Edeis, le gestionnaire de l’aéroport Dzaoudzi-Pamandzi de Mayotte, va installer un système d’arrêt d’urgence pour renforcer la sécurité des avions en cas d’incident à l’atterrissage ou au décollage.
Les caractéristiques de l’aéroport de Mayotte (l’une des pistes les plus courtes au monde avec 1 930 mètres pour accueillir les long-courriers) et sa localisation ((pas d’allongement possible de la piste en bord de mer) ont conduit les ingénieurs d’Edeis à concevoir un système de lits d’arrêt à chaque seuil de piste. Ce dispositif devra garantir le même niveau de sécurité qu’une zone réservée de 90 mètres imposée par la nouvelle réglementation européenne.
Après deux années de vérifications techniques en collaboration avec la DGAC (Direction générale de l’aviation civile), Edeis a choisi l’entrprise suédoise Runway Safe pour réaliser ces aménagements opérationnels cette année. Le montant des travaux s’élèvera à 13 millions d’euros. L’aéroport de Mayotte deviendra ainsi l’un des tout premiers aéroports français à être équipé de ce système de lits d’arrêt d’urgence.
MARCALIE a commenté :
9 avril 2018 - 10 h 08 min
Mieux encore….
Ils ont un seuil décalé. Est-ce que les 1900 m sont “hors seuil” ?
RealVision a commenté :
9 avril 2018 - 10 h 28 min
La piste peut être allongée sans aucun problème mais l’État ne souhaite pas mettre la main au portefeuille. De plus, les assos ecolos ne veulent pas d’allongement en raison du récif de la barrière de corail.
Dom a commenté :
9 avril 2018 - 11 h 09 min
Construire une piste de 2600m en minimisant l’impact sur l’environnement serait à la fois un défi d’ingénierie intéressant et une solution à l’enclavement de Mayotte…
obligation européenne. a commenté :
9 avril 2018 - 11 h 26 min
Il ya une obligation européenne de doter de ” lit d’arrêt” les pistes dans certains cas. Réglementation nouvelle avec plusieurs années de délais avant obligation d’enter conforme.
La Réunion / Roland Garros a été le premier aéroport français à en être doté, et ce lit d’arrêt y est maintenant opérationnel…même si, heureusement, il n’a encore pas eu à être utilisé!
Madi abdou a commenté :
9 avril 2018 - 15 h 43 min
Encore une fois la France ne veux pas aider mayotte à son développement comme il se doit.
On a juste le statut de département mais pas ce qui va avec .
Et puis quoi encore? a commenté :
9 avril 2018 - 17 h 14 min
Fallait pas voter pour rester en France…fallait faire comme vos îles voisines…vous les croyez plus heureux et développés que vous? Si oui, n’hésitez pas à leur demander votre rattachement ..,si non, sachez apprécier ce que vous avez/ recevez deja, et dites vous que vous n’êtes pas le seul département à avoir des reves/envies/besoins que l’Etat ne finance pas…et faites avec, comme les autres.
zanatane a commenté :
9 avril 2018 - 18 h 52 min
Mayotte la Sous France, pas d’infrastructure pour améliorer son émancipation dans la région, mais toujours et encore dans le rafistolage. Comme toujours on demande jamais l’avis des mahorais, mais toutes les décisions sons prises a Paris et sont souvent des décisions au minima.
ERJ-195 a commenté :
9 avril 2018 - 22 h 27 min
Elle peut très bien le faire en demanandant plus d’autonomie..
Si elle voulait participer à son propre essor elle pouvait le faire quand elle était indépendante non?