Alaska Airlines a annoncé deux nouveaux vols transpacifiques, rendus possibles grâce à des avions long-courriers nouvellement acquis suite à une fusion de 1,9 milliard de dollars avec Hawaiian Airlines.
Surnommant Seattle une « nouvelle passerelle mondiale », Alaska a déclaré mardi qu’elle commencerait à proposer des vols sans escale de Seattle à Tokyo-Narita en mai et à Séoul-Incheon, en Corée du Sud, en octobre. L’annonce coïncide avec un nouveau plan stratégique, dévoilé mardi, pour capitaliser sur son acquisition récemment finalisée de Hawaiian Airlines.
Dans le cadre de la fusion avec Hawaiian Airlines, Alaska a obtenu le feu vert réglementaire pour finaliser l’accord de 1,9 milliard de dollars en septembre, donnant à la compagnie la possibilité d’accéder à davantage de vols à travers le Pacifique grâce aux avions tels que le Boeing 787 Dreamliner et l’Airbus A330-200. Actuellement, Alaska exploite 23 lignes internationales, la plus longue étant celle de Los Angeles (LAX) à San José, au Costa Rica, d’une longueur de 4 389 km.
Alaska Air Group prévoit d’augmenter ses bénéfices d’un milliard de dollars d’ici 2027 et prévoit de surfer sur la vague de la demande de voyages haut de gamme pour y parvenir. Alaska, déjà le premier transporteur de l’aéroport international de Sea-Tac (Seattle-Tacoma) et représentant 52 % du total des passagers voyageant via la plaque tournante, prévoit de continuer à développer sa passerelle vers Seattle. Elle s’est fixée comme objectif d’offrir au moins 12 destinations mondiales sans escale avec des avions long-courriers à fuselage large au départ de Seattle d’ici 2030.
En plus des nouveaux vols, le plan stratégique triennal d’Alaska, appelé « Alaska Accelerate », comprend de nouveaux salons d’aéroport et une nouvelle carte de crédit client, ainsi que la capitalisation sur le marché mondial du fret avec un nouvel accès à l’Asie.
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