La justice argentine a autorisé mardi la sortie du pays de la majorité de l’équipage d’un Boeing 747-300 cargo de la compagnie vénézuélienne Emtrasur, retenu depuis trois mois et au cœur d’un imbroglio international, tandis que les autorités enquêtaient sur un éventuel lien avec l’organisation iranienne Al-Qods.
Sur 19 membres d’équipage, 12 (11 Vénézuéliens et un Iranien) sont libres de quitter l’Argentine. Reste 7 membres d’équipage (4 Iraniens et 3 Vénézuéliens) qui ont toujours l’interdiction de quitter l’Argentine, retenus dans un hôtel proche de l’aéroport Ezeiza de Buenos Aires, quoiqu’ils sont libres d’aller et venir en journée dans la capitale argentine.
Le 747-300 d’Emstrasur, filiale de la compagnie nationale vénézuélienne Conviasa visée par des sanctions américaines, était immobilisé depuis début juin à Buenos Aires, où il était arrivé en provenance du Mexique, transportant des pièces automobiles. L’avion appartenait auparavant à la compagnie iranienne Mahan Air, avant d’être cédé il y a plus d’un an à Emstrasur. Washington accuse Mahan Air de transporter du matériel logistique et militaire pour le compte d’Al-Qods, l’unité d’élite des Gardiens de la révolution.
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