En 2020, conséquence de la pandémie Covid-19, le trafic passager a chuté de 68,8% à Genève Aéroport, tandis que le nombre de mouvements d’avions a baissé de 53,6%. L’activité fret a quant à elle enregistré un recul de 37,7% par rapport à 2019.
Sur l’ensemble de l’année 2020, Genève Aéroport a accueilli 5,6 millions de passagers, contre 17 millions en 2019. La plateforme a donc perdu a perdu 13,5 millions de voyageurs d’une année sur l’autre. “A ce titre, il n’est envisagé de retrouver le niveau de passagers de 2019 qu’en 2024“, indique déjà l’aéroport suisse.
Parallèlement, durant les douze derniers mois, le total des atterrissages et des décollages a reculé de 53,6% pour atteindre 86.353 mouvements. Un an plus tôt, ce nombre de mouvements avait seulement baissé de 0,6% par rapport à 2018.
“Durant cette crise, plusieurs compagnies aériennes ont privilégié des avions de dernière génération, plus économes en frais de fonctionnement“, fait remarquer Genève Aéroport. Contribuant à limiter les émissions sonores, les avions classés dans la catégorie 5, moins bruyants et moins gourmands en kérosène (parmi lesquels les Bombardier CSeries, les Airbus A320neo, les A350 ou les Boeing 787), ont représenté 22,8% des mouvements d’avions de ligne et charters contre 18,7% en 2019.
La desserte de Genève Aéroport, qui comptait 149 destinations en 2019 a diminué à 147 destinations en 2020. À partir du 15 juillet 2020, plusieurs compagnies ont repris des vols intercontinentaux réguliers (Emirates, Etihad, Ethiopian Airlines et Air Canada notamment). Les parts de marché des dix premières compagnies aériennes pour l’année écoulée se répartissent ainsi : easyJet (45,7%), SWISS (13,8%), British Airways (5,5%), Air France (4,2%), KLM Royal Dutch Airlines (2,9%), Iberia (2,4%), TAP Portugal (2,2%), Brussels Airlines (2%), Turkish Airlines (1,7%) et Emirates (1,5%).
Activités fret en baisse
L’activité fret aérien sur la plateforme aéroportuaire genevoise a connu une diminution significative de 37,7% (-10,9% en 2019) pour s’établir à 52.833 tonnes, même si les opérations cargo se sont toujours déroulées avec succès -notamment pour l’acheminement du matériel sanitaire- durant la pandémie. Le fret à l’exportation a quant à lui enregistré une baisse de 40,2% tandis que la baisse du trafic import s’est inscrite à 27,2%. Seule l’activité des compagnies de courrier express (DHL Express, FedEx/TNT, UPS) a réussi à tirer son épingle du jeu, grâce à une organisation logistique autonome qui lui a permis d’afficher une hausse de trafic en 2020 de 4,15% (14.961 tonnes).
flydreamer a commenté :
17 janvier 2021 - 13 h 48 min
“L’activité fret a quant à elle enregistré un recul de 37,7% par rapport à 2019.”
Cela représente un gros recul tout de même.
Mais comme évoqué dans le dernier paragraphe de l article , force est de constater que le transport de marchandises en express “pulvérise” ses objectifs et ses performances.mais de là à ce qu’il y ait de gigantesques plateformes logistiques dédiées pour ces compagnies à côté de n’importe quel aéroport international , y a encore de la marge .