent comme cocher. Ces cochers-chauffeurs de taxis de l’époque reprirent alors le terme de « bourre » désignant à cette époque les policiers pour le déformer en « boers », un terme devenu langage courant aujourd’hui. Tous les profils co-existent parmi les clandestins dont le nombre s’avère difficile à chiffrer selon le major Bernard Baulard, responsable des Boers. Cela va du repris de justice au chômeur en passant par le boucher qui veut s’arrondir les fins de mois.
« Ce sont de longues heures de surveillance, d’attente et de filatures, la difficulté étant que l’infraction n’est retenue auprès d’un magistrat que s’il y a racolage effectif, que les bagages ont été déposés dans la voiture et que le conducteur a démarré », le major Baulard.Autre difficulté, de fausses réservations renvoyées entre eux par téléphone portable par exemple, ou l’indifférence du client pour cette activité illégale.
« Il y a par exemple beaucoup de vols d’Afrique noire de très bonne heure le matin. Les chauffeurs de taxis clandestins qui les y attendent sont des personnes de ces pays. Et quand on les interpelle, ils font jouer des liens de parenté, ce qui nous empêche de notifier l’infraction. »En 2012, 452 délits d’exercice illégal de l’activité de taxi dans Paris et sur les deux aéroports ont été sanctionnés, ceux-ci encourant une peine maximale de 15 000 € et un an d’emprisonnement. Ce souvent des amendes bien moindres qui sont requises en réalité, seuls « quelques multi, multi, multi récidivistes » ayant eu affaire à une peine d’emprisonnement.
Le passager-client est toujours considéré comme victime du système « mais il faut savoir « qu’il prend des risques en cas d’accidents avec blessures, le taxi clandestin n’ayant aucune assurance », le major Baulard.
alex a commenté :
4 mai 2013 - 19 h 28 min
Article bien rédigé mais avec des informations fausses, a Istanbul le taxi coûte au minimum 25€, rien que le bus public coûte 5€
Paul a commenté :
4 mai 2013 - 19 h 50 min
Commentaire
7ptique a commenté :
4 mai 2013 - 22 h 49 min
Idem erreur pour NYC ( j’en viens ) , pour eviter les arnaques il y a les “flat fair” prix unique pour Manhattan à 52$ + toll+tips, à la station un ticket vous est remis par le personnel de l’aeroport que gère les taxis avec le numero du taxi, les explications et qui contacter en cas de soucis avec le chauffeur… vous pouvez toujours choisir l’option compteur mais à vos risques et perils avec la circulation et les détours..
Antoine a commenté :
5 mai 2013 - 0 h 51 min
Les taxis parisiens, deuxième honte national et exemple franco français de (dans l’ordre svp) : saleté, mauvaise humeur, esprit négatif râleur, et archaïsme. Singapour ville parfaite, où les taxis climatisés, propres, identifiables vous remettent systématiquement un reçu avec : km parcourus, tarifs appliqués, et nom du chauffeur, de la science fiction en France. La France on l’aime ou la quitte, et bien ça fait belle lurette que je la trompe !
Vol de nuit a commenté :
8 mai 2013 - 11 h 39 min
Absolument d’accord : souvenir vécu à Singapour, le chauffeur a raté l’entrée de l’hôtel, il s’est immédiatement confondu en excuses, arrêté le compteur et pris à son compte le temps pris pour arriver à l’hôtel tout en s’excusant à nouveau, une fois arrivé, du temps qu’il pensait m’avoir fait perdre.
Souvenir vécu d’un taxi parisien dans le genre marseillais qui me racontait ses problèmes dont je n’avais que faire et qui parle, qui parle, qui parle…et rate la sortie A1 La chapelle sur le périph pour rejoindre Roissy. “putîn, merdeuh”…nous voilà bons pour rejoindre la porte de Bagnolet “bon bé je vous décompterai un peu”…
“vous pouvez même dire que vous décompterez un peu plus” ai-je répondu…le genre de remarque qui ne plait pas à un taxi parisien/marseillais qui a juste oublié de faire correctement son travail…
Vol de nuit a commenté :
5 mai 2013 - 7 h 16 min
Guantanamo…les taxis s’en plaignent, mais personne ne les oblige à s’y stocker des heures durant.
C’est vrai qu’ils rêvent tous de pouvoir faire l’aller/retour Paris/Roissy sans attente, histoire d’encaisser 200 euros pour une petite heure de route.
Heureusement, il y a eu quelques améliorations pour les clients. Fini par exemple le temps où l’on voyait les chauffeurs de taxi sélectionner leur client en fonction de leur destination “vous allez où, vous? Et vous ? Et vous? Bon, vous, venez…”
La comparaison avec les autres aéroports est toute relative : À Tokyo Narita, tout le monde prend les trains rapides et confortables, ou alors les bus qui desservent directement les hôtels. Pour moi, le problème des taxis sera réglé quand on aura créé une vraie desserte par rail (tram ou train) des aérogares. Du coup, beaucoup de taxis resteront dans Paris, où on en a vraiment besoin.
Compte tenu des prix pratiqués par les taxis et leur côté désagréable (même si les pires en matière d’arnaque et de désagrément sont les taxis niçois), il y a longtemps que j’utilise mon véhicule que je gare à Roissy ou Orly. Au final, c’est encore moins cher que le taxi.
Postanote a commenté :
5 mai 2013 - 12 h 04 min
British Holidaymakers a fait n classement intéressant… Il manque juste Londres, ou si les chauffeurs de taxi sont globalement beaucoup plus sympa qu’à Paris, les tarifs sont autrement plus élevés!
bpieair@gmail.com a commenté :
5 mai 2013 - 18 h 24 min
Ce qui est surtout honteux c est que jusqu’à récemment le lobby des taxis avait empêché la mise en place de transports en commun “faciles” à utiliser (bloquage du val entre Orly et Antony alors qu il aurait pu relier la porte d italie). Ceci sera réparé prochainement avec l arrivée d un tramway a Orly qui devrait ainsi permettre de relier la porte d Italie facilement et a un coût abordable. Meme problème pour CDG et j espère que la solution viendra vite.
Max a commenté :
5 mai 2013 - 19 h 44 min
Pour ma part, je ne prends plus que des VTC, bookés à l avance: attente à la porte de sortie, iPad avec mon nom, berline BMW Série 7 juste devant, full service (Tv, journaux, rafraîchissements), chauffeur en costume, dynamique, qui sait déjà où je me rends, le tout pour <50€, à ce prix c est dommage de se priver 🙂 En plus, j ai même des réductions maintenant, et je m en tire rarement pour plus de 30 euros!
vonfritschthoffen a commenté :
6 mai 2013 - 2 h 56 min
Bel article bien détaillé et plein d’enseignements . Il est vrai que l’on peut déplorer le retard qu’a pris le pays à relier les aéroports au train alors qu’ailleurs, pour le plus grand bonheur des passagers, c’est fait depuis longtemps ( AMS HRW STN GTW MUC BUB SXL; même SXB aéroport international de campagne boudé par les majeures pour le bonheur des low-cost étrangères) . Le rail s’y est toujours opposé de crainte d’alimenter l’avion à son détriment . le temps et les statistiques montrent certainement le contraire aujourd’hui,d’autant que l’on voit le TGV à CDG, et qu’AF envisage même les siens . Quand on sait le temps qu’on passe pour “descendre ou revenir d’ORY” en voiture et se coltiner les bouchons combien d’entre nous n’avons rêvé d’une jonction rail ORY airport-Chatelet !!!!
cedricairlines a commenté :
6 mai 2013 - 3 h 13 min
au pire au lieu de prendre des taxis essayer de prendre le covoiturage…. pleins de bons plans sur covoiturage.fr. pascher sympa. je le fait et on fait de belle rencontre sympa et en conducteur cela amorti le prix du gazoil ou essence et en passager pas cher du tout. tout le monde y gagne…..