Le constructeur d’avions turbopropulseurs franco-italien ATR a enregistré 115 commandes l’année dernière, et livré 64 appareils, avec un chiffre d’affaires record à 1,44 milliards de dollars. Lors de la présentation de ses résultats annuels le 23 janvier 2013, la filiale du groupe EADS a annoncé avoir fait 74 ventes fermes, assorties de 41 options, auprès de onze clients, qui lui permettent d’afficher « le plus gros carnet de commandes parmi tous les constructeurs d’avions régionaux jusqu'à 90 sièges ». Parmi ces ventes, toutes pour la série 600, ATR a signé des contrats lui permettant notamment de consolider son leadership en Asie et dans le Pacifique (Malaysia Airlines, TransAsia Airways, Lao Airlines) et de s’ouvrir de nouveaux marchés en Amérique Centrale et du Sud (Avianca-TACA).

COMPAGNIE

PAYS

ATR 42-600

ATR 72-600

OPTIONS

Malaysia Airlines Malaisie

20

16

Avianca-TACA Colombie

15

15

TransAsia Airways Taiwan

9

3

Aer Arann Irlande

8

4

Skywest Australie

7

Lao Airlines Laos

4

Air Lease Corp. Etats-Unis

4

InterSky Autriche

2

Air Tahiti Polynésie

2

LIAT Antigua

2

3

Nordic Aviation Cap Danemark

1

TOTAL

3

71

41

ATR a également atteint un nouveau record en termes de livraisons avec 64 appareils livrés, soit une augmentation de 18% par rapport à 2011. En Europe, ATR a livré pour la première fois des appareils destinés à une compagnie autrichienne (Intersky) et a obtenu le renouvellement de confiance de la compagnie irlandaise Aer Arann. Près de 65% des livraisons ont été auprès de compagnies opérant dans des pays dits émergents, notamment au Brésil, en Indonésie ou encore en Russie, un nouveau centre de support a d’ailleurs été ouvert à Sao Paulo. Depuis le début du programme en 1981, ATR a enregistré des commandes nettes pour 1254 avions (437 ATR 42 et 817 ATR 72), dont plus de la moitié depuis 2005. Fin 2012, le constructeur avait livré 1033 appareils (422 ATR 42 et 611 ATR 72). Pour l’année 2013, le PDG d’ATR Filipo Bagnato vise les 80 commandes, dont la finalisation de 50 pour Citilink (la moitié en option), et le maintien du backlog à 220 appareils.