La piste de l’explosion s’éloigne dans le crash du vol 804 d’EgyptAir entre l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle (CDG) et l'aéroport international du Caire. Les gendarmes français ont affirmé ne pas avoir détecté de traces de TNT sur les corps des passagers, contredisant la version d’une explosion à bord par les autorités égyptiennes.
La piste terroriste est donc écartée pour l’Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie nationale (IRCGN), pas vraiment aidée par les autorités égyptiennes. Huit mois après le crash du vol EgyptAir le 19 mai 2016 avec 66 personnes à bord, les corps de huit passagers français ont été rapatriés en France permettant à l’IRCGN de mener leur propre enquête. « Il n’y avait pas de charges explosives » à bord de l’avion car « aucune trace de poudre n’a été retrouvée », affirme-t-il aujourd’hui sans laisser aucune ambiguité. Cela met à mal définitivement la thèse d’un attentat terroriste évoquée par les autorités égyptiennes. Les résultats « ne font que confirmer l’hypothèse de travail privilégiée par les enquêteurs français depuis le début, à savoir qu’il s’agit d’un accident et non d’un acte terroriste ».
La piste d’un incendie à bord est donc confirmée pour gendarmes et justice française qui avait, dès juin 2016, ouvert une information judiciaire pour « homicides involontaires » et non pour terrorisme, comme l’avait officiellement privilégié les enquêteurs égyptiens. « Les Égyptiens nous font du chantage, rappelle une source proche du dossier dans le Figaro. L'enjeu est d'importance pour l'Égypte: seul un acte terroriste aurait pu masquer le mauvais entretien des appareils de la compagnie nationale, actuellement en proie à des difficultés économiques. Sans compter que, en cas d'attentat, Egyptair n'aurait pas à verser aux familles autant d'argent que s'il s'agissait d'un accident. La question est donc autant d'ordre économique que politique. »
Tyrolienne a commenté :
6 mai 2017 - 11 h 19 min
C’est sûr que ça serait embêtant d’admettre qu’une bombe ait pu être introduite sur l’aéroport de Roissy.
En attendant les boîtes noires sont bien décryptées par le BIA et Airbus, qui doivent forcément en savoir bien plus que ce que l’on veut nous faire croire (que cest l’Égypte qui retient des informations.. )
On ne vaut pas mieux que les pays du tiers monde quand il s’agit d’une enquête touchant un grand industriel européen.
il faut .... a commenté :
6 mai 2017 - 11 h 33 min
C est clair qu en France on n est pas les champions de la transparence ( exemple : le nuage radioactif ) et il est vrai qu admettre qu une bombe a été posé a Roissy serait embetant (je pense plus a un accident mais c est juste mon avis en lisant les infos).
Je me demandais pourquoi l Egypte mettait en avant l attentat (alors que c est mauvais pour son tourisme) , maitenant j ai la reponse….
Willyboy a commenté :
6 mai 2017 - 12 h 19 min
D’accord avec Tyrolienne. Des 320 il en vole des milliers tous les jours mais comme par hasard c’est un Paris – Le Caire qui a un problème … et franchement entre une maintenance qui pourrait être moins bonne pour cause financière et un avion qui disparaît en vol il y a de la marge …
Frenchpilot83 a commenté :
6 mai 2017 - 13 h 25 min
Il faut arrêter les thèses complotistes 5 minutes. Si c’était un attentat, il aurait été revendiqué! Sinon, quel intérêt pour une organisation terroriste? Je suis d’accord sur le fait que la France n’est pas la dernière à prendre des libertés avec les faits quand ça l’arrange. Mais dans le cas présent, je ne vois aucun moyen pour les autorités d’empêcher la diffusion des revendications dans l’hypothèse d’un attentat.
Justin Fair a commenté :
6 mai 2017 - 16 h 41 min
…De plus,je ne vois pas , et je suis pas le seul,dans les enregistrements publiés, CVR et DFDR et les messages ACARS, ce qui pourrait bien accréditer la thèse de l’attentat. Tout laisse plutôt penser à un problème technique genre feu electrique.
FlySSC a commenté :
7 mai 2017 - 12 h 12 min
Il est clairbqu’un attentatvarrangerait l’Egypte…mais il est aussi évident que ce n’en est pas un.
Les inforlations révélées par les boîtes noires indiquent clairement un violent incendie ennsoite électronique ou en soute bagages avant qui a généré un important dégagement de fumée dans le cockpit, entrainant la perte de contrôle de l’appareil par les pilotes. Reste à trouver l’origine de cet incendie. Soit c’est un feu électrique en souté électronique à cause d’un problème de maintenance (plus plaisible qu’un défaut de conception vu le nombre de A320 qui volent depuis 30 ans), soit c’estvun feu de batterie lithium dans un bagage ou dans du fret et là ça soulève d’autres question très délicates qui expliqueraient le silence et l’embarras de tous à propos de cet accident