L’aéroport de Londres-Heathrow peut se féliciter d’une forte croissance en 2023, avec un nombre de passagers remontant à 79,2 millions, soit la troisième année la plus élevée de l’histoire d’Heathrow.
Le hub d’Heathrow a surpassé tous les autres hubs européens en étant classé comme le « meilleur aéroport d’Europe », en revendiquant le titre de hub « le plus connecté » au monde et en se classant parmi les cinq plus grands aéroports du monde. « Ces réalisations font honneur au travail d’équipe et à l’engagement des collègues de l’équipe d’Heathrow et établissent une base solide pour 2024 alors que nous tentons d’accueillir un nombre record de 81,4 millions, soit plus de passagers que jamais », affirme l’aéroport dans un communiqué du 21 février.
Un petit bénéfice ajusté a été enregistré pour la première fois depuis 2019 grâce à une solide performance au quatrième trimestre. « Les redevances aéroportuaires ont été réduites de 20 % en termes réels début 2024, conformément à l’accord H7 de la CAA, ce qui signifie que pour maintenir même un petit bénéfice, il nous faudra combler un écart de 400 millions de livres sterling avec des gains d’efficacité et des compromis en matière d’investissement au cours des trois prochaines années. Nous finalisons une stratégie commerciale actualisée, qui sera partagée dans les mois à venir », explique le communiqué d’Heathrow.
Concernant son engagement dans l’avenir durable, Heathrow indique que des progrès significatifs ont été réalisés par rapport à ses engagements Heathrow 2.0, notamment le lancement du programme Giving Back qui proposera des activités à près de 100 000 personnes locales. Des quantités records de carburant d’aviation durable (SAF) ont été utilisées à Heathrow en 2023, notamment pour alimenter le premier vol transatlantique 100 % SAF (carburant d’aviation durable), et l’aéroport s’est « engagé à encourager l’utilisation de jusqu’à 155 000 tonnes de SAF en 2024 ». La plateforme londonienne tance également le gouvernement britannique de faire plus pour accélérer la mise en place d’une industrie nationale du SAF et pour l’attractivité touristique du pays par rapport à ses rivaux européens.
Roberto a commenté :
22 février 2024 - 10 h 06 min
Ah les petits bras !
Au moins, avec Augustin R, il y a de quoi casser la croûte.