L’aéroport de Toulouse-Blagnac a vu son trafic passager progresser de 14,6% l’année dernière, une hausse record qui le place au 3e rang des aéroports régionaux et 5e en France. 2018 est tout aussi prometteur, avec la mise en service d’équipements qui offriront une expérience totalement nouvelle aux passagers.
La plateforme toulousaine a accueilli en 2017 9,2 millions de passagers, soit 1,1 million de passagers de plus qu’en 2016. L’année dernière a été « celle de tous les records » pour l’aéroport de Toulouse-Blagnac. Cette très forte croissance « conforte la stratégie de développement d’ATB », explique son communiqué, car c’est bien le trafic low cost européen qui a suscité une telle envolée des chiffres, pilotée par les compagnies aériennes easyJet, Ryanair et Volotea. Sur la plateforme, la part du low cost a encore progressé en 2017, passant de 32,2% à 41% du trafic total.
L’augmentation du trafic, conjuguée à la hausse d’activité d’Airbus, s’inscrit dans une progression maîtrisée des mouvements d’avions : leur nombre, en 2017, est identique à celui de l’année 2000, où l’on comptait « seulement » 5,3 millions de passagers.
« Cette fréquentation croissante de l’aéroport imposait d’adapter nos infrastructures, pour offrir des services qu’une clientèle internationale est en droit d’attendre. C’est tout le sens des travaux engagés en 2017, qui vont doter Toulouse d’un aéroport aux meilleurs standards internationaux », indique Anne-Marie Idrac, présidente du Conseil de surveillance d’ATB. « Une zone de contrôle sécurité unique, intégrant les dernières technologies, une offre de boutiques et restauration plus attractive au sein d’un vaste espace commercial, une jetée d’embarquement dédiée au trafic des compagnies low cost et régionales, un hôtel 4* étoiles connecté à l’aérogare : voilà ce que notre aéroport offrira à ses passagers en 2018 », précise Jean-Michel Vernhes, président du Directoire d’ATB.
Pour profiter de la totalité de ces aménagements, il faudra cependant « patienter un peu », souligne l’aéroport. Les premières mises en service interviendront en avril, avant un déploiement complet en fin d’année. Le circuit du passager sera donc encore impacté par les travaux en 2018, mais les équipes de l’aéroport « sont pleinement mobilisées pour atténuer leur impact sur les voyageurs ».
À son terme, la nouvelle offre de services, nécessaire autant qu’attendue, nourrira des ambitions internationales : le trafic aérien change à Toulouse. En 2000, l’international représentait 28% du trafic ; en 2017, c’est désormais 50%. Le premier aéroport de la région, d’où l’on s’envole vers le monde entier, est aussi la porte d’entrée principale de touristes étrangers sans cesse plus nombreux.
Jules C'esairs! a commenté :
16 janvier 2018 - 7 h 46 min
9 264 611 exactement, donc plus près de 9,3 que de 9,2 malgré un tassement de la navette qui ressent un peu l’effet TGV , mais qui reste la première ligne d’Europe.
Filoustyle a commenté :
16 janvier 2018 - 8 h 21 min
Bravo à eux !!! Espérons que la troisième ligne de métro aura sa station “Aéroport” et je dois dire qu’il sera un des mieux connecté et moderne de France classé 7eme de sa catégorie dans le monde je vous le rappelle et après les travaux il devrait encore grappiller quelques places ? ! Maintenant Il ne reste plus que l’état donne les slots à Emirates qui les attends depuis déjà bien longtemps des vols saisonniers vers la Chine serait semble t-il programmés ? Et un régulier vers les États Unis pour couronner le tout ? Mais c’est clair qu’au vu du volume de passagers affaire et haute contribution le gâteau va être dur à partager pour airiledefrance qui remplis ses navettes avec cette clientèle là et la perspective d’un TGV qui s’éloigne ne ferons qu’aiguiser les appétits des majors qui augmentent soit leurs cadences sois La grosseur des modules ou bien les deux comme airiledefrance qui par exemple utilisé uniquement des A321 sur la navette et KLM, BRUSSEL, TAP, IBERIA qui ont mis des modules plus gros quand à LUFTHANSA elle rajoute des fréquences tout comme s’apprête à faire TURKISH quand elle aura reçu ses A320 et 737 en commande pour passer en biquotidien sur cette liaison.
Airbid a commenté :
16 janvier 2018 - 8 h 51 min
Si l’aéroport devait être connecte au Métro ce serait la mort du Tram (car il n’y a pas photo entre les deux efficacités) et les responsables publics ne sont pas prêts de reconnaître le gaspillage d’argent qu’engendrerait le doublon. Donc je pense que le Métro évitera soigneusement l’Aeroport. Dommage. Ce n’est pas mal quand même quand beaucoup de villes n’ont que le bus ou le taxi .
Filoustyle a commenté :
16 janvier 2018 - 10 h 09 min
Le métro n’a pas dis son dernier mot tous les acteurs économiques de la ville et de la region pousse en ce sens et n’oublions pas le quartier d’affaire (Toulouse Euro Sud Ouest )qui commence va sortir de terre le projet phare du maire celui-ci peut il se permettre de ne pas être relié directement c’est à dire sans rupture de charge à l’aéroport malgré la proposition d’un tram cadançé dedié ?
Faut pas se leurrer voir NDDL l’aéroport et là et bien là pour de très très nombreuses années avec ses deux pistes et sa croissance annoncé de 11,15,18,20 millions de passagers par an dans les années à venir et même peut être plus tôt que tard.
CASSOULET a commenté :
16 janvier 2018 - 9 h 09 min
Et un monstrueux bordel entre actionnaires, une gouvernance complétement sclérosée et le recrutement chaotique d’un nouveau directeur avec des profils de CEO “low cost” selon les fuites …..
beber a commenté :
16 janvier 2018 - 10 h 14 min
Pour le coup l’aéroport de Toulouse a été le 1er aéroport pour lequel l’Etat est minoritaire (l’Etat est encore majoritaire pour ADP) et a essuyé les plâtres. Les erreurs commises à Toulouse n’ont semble t’il pas été répétées concernant Nice et Lyon. Concernant le prochain directeur il vaut mieux attendre de juger car la fiabilité des fuites est très aléatoire. Ce qui me gêne le + c’est le nouvel aménagement, voulu par l’actionnaire chinois qui a fait en grande partie modifier le projet initial, qui a fait la part belle aux commerces au détriment de la rapidité du circuit passager et de l’avis des compagnies aériennes (batterie de PIFs bien dimensionnée mais complêtement excentrée donc beaucoup de marche à prévoir pour la plupart des vols entre les PIFs et la porte d’embarquement).
Filoustyle a commenté :
16 janvier 2018 - 12 h 49 min
Comme dans tous les standards internationaux digne de ce nom et les compagnies qui quitte toulouse et qui rejoignent leurs hubs c’est la même chose il est où le problème ce qu’est bon pour les hubs européen ou autres n’est pas bon pour Blagnac ?
Le but des actionnaires et de faire du bénéfice mais aussi des investissements et là je dois dire qu’ils n’y vont pas avec le dos de la cueillere ce qui fera plus d’emploi et plus de compagnie c’est plus de touriste et donc plus de taxes et plus de touristes c’est bon pour toutes l’économie locale vous voyez il n’y a que du plus pour tout le monde.
Merci aux chinois qui réveille tout ça là où L’équipe de petit élus de province sommeillé et bonne retraite à Mr Vernhes
beber a commenté :
16 janvier 2018 - 13 h 58 min
“Le but des actionnaires et de faire du bénéfice” là on est d’accord mais vouloir faire + de bénéfice en compliquant la vie de tes clients (passagers et compagnie) ca me laisse dubitatif.
“mais aussi des investissements et là je dois dire qu’ils n’y vont pas avec le dos de la cueillere” Le réemménagement était déjà prévu avant la privatisation. Un projet avait déjà été finalisé et présenté aux compagnies. Quand l’aéroport a été privatisé Casil a fait changer le projet pour pouvoir mettre + de boutiques au détriment de la rapidité de rejoindre la porte d’embarquement pour un passager, ce qui a fait râler les compagnies. Sinon Les travaux en cours sont financés en grande partie par emprunt par SATB (notamment via la Banque Populaire Occitanne). Casil Europe n’a quasiment pas apporté de fonds propre. Je ne dis pas que l’actionnaire chinois n’est pas bien mais je préfère attendre pour effectuer un jugement (ca serait dure d’exclure l’équipe qui était avant les actionnaires chinois dans les bons chiffres actuels sachant que l’aéroport était déjà en discussion avec RYR et Volotea avant que CASIL n’entre dans le capital. Ce dernier a réussi à continuer et finaliser ces arrivées, ce qu’il ne faut pas lui enlever non plus)
ARNAUD a commenté :
16 janvier 2018 - 12 h 28 min
Toulouse dépasse donc pour la première fois Marseille de quelques dizaines de milliers de passagers. Pour mémoire en 1984,,il y a un peu plus d’un quart de siècle, Marseille occupait le troisième rang national avec 4 250 000 passagers contre 1 923 000 à Toulouse, soit plus de deux fois plus. Depuis Marseille été dépassée par Nice, puis Lyon et depuis l’an dernier par Toulouse.
beber a commenté :
16 janvier 2018 - 13 h 36 min
Par contre pour 2018 Marseille c’est une 20aine de nouvelles lignes prévues (certes à des fréquences réduites et saisonnières pour certaines) vs seulement 7 pour Toulouse (- 1 avec l’abandon de TLS-Vienne par ASL). Ca va batailler d’autant + dure entre MRS et TLS pour la 5ème place en 2018.
Airbid a commenté :
16 janvier 2018 - 14 h 28 min
Quelques dizaines qui font quand même 258 000 passagers de plus, ce n’est pas négligeable.