Les enquêteurs égyptiens affirment que le mot « feu » a été déclaré à bord du vol EgyptAir MS804 peu avant qu’il s’écrase en Méditerranée le 19 mai dernier avec 66 personnes à bord, alors qu’il effectuait la liaison entre Paris et Le Caire.
Les premières écoutes de la boîte noire CVR (enregistrant les paroles des pilotes dans le cockpit) révèlent que le mot « feu » a été mentionné à bord, précise un communiqué de la Commission d’enquêtes, qui ajoute qu’« il est néanmoins encore trop tôt pour déterminer la raison ou l’endroit où le feu s’est déclaré ».
Pour l’instant, aucune explication définitive ne peut donc être retenue, mais cette révélation conforte la thèse du grave accident mécanique alors que celle de l’attentat terroriste avait la préférence des enquêteurs juste après le crash. D’autant que l’autre boîte noire FDR enregistrant les paramètres de vol a déjà confirmé un dégagement de fumée, dans les toilettes et à l'avant de la cabine de l’A320, sous le cockpit, comme l’indiquaient les messages ACARS (système automatisé de communication de l’appareil) avant sa disparition.
La commission d'enquête égyptienne a confirmé mi-juin que l’appareil avait effectué un virage brutal à 90 degrés sur sa gauche, puis une vrille de 360 degrés à droite, avant d'entamer sa chute fatale en mer Méditerranée.
F-GOTO a commenté :
17 juillet 2016 - 10 h 30 min
le feu en avion a 35000 pieds et 20 minutes de l’aéroport le plus proche ne pardonne pas
Obamot a commenté :
21 juillet 2016 - 10 h 12 min
Le vol SR111 avait pu voler encore pendant plus de 2h00 avec un incendie à bord qui s’ėtait propagé dans l’isolation thermique (mal ou pas ignifugée) avant qu’il ne se crashe. Depuis il ne devrait plus y avoir un seul avion qui vole avec ce type de problème (les remplacements d’isolation ont été faits, aussi loin que je me souvienne).
Donc oui «ça devrait pouvoir pardonner sous certaines conditions».
— Ce qui en revanche est tout aussi pertinent de penser. c’est de comprendre pourquoi à peine après des fumées détectées, l’avion est subitement tombé depuis son altitude de croisière sans laisser aux pilotes le temps de faire quoi que ce soit, les pauvres devaient entrain de check-lister quand patatras…
— Pour le moment cela a tous les signes d’un évènement soudain et très rapide, comme (si on ne cède pas à la parano d’un attentat) une dépressurisation soudaine liée à une dilatation des métaux suite à incendie ce qui va entrainer une dislocation du fuselage: mais là faudra nous expliquer ce qui a pu provoquer un tel incendie ayant un effet si soudain dans un avion encore récent (ça dépasse l’entendement). Car les deux virages amorcés par l’avion durant sa «descente» vers la mer, se sont faits en mois de 3 minutes, ce qui correspond à une chute libre depuis son altitude de croisière […] alors si quelqu’un a une explication pour contredire que l’avion n’était pas déjà perdu…les enquèteurs ont beau croire qu’il volait encore dans leur version actuelle, en quoi cela serait-il probant, ils ont un timing serré contre cette hypothèse et le FDR qui avait cessé d’enregistrer, c’est peu dire que ça ne tient guère la route….Mais il faut reconnaître que trouver les causes n’est pas une mince affaire, faudra certainement remonter la carcasse pour le savoir, amha.
jtb a commenté :
17 juillet 2016 - 11 h 52 min
ils en mettent du temps pour déchiffrer la conversation des pilotes !
j ai un petit ” à priori ” sur la future com qui sera faite par L Égypte …
Vincent 69 a commenté :
17 juillet 2016 - 19 h 14 min
“cette révélation conforte la thèse du grave accident mécanique alors que celle de l’attentat terroriste avait la préférence des enquêteurs juste après le crash”
Ah ! Bon ! Encore faudrait-il identifier l’origine du départ des feux, je dis bien DES feux, et à ce stade de l’enquête, personne n’en sait rien.
Par conséquent, la thèse de l’attentat ne peut être encore écartée.
Shôgun a commenté :
17 juillet 2016 - 23 h 42 min
Personne n’en sait rien en effet, hormis les enquêteurs. Et surtout pas vous. D’ailleurs, quel éclairage pertinent pourrait-on espérer d’un commentateur qui croit qu’Istanbul se trouve en Asie…
Miguel a commenté :
18 juillet 2016 - 1 h 03 min
Estambul en Asie??? Hahahaahah!
ingéaero a commenté :
18 juillet 2016 - 8 h 27 min
Istambul est en asie mineure et dans asie mineure il y a asie donc techniquement…(cours de géographie CM1)… Pour en revenir au sujet et dans la catégorie speculation des causes raciness de l’accident que pensez vous de la théorie du chiffon imbibe de graisse (graisse mécanique pouvant etre inflammable avec de l’oxygen en zone confinee) oublié dans la soute avionique (ventilée)
Obamot a commenté :
21 juillet 2016 - 9 h 42 min
Dans un avion qui vole à cette altitude, l’oxygène est appauvri pour éviter que ne se produise de point éclair d’un départ de feu et/ou ralentir sa propagation. C’est ainsi que le vol SR111 avait pu voler encore près de 2h20 (après émission de l’alarme incendie).
— le manque de transparence dans ce dossier est évident au vu des démentis successifs. A défaut il faut bien faire des suppositions, mais là le pannel reste assez large, cependant en admettant que le chiffon ait pu s’enflammer, encore eut-il fallu qu’il y ait «autre chose susceptible de brûler» à proximité… (quasiment absent pour ce qui serait en suffisance dans un avion de ces génération…par contre un portable oublié avec sa batterie au lithium, brûle tout seul, au quel cas il faudrait interdire les portables au personnel de maintenance, mais n’est-ce pas déjà le cas?)
— en tout état de cause, ce que je trouve assez suspect, c’est que l’on n’ait pas encore eu d’images de morceaux immergés partiels de la carlingue ou toute autre info à ce sujet. Et il faudra certainement renflouer les parties où le «feu»(?) a sévit pour comprendre les causes et en tirer des enseignements: la bonne nouvelle c’est qu’il ne sera guère possible de cacher la vérité désormais, vu que les enregistreurs de vol sont en état (j’espère que le BEA a fait un back-up!
Dakota a commenté :
18 juillet 2016 - 10 h 57 min
Pour celles et ceux qui sont de bonne foi et acceptent de lire paisiblement, je me permets de rappeler (ou d’indiquer ?) que la princesse que nous nommons Europe (en français) était une demoiselle de la mythologie grecque qui habitait… au Liban (ce qu’on appelle le Liban depuis des siècles). Alors, Papa, c’est quoi la limite de l’Europe ?