Publié le 5 novembre 2024 à 20h00
Un dixième Sukhoi Superjet pour Aeroflot
Publié le 3 août 2012 à 11h00 par François Duclos
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Jean Ubota a commenté :
4 août 2012 - 20 h 00 min
Le constructeur Sukhoi a livré son dixième appareil SSJ100 16 mois depuis la livraison du premier le 19 avril 2011, soit un appareil à toutes les 7 semaines, ce qui est un débit de livraison presqu’anémique. Sukhoi promettait récemment de porter son débit de livraison à 2 SSJ100 par mois pour septembre 2012 et à 3 avions par mois à partir de 2013.
Il est vrai que le SCAC doit augmenter son rythme de livraisons en agrandissaant ses usines, en améliorant son réseau d,approvisionnement et en sous-contractant divers travaux dont ceux de la peinture et de l’installation des aménagements intérieurs.
Mais la véritable cause du rythme très faible de production se situe au niveau des performances générales de l,apapreil. En effet, le poids à vide de l’appareil dépasse de 1,5 tonne celui spécifié dans les contrats de livraisons et aussi le moteur SAM156 de Powerjet SNECMA-NPU produit une puissance de 3-5 % inférieure à la poussée spécifiée dans les contrats en utilisant de 3 à 5 % de plus de carburants que prévue.
Il faut donc s’attendre que Sukhoi SCAC ne produise que très peu d’appareils au rythme présent car tous les 10 appareils livrés à Armavia et à Aéroflot seront retournés à Sukhoi pour une mise à jour technique après avoir atteint 3000 heures de vol dès que Sukhoi aura réussi à réduire le poids à vide de 1,5 tonne, ce qui est une tâche fort laborieuse et incertaine, et aussi à rendre plus performant le moteur SAM146 de Powerjet SNECMA-NPU.
On voit donc que Sukhoi SCAC n’a pas intérêt à produire plus rapidement des apapreils Superjet à ses clients et qU’il est coinçé entre diverses échéances d elivraisons et toutes les considérations techniques relevant du poids à vide et de la performance des moteurs en plus de devoir organiser efficaceemnt la maintenace de ces avions en divers endroits dans le monde dasnun contexte de sous-financement du projet et des faibles revenus de la vente de si peu d’avions livréa à cette date dont chacun rapporte 30 millions de dollars environ.
Donc Sukhoi SCAC doit remonter une remonte run epente très raide et ardue dans un contexte où ses clients peuvent à tout moment revenir sur leur décision d’achat en raison de trop grands délais de livraisons ce qui viendrait détruire tous les efforts de marketting entrepris depuis des années et dans la perspective de devoir se plier aux spécifications techniques concernant le poids de cet avion et d ela poussée des moteurs, tout celà après l’écrasement d’un superjet le 9 main dernier lors d’un vol de démonstration dont le rapport d’enquête doit être rendu public dans quelques temps.
En conclusion, les efforts entrepris par Sukhoi SCAC ont été fort louables et des résultats extremement positifs furent obtenus depuis quelques annnées dans la réalisation de ce projet mais le plus difficile reste à faire et la pente du projet restera encore bien raide et frustrante pour quelques années encore avant que le constructeur appuyé ^par l’état puisse dire finalement que la misson est enfin réussie et que l’avenir de l’aviation civile russe sera ainsi placée sur une route plus fiable et prometteuse en profits et en réalisations.
Jean ubota