Huit syndicats de pilotes (ALTER, SNGAF, SNOMAC, SNPL AIR FRANCE ALPA, SNPNC, SPAF, UNAC, UNSA PNC) veulent la déclassification du dossier du mystérieux crash d’un Boeing 707, du vol Air France AF212 juste après son décollage de Caracas le 3 décembre 1969 et un "accès sans réserve à l’ensemble des pièces du dossier sur le fondement du droit à la vérité".
Ce vol Air France assurait la liaison Santiago-Paris via Guayaquil, Quito, Bogota, Caracas, Pointe-à-Pitre et Lisbonne, mais peu après son décollage depuis l'aéroport Maiquetía au Venezuela, l'équipage d'un Avro 748 en approche, le verra s’abîmer en mer. Les 62 occupants de ce vol Air France n’avaient pas survécu. Les causes de cette catastrophe restent inconnues à ce jour. Les documents issus de l'enquête menée par le Bureau d’Enquêtes & d’Analyses (BEA) sont en effet classés aux Archives Nationales et ne seront communicables qu'en 2029, soit soixante après le drame.
Mais, l’intersyndicale estime que d'autres documents émanant du BEA concluent à une « forte probabilité pour que la destruction en vol de l'appareil soit imputable à l'explosion d'une bombe placée dans le puits de train gauche de l'avion ». Si cette hypothèse se voyait confirmée, cet accident serait le « premier acte de terrorisme de l’aéronautique civile française et l’un des premiers attentats au monde contre un avion de ligne », souligne l’intersyndicale, qui ajoute que « presque 50 ans après les faits, il est temps que la vérité soit dite. »
Dans leur communiqué, les présidents des organisations signataires insistent sur le fait que : « l'aéronautique civile fait constamment l’objet de nouvelles menaces. Nous devons tirer sans attendre les leçons des tragédies passées, pour qu’elles puissent servir les générations futures. La classification des documents d’enquête va ainsi à l’encontre des principes fondateurs de notre industrie. »
A330-200 a commenté :
8 juillet 2017 - 9 h 16 min
@Aj Guayaquil n est pas au Pérou….mais equateur! Si escale au Pérou il y avait c était a Lima.
Un pilote d'EZY a commenté :
8 juillet 2017 - 11 h 02 min
Ça sent la source Wikipédia 😀
“”Le 3 décembre 1969, le Boeing 707.328 B immatriculé F.BHSZ assure le vol AF 212 sur le trajet Santiago-Paris via Guayaquil (Pérou), Quito (Équateur), Bogota (Colombie), Caracas (Venezuela), Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) et Lisbonne (Portugal).””
Ostend33 a commenté :
8 juillet 2017 - 9 h 34 min
Abîmé en mer ?
Il s’écrasa sur la montagne Grande Découverte, à 27,5 kilomètres au sud-sud-ouest de l’aéroport…..
Un pilote d'EZY a commenté :
8 juillet 2017 - 10 h 59 min
Il y a eu plusieurs accidents AF212
Justin Fair a commenté :
8 juillet 2017 - 12 h 06 min
En effet, (et ça vient de wikipédia aussi…)
“Le vol Air France 212, assuré par le Boeing 707-328C immatriculé F-BLCJ, s’est écrasé dans le versant nord-ouest de La Soufrière, en Guadeloupe le 6 mars 1968 entrainant la mort de toutes les personnes à bord. L’avion, appelé “Château de Polignac Lavoute”, opérait sur la ligne Caracas-Pointe-à-Pitre, la route de l’Amérique du Sud d’Air France.
Lorsque le contrôle du trafic aérien autorisa l’équipage du poste de pilotage pour une approche visuelle de la piste 11 de l’aéroport de Le Raizet, l’équipage signala l’aérodrome en vue. Le vol 212 commença à descendre du niveau de vol 90 et passa à la verticale de Saint-Claude, en Guadeloupe, à une altitude d’environ 4 400 pieds (1 300 m). Comme l’avion continua vers le nord-ouest, il s’écrasa sur la montagne Grande Découverte, à 27,5 kilomètres au sud-sud-ouest de l’aéroport Le Raizet et à environ cinq kilomètres de la crête principale de la Soufrière, à une altitude de 3 937 pieds. Le site est en amont de Saint-Claude et des sources chaudes de Matouba.”
seb a commenté :
8 juillet 2017 - 9 h 44 min
“Guayaquil (Pérou)” Guayaquil n’est pas au Pérou, mais en Équateur non ?
Hier....aujourd'hui a commenté :
8 juillet 2017 - 11 h 32 min
Indépendamment de la tragédie dont il est fait mention ici, et pour laquelle on ne peut que souhaiter de connaître au plus vite la vérité, on notera qu’aujourd’hui on fait d’un coup d’aile d’un seul un SCL-CDG quand il y a 48 ans on faisait Santiago-Lima-Quito-Bogota-Caracas-Pointe a Pitre-Lisbonne-Paris……C’était ce qu’en jargon aéronautique on appelait ” faire le laitier”… Et ce type de ligne multi-multi escales existait dans toutes les compagnies vraiment internationales long-courrier, et dans toutes les directions…l’Amerique Sud-Andine, mais aussi celle du Cône Sud ( Bresil Urugay Argentine), l’Afrique, l’Asie…etc…
Justin Fair a commenté :
8 juillet 2017 - 12 h 32 min
“HUIT syndicats de PILOTES (ALTER, SNGAF, SNOMAC, SNPL AIR FRANCE ALPA, SNPNC, SPAF, UNAC, UNSA PNC)”
Euh? Je n’en compte que trois syndicats de pilotes… ALTER, SNPL FRANCE ALPA et SPAF!
Hypothèse a commenté :
8 juillet 2017 - 15 h 10 min
À l’époque, dans les milieux d’AF et de l’aéronautique civile de Guadeloupe, il se disait que le B 707, piloté par le CDB R. Valter, s’était écrasé suite à une manœuvre pour éviter la collision d’un autre avion. Cet évitement, effectué à basse vitesse juste après le décollage, serait la cause du crash.
Cet autre avion aurait été celui de Robert Mc Namara, à l’époque le secrétaire à la défense des états-unis.
Les 2 vols AF 212 tragiques a commenté :
8 juillet 2017 - 22 h 33 min
Je me souviens de mon père ouvrant le journal France-Soir dans sa DS en stationnement début mars 1968 et en lisant l’article à la une relatant l’accident de l’AF 212 contre La Soufriere,s’exclamer avec stupeur:”Mince, j’ai perdu un copain dans ce crash !” Je n’aurais jamais imaginé que vers la fin de l’année suivante il ferait partie des victimes de l’autre AF 212 tragique, au décollage de Caracas !
LORENZO CCO a commenté :
9 juillet 2017 - 0 h 37 min
Les syndicats et surtout les syndiqués feraient mieux de se concentrer sur leur travail pour faire réussir Air France et Boost que de demander des ouvertures de dossier qui sont obsolètes
MILARD a commenté :
17 juin 2019 - 15 h 19 min
Guayaquil se trouve bien au PEROU mais ce vol dit” Le laitier” ne faisait pas escale à Guayaquil mais à Lima.
Sur ce vol au départ de Pointe à Pitre Air France avait toujours 02 équipages dont un en mise en place. Dans l’avion du 04 décembre 1969 se trouvaient en plus de l’équipage, un cadre CDB chef de secteur.
Etant de permanence, seul, au centre des télécommunications au siège de la compagnie au Boulebard Légitimus à Ponte à Pitre, un hasard, sur les 02 vols 212 ( 06 mars 68 et 04 décembre 69) , je m’investis la faculté de témoigner. j’étais des premiers SOS lancés jusqu’à la relève du lendemain matin au cœur de l’actualité.