Lors de la dernière grève des contrôleurs aériens en début de semaine, une greffe cardiaque a échoué, l’aéroport de Metz-Nancy étant fermé. Le contrôle aérien local n’avait malheureusement pas été avisé de l’arrivée de l’avion transportant le cœur. Comme le raconte nos confrères du Républicain Lorrain, l’hôpital Bon-Secours, à Metz, a signalé à trois heures du matin qu’un de ses patients, donneur d’organes, étaient en état  de mort cérébrale. Aussitôt, une équipe à Nantes embarque dans un avion pour aller chercher le cœur. Malheureusement, l’aéroport de Metz-Nancy-Lorraine, d’habitude ouvert en continuité, est fermé pour cause de grève des contrôleurs aériens. L’avion ne peut donc pas y atterrir, et, comme le délai pour ce type d’intervention est très court (quatre heures entre le moment du prélèvement et celui de la remise en route du cœur), il rentre à Nantes à vide. Dans Le Républicain Lorrain et L’Est Républicain, les délégués syndicaux expliquent qu’ils n’ont pas été prévenus de ce transfert. Selon les deux quotidiens, personne n’a en effet appelé les agents opérationnels d’astreinte. Dans le cas contraire, les grévistes assurent qu’ils auraient rouvert l’aéroport. Pour rappel, les contrôleurs aériens français étaient en grève les 2 et 3 avril. Ils dénonçaient entre autre la fermeture de leurs services dans plusieurs aéroports régionaux, dont celui de Metz-Nancy.