Airbus a enregistré 268 commandes en décembre 2012, principalement pour la famille A320, confirmant son résultat annuel de 814 commandes brutes (833 net après annulations et ajustements) pour l’ensemble de l’année. Selon les derniers chiffres du constructeur européen, le mois de décembre a été marqué par plusieurs grosses commandes pour la famille du monocouloir, avec en particulier 155 achats pour la série A320neo – ce qui donnerait à la version remotorisée d’Airbus 62% de parts de marché face à son concurrent direct, le Boeing 737 MAX. L’A320neo a en particulier séduit le mois dernier la compagnie aérienne turque low cost Pegasus Airlines (57 A320neo et 18 A321neo), l’indonésienne Citilink (25 A320neo), la libanaise Middle East Airlines (cinq A320neo et autant d’A321neo) ou la société de leasing Avolon (vingt A320neo). BOC Aviation a commandé 25 A320neo et A321neo, plus autant de modèles actuels, tandis qu’un client non identifié a signé pour soixante appareils (12 A319, 16 A320 et 32 A321). Au total, la famille de monocouloirs a enregistré plus de 9000 commandes, dont 1734 pour la version neo. Du côté des long-courriers, Airbus rappelle l’annonce de Singapore Airlines, qui a signé pour vingt A350-900 supplémentaires et cinq A380 de plus. Trois A330-300 ont été achetés par un client non identifié. 72 livraisons ont pris place en décembre, un nouveau record, avec 54 monocouloirs, cinq A380 et treize A330 et A340 – dont les deux derniers A340-500, destinés à AJW Capital Partners et qui seront opérés par Azerbaijan Airlines, le quadriréacteur n’étant plus produit. Rappelons les chiffres annuels du constructeur européen, qui a cédé sa place de Numéro 1 mondial à Boeing : 914 commandes brutes et 81 annulations, alors que l’objectif était 650 commandes brutes, et 588 livraisons y compris 30 A380 à 89 compagnies aériennes et clients (dont 17 nouveaux), contre 534 en 2011. En ce début 2013, le carnet de commandes d’Airbus constitue « un nouveau record pour l’industrie dans son ensemble », avec 4.682 appareils d’une valeur estimée à plus de 638 milliards de dollars – soit huit années de production.