L’inflation touche tout le monde, et Airbus n’y échappe pas : le constructeur européen a annoncé une hausse de 3,6% des prix sur l’ensemble de son catalogue, ce qui place l’A380 à plus de 400 millions de dollars. Les nouveaux prix mis en place le 1er janvier 2013 « reflètent la valeur de nos appareils avancés et économes en carburant », a justifié le vendeur en chef d’Airbus John Leahy, qui souligne que ces avions aident les clients « à réduire largement leurs coûts d’exploitation ». Le fleuron de la gamme, l’A380, est désormais proposé à 403,9 millions de dollars (+14 millions par rapport au 1er janvier 2011), contre 330 en 2008, sa première année complète en exploitation. Le futur A320neo dépasse lui la barre des 100 millions de dollars (100,2), tandis que l’A350-900 qui devrait effectuer son vol inaugural en juin se négocie désormais à 287,7 millions. Parmi les autres modèles, on retiendra l’A319neo à 92 millions de dollars, l’A321neo à 117,4 millions de dollars, et le très prisé biréacteur long-courrier A330-300 dont le prix grimpe de « seulement » 3,5% à 239,4 millions de dollars. L’Airbus le moins cher reste l’A318, à 70,1 millions de dollars. Depuis la mise en ligne de son premier appareil, Airbus a vendu plus de 12 000 appareils, dont plus de 7 600 ont d’ores et déjà été livrés. Rappelons que le constructeur vise pour 2013 700 commandes brutes tous modèles confondus, et plus de 600 livraisons.